dimanche 24 mai 2009

Jules Huot (1908-1999)

Par Paul Foisy

Premier Canadien à gagner un tournoi sanctionné de la PGA, Jules Huot, intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec en 1996, remporte le championnat de l’ACGP et l’Omnium du Québec à trois reprises. Il met la main sur le titre de l’Association des golfeurs professionnels du Québec cinq fois et obtient le titre de meilleur professionnel canadien de l’Omnium canadien à deux reprises.

Photo: Collection Robert Huot. En 1958, Jules Huot en compagnie de Maurice Richard.

Consultez sa biographie à l’adresse suivante :
http://www.rds.ca/pantheon/chroniques/204865.html

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Sylvie Fréchette, Isabelle Charest et Peter dalla Riva intronisés au Temple de la renommée du Club de la médaille d’or

Le temps était à la fête, jeudi soir, où les Olympiennes Sylvie Fréchette et Isabelle Charest ainsi que le joueur de football Peter dalla Riva ont été intronisés au Temple de la renommée du Club de la médaille d’or.


Championne du monde en 1991 où elle a reçu sept notes parfaites, Sylvie Fréchette a aussi mis la main sur l’or olympique. Également médaillée d’argent en équipe aux Jeux olympiques d’Atlanta, elle s’est ensuite lancée dans la conception du spectacle « O » du Cirque du Soleil, où elle a été à la fois artiste, chorégraphe et entraîneure. « C’est un tourbillon qui me ramène dans le temps », a raconté Sylvie Fréchette tout juste après son intronisation, qui a voulu rendre hommage au Club de la médaille d’or qui soutient les athlètes depuis 41 ans.

« Le premier prix que j’ai remporté dans toute ma vie, c’était avec vous, en décembre 1985, où j’avais reçu le titre d’athlète féminine par excellence de l’année, a-t-elle partagé. J’avais à peine 18 ans et on se retrouve maintenant presque un quart de siècle plus tard; il y en a parmi vous qui étaient là ce soir-là. Ça me touche énormément et ça me fait aussi réfléchir en tant que mère, Olympienne et ex-athlète. »

Porte-couleurs des Alouettes de Montréal pendant 13 ans, Peter Dalla Riva a remporté trois fois la Coupe Grey et a été membre de l’Équipe d’étoiles de la conférence de l’Est de la Ligue canadienne de football à six occasions. À sa retraite, en 1981, les Alouettes ont retiré son chandail, le numéro 74, afin de souligner sa con tribution à l’essor de la LCF. « Je suis honoré d’être intronisé par le Club de la médaille d’or, qui fait tellement pour la communauté sportive au Québec et le développement des athlètes », a souligné Peter Dalla Riva.

Membre de l’équipe canadienne pendant 14 ans, la patineuse de vitesse sur courte piste Isabelle Charest a été la première femme à franchir la distance de 500 m sous la barre des 45 secondes. Elle a participé à trois Jeux olympiques (Lillehamer, Nagano et Salt Lake City) où elle est revenue médailles au cou. « C’est avec fier té et je reçois cet honneur ce soir, je suis vraiment touchée. Merci de vous souvenir de nos exploits. Cela fait plaisir de savoir ce que ce qu’on a fait ne sombrera pas dans l’oubli », a tenu à souligner l’intronisée.

Félicitations aux trois nouveaux intronisés du Club de la Médaille d’or !

http://www.clubmedailledor.ca/

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Montréal touchée par l’Escrime internationale

Du 29 au 31 mai, des centaines d’escrimeurs convergeront vers Montréal pour la présentation de trois Coupes du monde. Escrime Internationale de Montréal permet de regrouper les meilleurs fleurettistes (hommes) et épéistes (hommes et femmes) au monde. Ce sont près de 200 tireurs de 24 pays qui sont attendus pour l’événement.

