lundi 30 mars 2009

Jean Grenier, récipiendaire de l’Ordre olympique du Canada

Par Paul Foisy

Bonjour à tous,

Le 26 mars à Vancouver, Sylvie Bernier était coanimatrice du gala du Temple de la renommée olympique du Canada. Lors de cette soirée, le Dr Jean Grenier, intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec en 1998, recevait l’Ordre olympique du Canada. L'Ordre olympique du Canada reconnaît les personnes qui ont fait du Mouvement olympique le travail de toute une vie et qui l'ont servi avec distinction.



Le Dr Grenier fut un des responsables de la reconnaissance du patinage de vitesse courte piste par le CIO en 1989. Ce sport, en démonstration lors des Jeux de Calgary, fut présenté pour la première fois comme discipline olympique lors des Jeux d’Albertville.

Consultez la biographie du Dr Jean grenier à l’adresse suivante :
http://www.rds.ca/pantheon/chroniques/204889.html

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Marcel Aubut, président désigné du Comité olympique canadien

Le 28 mars à Vancouver, Me Marcel Aubut, intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec en 2008, devenait le président désigné du Comité olympique canadien.

C'est la première fois, dans l'histoire de l'organisation que le COC a un président désigné. Marcel Aubut travaillera aux côtés du président de longue date du COC, Michael Chambers. Pour faire suite à une décision prise par les membres du COC en 2005, M. Chambers restera en fonction jusqu'à la Session annuelle du COC en 2010, qui se tiendra après les Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010 à Vancouver.

« C'est un honneur pour moi d'avoir été choisi par le COC, puisque cet organisme représente le groupe de sport le plus important au Canada. C'est évident que j'ai reçu l'appui de toutes les régions du Canada. Ils m'ont choisi comme leur leader, et je ne vais pas les décevoir » a dit Marcel Aubut qui devient le premier francophone à occuper les plus hautes fonctions de cet organisme national.

Photo: Pierre Y Pelletier, collection Panthéon.

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Jocelyne Bourassa reçoit le trophée Trainor Award

Dimanche le 22 mars, en Floride, la golfeuse Jocelyne Bourassa, intronisée au Temple de la renommée des sports du Québec en 1992, recevait le Trainor Award, décerné par le Duramed Futures Tours. En 1990, Mme Bourassa créait l’équivalent du Futures Tours lorsque fut présenté la Série Du Maurier. Elle reçoit le Trainor Award en reconnaissance de son implication en golf féminin pendant de longues années.

Jocelyne Bourassa en compagnie de Bernard Trottier, Edgard Théorêt et Graham Cooke lors de l'intronisation de ce dernier en 2008.

Photo: Pierre Y Pelletier, collection Panthéon

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Henri Richard, président d’honneur des Mardis cyclistes

Vendredi dernier, Joseph « Tino » Rossi, président fondateur des Mardis cyclistes de Lachine, annonçait que le président d’honneur de la 32e année sera le hockeyeur Henri Richard. D’autres sportifs bien connus tels le pilote automobile Bertrand Godin, Réjean Houle, Pierre Bouchard ainsi que deux membres du Temple de la renommée des sports du Québec, Yvan Cournoyer (1994) et Gaétan Boucher (1997), furent invités à occuper ce poste. La première course de l’année se déroula le 9 juin.

Site internet : http://mardiscyclistes.wordpress.com/


Henri Richard en compagnie de Jacques Boucher, administrateur du Panthéon des sports du Québec, lors du tournoi de golf du Panthéon en 2007.

Photo: Pierre Y Pelletier, collection Panthéon

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Quelques intronisés au spectacle de l’OSM au Centre Bell

Jeudi le 2 avril au Centre Bell, l’Orchestre symphonique de Montréal présente, dans le cadre du centenaire du Canadien et du 75e anniversaire de l’orchestre, un spectacle nommé « La rencontre du siècle ». Il s’agit d’un spectacle différent du concert donné par l’OSM l’an dernier. Pour l’occasion, la pièce Les Glorieux, de François Dompierre, a été remaniée et elle sera présentée en deuxième partie du spectacle.

« Il y a des choses que tu peux faire de façon théâtrale à Wilfrid-Pelletier, mais pas au Centre Bell. Il y avait une certaine théâtralité dans Les Glorieux, avec les deux personnages, le petit garçon et son oncle, qui se parlaient. On les a remplacés par un narrateur, Pierre Lebeau. François (Dompierre) s'était prêté au jeu l'an dernier, mais il ne voulait plus être comédien en formule spectacle. Par contre, j'ai gardé la même structure et des joueurs de hockey apparaîtront à l'écran pour corriger ou compléter ce que dit le narrateur tandis que des anciens joueurs viendront sur scène » précise le metteur en scène Denis Bouchard.

Quelques intronisés au Temple de la renommée des sports du Québec dont Guy Lafleur, Jean Béliveau, Yvan Cournoyer et Henri Richard ont confirmé leur participation à l’événement.

Site internet : http://www.osm.ca/fr/index_concerts_concert.cfm?ID=332

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Bilan du siècle

30 mars 1925 Élimination du Canadien de Montréal en finale de la coupe Stanley

Les Cougars de Victoria remportent la coupe Stanley en défaisant le Canadien de Montréal trois parties à une en finale de la coupe Stanley. Les Cougars mettent un terme à la série avec une victoire décisive de 6-1.

La participation du Canadien en finale est précédée par un imbroglio. Les joueurs de Hamilton, champions de la saison régulière de la Ligue nationale de hockey (LNH), refusent en effet de participer aux séries éliminatoires si leur propriétaire ne s'engage pas à leur verser un boni de 200 $. Le Canadien, vainqueur de Toronto en demi-finale, se retrouve donc en finale contre Victoria. Les deux équipes se livrent une série 3 de 5 qui se déroule entièrement en Colombie-Britannique. Les Montréalais, champions de la coupe Stanley l'année précédente, éprouvent de la difficulté lors des deux premières rencontres, s'inclinant par les pointages de 5-2 et 3-1. Après avoir enlevé la victoire lors de la joute suivante, le Tricolore s'effondre lors du quatrième match, s'inclinant par la marque de 6-1. Léo Dandurand, qui occupe les postes d'entraîneur et de directeur gérant du Canadien doit reconnaître devant les journalistes : «Je ne croyais pas que l'Ouest pouvait nous offrir une aussi dure résistance

4 avril 1916 Victoire du boxeur Eugène Brosseau à Boston

Le pugiliste montréalais Eugène Brosseau cause une surprise en remportant le championnat américain de boxe amateur dans la catégorie des poids mi-moyens


Au cours de ce tournoi qui se déroule à Boston, Brosseau défait notamment Roy Helton de Kansas City avant de venir à bout d'un dénommé Stark en finale. Couronné champion chez les mi-moyens, Brosseau retournera à Boston l'année suivante et gagnera cette fois le titre chez les poids moyens (3 avril 1917). Après avoir interrompu temporairement ses activités à cause de la guerre, Eugène Brosseau entreprendra en 1919 une carrière professionnelle qui s'avérera courte mais spectaculaire.


Source : Bilan du siècle/Université de Sherbrooke

Photo: Page couverture de la biographie d'Eugène Brosseau publiée chez Septentrion par Gilles Janson en 2005.

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Éphémérides sportives
Recueillies par Daniel Papillon

Il y a 100 ans…

L’impôt sur le billard
Une délégation à Québec pour obtenir la réduction


M. Arthur Marcotte, accompagné de quelques autres membres de l’Association des Propriétaires de salles de billard, part aujourd’hui pour Québec. Ces messieurs vont tenter un nouvel effort auprès de l’hon. Trésorier Provincial pour faire réduire les impôts du gouvernement sur les tables de billard.

Le commerce du billard est dans un marasme complet. Au-delà de 75 salles ont fermé leurs portes depuis deux ans. Cette fermeture a été causée par l’élévation du taux des licences, tant provinciales que municipales : le règlement municipal fermant les salles à minuit; l’ouverture d’un grand nombre d’établissement de vues à 5 et 10 cents.