Rappelons simplement que le Temple de la Renommée des sports du Québec compte quelques tireurs parmi ses membres. Mentionnons Robert Desjarlais, Carl Schwende que l’on considère le « Père du Panthéon » ainsi que Jean-Marc Chouinard, intronisé en 2004.

http://www.fencing.ca/french_index.html

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Le Fonds Robert Desjarlais

Alors que Montréal sera touchée par l’escrime, nous profitons de l’occasion pour vous parler de Robert Desjarlais. En novembre 2008, le Panthéon des sports du Québec a eu le plaisir de s’associer au Centre régional d’archives de Lanaudière pour la rédaction de la préface du répertoire du fonds Robert Desjarlais.

Portée et contenu du fonds :
Le fonds reflète la vie personnelle, sociale et, surtout, professionnelle de Robert Desjarlais. Le fonds témoigne avant tout de la pratique de l'escrime, des compétitions d'arme de monsieur Desjarlais et de ses fonctions au sein de l'armée canadienne, de Poste Canada et en tant que chorégraphe de prestations théâtrales de lutte d'arme. Le fonds contient principalement des documents relatifs aux fonctions d'enseignant de Robert Desjarlais et aux activités et compétitions sportives auxquelles il a participé. À ce titre, on trouve des documents propres aux cours données au Conservatoire d'art dramatique, à l'Université du Québec à Trois-Rivières, à l'Université de Sherbrooke et au niveau collégial; des documents sur l'escrime (jeux olympiques et championnats mondiaux, règles du jeu, vocabulaire, catalogues d'équipement, coupures de presse, mises en scène pour des émissions de télévision et correspondance provenant surtout d'associations sportives) et des documents financiers (location d'équipement, comptabilité, dossiers de faillite, dossiers de fournisseurs, etc.). Le fonds comprend aussi des documents personnels (correspondance, testament, agendas, extraits du registre de l'état civil, autographes, cahiers de devoirs, carnets d'adresse, carnets bancaires, emprunt personnel, régime de retraite, renseignements biographiques, etc.) et des documents sur diverses associations professionnelles et sociales (Fédération du Collège Saint-Laurent, École des Beaux-Arts de Québec, Club social des retraités de Poste Canada, Anciens du régiment de Joliette, etc.).


Voici la préface de cet ouvrage réalisé par le Centre régional d’archives de Lanaudière :

C’est avec une grande fierté que le Panthéon des sports du Québec salue la publication du répertoire du fonds Robert Desjarlais, réalisé par le Centre régional d’archives de Lanaudière. Fruit d’un travail échelonné sur plus de six ans, ce répertoire permettra aux chercheurs d’obtenir rapidement une vue d’ensemble de la carrière et des réalisations de M. Robert Desjarlais, celui que l’on peut, à juste titre, nommer le père de l’escrime au Québec.

C’est d’abord une grande passion pour la littérature et pour les armes qui amène le jeune Desjarlais à ferrailler avec ses amis vers la fin des années 1920. Très rapidement, le désir d’en connaître davantage transforme ces jeux d’adolescent en une pratique sportive plus rigoureuse. Tant et si bien que Robert Desjarlais participe aux Jeux olympiques de Londres en 1948 où il joue les multiples rôles d’athlète, d’entraîneur et de gérant de l’équipe canadienne d’escrime. La situation dans laquelle il se retrouve alors en dit long sur son parcours; en plus de manier les armes, il contribue par son enseignement et son sens de l’organisation à mettre sur pied les structures sur lesquelles le monde de l’escrime québécois s’est bâti.

Pendant plus de trente ans, ses enseignements à la Palestre Nationale contribuent à former les meilleurs tireurs sur la scène canadienne. Parmi eux, on retrouve un certain Carl Schwende qui poursuit l’œuvre amorcée par Robert Desjarlais dans le domaine de l’escrime.