[ … ] Voici un petit tableau indiquant ce que paie une salle de 10 tables dans quelques villes bien connues; New-York, $30.00; Boston, $20.00; Chicago, $50.00; Philadelphie,$20.00; Toronto, $100.00; Montréal, Gouvernement,$335.00; Cité de Montréal, $210.00; Total, $545.00.
La Province de Québec est la seule du Dominion chargeant une taxe pour les salles de billard.

[ … ] Le commerce du billard est un commerce légitime qui ne mérite pas d’être traité aussi arbitrairement. Qu’il soit taxé, c’est juste, mais qu’il le soit de façon équitable.

La Patrie, mardi le 30 mars 1909, p.2.


Il y a 50 ans…

Le départ de R. Lemyre causera un grand vide au sein des Royaux

Les Royaux de Montréal perdront beaucoup quand leur gérant-général, René Lemyre, laissera son poste pour assumer les fonctions de représentant d’une importante entreprise privée, à Québec, en juin prochain.


Sans enlever le crédit à ses prédécesseurs d’avoir accompli de l’excellent travail, nous croyons sincèrement que René Lemyre aura été l’un des grands pionniers de toute l’histoire des Royaux. À son arrivée avec le club local, en 1956, le baseball commençait à décliner à Montréal et relever son prestige n’était pas une sinécure.

[ … ] Ce n’est pas sans regret que les Montréalais ont appris la nouvelle de la démission de René Lemyre, celui qui, avec Émile Bouchard, avait entrepris la lourde tâche de diriger les destinées des Royaux. Sous la gérance de M. Lemyre, les joueurs locaux ont eu toutes les chances du monde de prouver leurs talents. Ainsi, au camp de Vero Beach, on retrouve les Raymond Daviault, Tom Harkness, Jean-Pierre Gauthier, Marcel Guilbault, Russ Ayoub et Roger Ménard, tous de Montréal. René Lemyre a également donné une chance à Jacques Monette, un autre Montréalais, de se mériter un poste régulier dans la ligue Internationale.

Le Petit Journal, dimanche le 5 avril 1959, p.138.

Photo: Tommy Lasorda en compagnie de René Lemyre. Collection Daniel Papillon.

vendredi 27 mars 2009

À la mémoire de Ben Weider C.M.

Par Paul Foisy

En octobre 2008, nous apprenions avec regret le décès de l’homme d’affaires Ben Weider. M. Weider fut intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec en 1996. Il fut un des pionniers du culturisme en Amérique. Ses actions dans ce domaine ont contribué à l’érection d’un empire. Passionné d’histoire, Ben Weider a écrit sur Louis Cyr et s’est intéressé particulièrement au phénomène Napoléon.




En 1982, le journaliste Pierre Dupont présentait un portrait de Ben Weider et de ses deux passions à la télévision de Radio-Canada le 24 mai 1982.

Nous vous invitons à visionner ce reportage sur le canal des Archives de Radio-Canada sur le site You Tube:

http://www.youtube.com/watch?v=uMLlBIyfDDY



Quelques notes biographiques

Ben Weider est né à Montréal le 2 février 1924. Avec son frère Joe, il dirige depuis 1945 l'entreprise d'équipement de sports bien connue au Canada et aux États-Unis, Weider Health & Fitness. Cette multinationale œuvre aujourd'hui dans plus de 100 pays. Le nom Weider est respecté mondialement et synonyme de pionnier de la nutrition sportive.

La création en 1946 de la Fédération internationale des culturistes (IFBB) dont le siège social est à Montréal, représente la plus grande réalisation de Ben Weider. La constitution de la cinquième plus importante fédération internationale regroupe 166 pays.

L'IFBB est membre de l'Association générale des fédérations sportives internationales, de l'Association internationale des Jeux mondiaux et elle travaille en étroite collaboration avec le Conseil olympique d'Asie, les Jeux du Sud-Est asiatique, les Jeux sud-américains, les Mini-Olympiques, les Jeux d'Amérique centrale, les Jeux des Caraïbes, les Jeux arabes, les Jeux mondiaux et les Jeux du Pacifique sud.

Ben Weider est aussi celui qui a permis l'éclosion d'étonnantes carrières comme celle du grand champion Arnold Schwarzenegger, Lou Ferrigno, Corcy Everson, Rachel McClish, etc.

Au titre de ses plus grandes nominations, mentionnons, l'Ordre du Canada, l'Ordre du Mérite du gouvernement polonais, nomination au prix Nobel de la Paix en 1984, certificat du Mérite du Comité olympique syrien, médaille sportive du ministère des Sports de l'ancienne U.R.S.S., maréchal honoraire du ministère de la Justice de Washington, compagnon de Baden- Powell, médaillé du Queen's Silver Jubilee par la reine d’Angleterre lors du vingt-cinquième anniversaire de son règne.

Il a de plus reçu un doctorat honorifique en philosophie et en sciences sportives de l'Académie des Sports des États- Unis, un autre en éducation physique de l'Université de Bagdad, en Iraq et un troisième en Loi de l'Université Concordia, à Montréal, en 1994.

Ben Weider est également président de la Société napoléonienne internationale lors de son décès le 17 octobre 2008.




Source de la première photo: http://classicphysiquebuilder.blogspot.com/

lundi 23 mars 2009

Edgar Théorêt, président d’honneur de la Classique Alexandre Lecavalier

Bonjour à tous,

Depuis plusieurs années, je m’efforce d’être un bon citoyen et de supporter une cause qui me tient à cœur. L’an passé, j’ai couru un 5 kilomètres au profit de la Fondation du cancer du cerveau. Il y a quelques années, j’ai joué 100 trous de golf dans une journée au profit de la Sclérose en plaques. Je trouve que c’est une excellente façon de contribuer à des levées de fonds pour des causes qui le méritent. Cette année, j’ai pensé qu’il serait bon de choisir une activité moins exhaustive que de courir mais tout aussi importante. En effet, j’ai accepté la présidence d’honneur de la Classique Alexandre Lecavalier qui est atteint de la maladie de Crohn.

Depuis douze ans, ce tournoi a remis à l’hôpital Sainte-Justine plus de 275 000$ pour la recherche de cette maladie. C’est donc une contribution intéressante pour des bénévoles conscients de l’importance de la recherche dans le domaine de la santé.



Quelle belle façon de débuter votre saison de golf en vous inscrivant à ce tournoi qui se tiendra le 19 mai. En plus de supporter une excellente cause, votre contribution vous permettra de jouer sur un des plus beaux terrains de la province, soit le Club Elmridge situé à l’île Bizard. Pour y avoir déjà participé, je puis vous assurer que ce tournoi ne traîne pas en longueur et que l’accueil est formidable. Vous aurez aussi l’opportunité de rencontrer plein de personnalités sportives qui se font un plaisir d’être présentes. Peut-être pourriez-vous rencontrer Vincent Lecavalier qui vient épauler son cousin Alexandre lorsque le calendrier de la saison de hockey le permet. On pourrait peut-être le convaincre de signer pour le Canadien ?

S’il vous est impossible de participer, je suis certain qu’une contribution de votre part serait bien appréciée.

Au plaisir de vous rencontrer le 19 mai au club Elmridge.

Edgar Théorêt

Consultez la biographie d’Edgar Théorêt à l’adresse suivante :
http://www.rds.ca/pantheon/chroniques/205796.html

Photo: Pierre-Y Pelletier. Henri Richard, Elmer Lach, Edgar Théorêt et Claude Raymond lors du tournoi de golf annuel du Panthéon en 2006. Collection Panthéon des sports du Québec

Pour contacter Edgar Théorêt : etpantheon@videotron.ca

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Nouvelles hebdomadaires
Par Paul Foisy

Michel Goulet évoque la faisabilité d’un retour de la Ligue nationale de hockey à Québec