Conscient de l’importance de faire rayonner les exploits des athlètes et de souligner de façon exceptionnelle l’apport de certains individus à la cause sportive, Carl Schwende propose la création d’un Panthéon des sports du Québec au début des années 1970. Si le projet prend son véritable envol en 1991, une première intronisation au Temple de la renommée des sports du Québec se déroule en 1974. Le maître d’armes Robert Desjarlais fait alors partie de cette première cuvée, signe révélateur de l’influence de ce pionnier.

Au-delà des performances sportives et des réalisations de Robert Desjarlais, nous voulons souligner ici toute l’importance de la préservation du patrimoine archivistique du Québec. Bien qu’il soit peu connu du grand public, le rôle et le travail de l’archiviste demeurent un des jalons essentiels à notre compréhension de l’histoire.
Sans qu’il n’y paraisse, ce répertoire du fonds Robert Desjarlais réalisé par le Centre régional d’archives de Lanaudière vient, en quelque sorte, témoigner de la mission du Panthéon des sports du Québec. Avec son projet de Musée des sports, de centre de documentation et de centre d’archives, le Panthéon veut contribuer plus que jamais à la préservation et à la diffusion du patrimoine sportif d’ici.

Paul Foisy, novembre 2008

Photo: Robert Desjarlais, debout au centre, en compagnie de l'équipe canadienne d'escrime aux Jeux olympiques de Londres.

http://www.archives-lanaudiere.com/component/option,com_frontpage/Itemid,1/

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Jean Béliveau et Robert Rousseau en compagnie de Gilles Tremblay

Le 20 mai dernier, Jean Béliveau et Robert Rousseau assistaient à une cérémonie concernant l’appellation du Complexe sportif de Repentigny. Si nos deux intronisés étaient présents à cet événement, c’est que cette installation sportive portera désormais le nom de Complexe sportif Gilles-Tremblay. « La nouvelle appellation a été officialisée mercredi. Quelques personnes ayant marqué la glorieuse histoire de la sainte flanelle étaient présentes pour féliciter celui qui a aussi assuré l'analyse des parties du tricolore durant 28 ans à la Soirée du hockey de Radio-Canada. Ainsi, Jean Béliveau, Réjean Houle et Robert Rousseau, n'avaient que de bons mots, pour M. Tremblay. »

Photo: Les anciens joueurs du Canadien de Montréal, Robert Rousseau, Jean Béliveau et Réjean Houle étaient sur place pour féliciter leur bon ami Gilles Tremblay, alors que nous les apercevons en compagnie de la mairesse de Repentigny, Chantal Deschamps. (Photo : Roger Lacoste) Hebdo Rive Nord .com


http://www.hebdorivenord.com/article-340077-Gilles-Tremblay-donne-son-nom-au-Complexe-sportif.html

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Anniversaires

30 mai : Naissance de Jocelyne Bourassa (30 mai 1947)

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Bilan du siècle

26 mai 1964 Nomination de Bernard Geoffrion au poste d'entraîneur des As de Québec

Après une brillante carrière dans la Ligue nationale de hockey (LNH), l'ailier droit Bernard Geoffrion annonce qu'il accroche ses patins pour devenir l'entraîneur des As de Québec, le club école du Canadien de Montréal dans la Ligue américaine de hockey.
Geoffrion avait disputé 13 saisons complètes dans l'uniforme tricolore, marquant 371 buts -ce qui le place au troisième rang de l'histoire de la LNH dans cette catégorie- et participant à six conquêtes de la coupe Stanley. Malgré des blessures, il avait d'ailleurs complété la campagne 1963-64 avec une récolte de 21 buts, ce qui, combiné au fait qu'il n'a que 33 ans, ajoute à la surprise que cause l'annonce de sa retraite. À Québec, Geoffrion succède à Floyd «Busher» Curry derrière le banc des As. Il connaîtra du succès pendant deux saisons avant d'effectuer un retour dans la LNH dans l'uniforme des Rangers de New York.


31 mai 1961 Échange du défenseur Doug Harvey aux Rangers de New York

Après avoir passé 14 saisons dans l'uniforme du Canadien de Montréal, le défenseur Doug Harvey est échangé aux Rangers de New York en retour d'un joueur qui sera nommé plus tard.
Cette annonce survient quelques semaines après l'élimination du Canadien en demi-finale contre les Black Hawks de Chicago. Le directeur gérant du Tricolore, Frank Selke, expliquera plus tard qu'il a réalisé cet échange pour permettre à Harvey de réaliser son ambition d'être entraîneur, un poste qu'il n'aurait probablement pu occuper à Montréal. Les observateurs soulignent toutefois que les 34 ans de Harvey et son rôle au sein de l'Association des joueurs expliquent également la décision du Canadien de se départir de son vétéran défenseur. Vainqueur de six coupes Stanley et de six trophées Norris -dont celui de 1961- remis au meilleur défenseur du circuit, Doug Harvey cumulera les fonctions de joueur et d'entraîneur avec les Rangers. Le 14 mai, la transaction sera complétée alors que le Canadien annoncera qu'il a fait l'acquisition du robuste défenseur Lou Fontinato.

http://bilan.usherbrooke.ca/

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Éphémérides sportives
Recueillies par Daniel Papillon

Il y a 100 ans…

La saison de crosse
Elle a été inaugurée samedi par la joute de ligue Tecumseh – Montréal


L’époque si impatiemment attendue de l’ouverture officielle de la ligue de crosse senior est enfin arrivée. Samedi dernier, sur le terrain de la M.A.A.A. à Westmount, a eu lieu la première rencontre fixée par la Cédule entre le Tecumseh, le détenteur du championnat de 1908, et le Montréal. Une foule nombreuse composée en majeure partie des partisans de notre club local, garnissait les banquettes du fameux terrain où devaient se rencontrer les deux équipes rivales.

Les amateurs du jeu de crosse sont toujours anxieux au début d’une saison, de constater la condition et la forme dans lesquelles se trouvent leurs favoris.

( … ) Cette année encore plus que les années passées, on a cherché d’infuser du sang nouveau dans la composition du groupe des joueurs qui se sont montrés assez récalcitrants aux engagements de saison.

( … ) Le grand malheur des joueurs du Montréal, c’est d’avoir, au moment décisif, perdu le contrôle de leurs actes, et si au lieu d’avoir deux hommes au repos, dont l’un durant 20 minutes, ils avaient été au complet, les Tecumseh auraient enregistré une défaite, au lieu d’une victoire.

La Patrie, lundi le 31 mai 1909, p.2

Il y a 50 ans …

Lacoursière s’est endetté pour gagner un championnat mondial

Lorsque les athlètes décrochent des championnats, les amateurs se font toujours une gloire de dire qu’on les avait vus à l’œuvre avant leurs grands exploits ou lorsqu’ils étaient petits. Quand un athlète canadien remporte un championnat international ou mondial, on s’empresse de dire qu’il est une vieille connaissance, et qu’on l’a vu évoluer et gravir les échelons de la gloire.

( … ) Avant son départ, Lacoursière était un athlète peu connu et on ne savait trop ce qu’il allait faire tout seul au Mexique. S’il n’avait pas fini premier en établissant un nouveau record, nous doutons que le quart des amateurs de sports, qui se piquent pourtant de connaître bien des choses, aient été au courant de sa participation dans ce marathon international.

( … ) Lacoursière doit travailler pour payer ses dépenses comme nageur, car malheureusement il n’a jamais eu un commanditaire. C’est regrettable de le dire, mais les Canadiens français ont toujours beaucoup de problèmes de ce côté-là et Réjean occupe ses journées depuis trois ans dans le bureau de comptabilité de la Steelco.

Le Petit Journal, dimanche le 31 mai 1959, p.68

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