Il y a quelques jours, les promoteurs d’un nouveau centre sportifs à Québec ont rencontré Michel Goulet au Colorado. Le joueur de hockey, intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec en 2005 évoque la faisabilité d’un retour d’une équipe de la Ligue nationale de hockey à Québec dans le contexte actuel : «Il n'y a aucun doute au niveau du hockey qu'un marché comme Québec peut avoir sa place», affirme M. Goulet, adjoint au directeur général de l'Avalanche du Colorado. «Voilà cinq ou six ans, ça aurait peut-être été plus difficile. Quand on regarde ce que vous avez là comme projet, ça peut inciter un propriétaire qui sait que ça va marcher», à transférer sa franchise.

Voyez l’article complet sur Cyberpresse.ca : www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/colisee/200903/18/01-837973-lnh-a-quebec-un-reve-qui-nest-pas-farfelu-jugent-michel-goulet-et-kevin-lowe.php


Photo : Léopold Rousseau, Journal de Québec
www.radio-canada.ca/Sportsv1/matchsdesanciens/depart.shtml


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Un peintre expose sur les 100 ans du Canadien

Une exposition originale et audacieuse réunissant l'art et les 100 ans du Canadien de Montréal se tient présentement jusqu’au 5 avril à Montréal. L'artiste peintre Benoît Desfossés propose une cinquantaine de toiles à l'huile qui reconstitue rien de moins que l'histoire du hockey au Québec. 100 ans de patrimoine, 100 ans de hockey, 100 ans de passions.

L'artiste Benoît Desfossés peint depuis son tout jeune âge, soit une quarantaine d'années. Le thème de sa nouvelle exposition s'est imposé de lui-même: "J'ai tout d'abord voulu peindre mes idoles de jeunesse, Maurice Richard, Jean Béliveau et Guy Lafleur. Et comme l'histoire de Montréal et du Québec sont intimement liée à celle du Canadien, mes toiles qui parlent de ma passion, parlent aussi de notre passé collectif", résume l'artiste peintre.

Les œuvres sont constituées de collages, de photos, de nos idoles de hockey, témoins eux aussi de notre l'histoire. De Newsy Lalonde à Patrick Roy, 100 ans d'histoire, de hauts et de bas, qui n'ont pas échappé au regard de l'artiste. "Cela m'a inspiré les textures qui viennent témoigner du courage et de la détermination dont sont fait les héros. Les motifs arabesques et pochoirs ont pour moi une signification d'élégance, d'habileté, de persévérance et de réussite. J'ai aussi utilisé les coupures de journaux, toujours omniprésentes. Elles rappellent comment par leur quotidienneté, le sujet nous interpelle assidûment, pas seulement à Montréal mais à travers tout le Québec et bien au-delà."

L’exposition est présentée jusqu’au 5 avril à la Galerie du Viaduc à l’angle de Saint-Laurent et Bernard.

Site internet : www.benoitdesfosses.com/fr/evenement.html

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Sylvie Bernier co-animatrice du gala d’intronisation du Temple de la renommée olympique du Canada le 26 mars

Jeudi 26 mars, le Comité olympique canadien procédera à l’intronisation d’individus et d’équipes ayant contribué à l’essor de l’olympisme au pays. Les futurs intronisés sont le couple de patineurs artistiques Jamie Salé et David Pelletier, les équipes olympiques féminine et masculine de hockey 2002, le bâtisseur en hockey, le Dr Robert Hindmarch et l’entraîneur de natation, Howard Firby. Le bâtisseur en patinage de vitesse, le Dr Jean Grenier recevra quant à lui, l’Ordre olympique du Canada.

La soirée de gala sera animée par Brian Williams, de CTV et de Sylvie Bernier, membre du Comité olympique du Canada et intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec en 1991.

Deux jours plus tard, le Comité olympique canadien se réunira afin de procéder à l’élection d’un président désigné et d’un nouveau conseil d’administration. D’autres points sont à l’ordre du jour de la Session du COC : le rapport du Comité international olympique, le rapport du président du COC, le rapport du Conseil des athlètes, le rapport des entraîneurs, le rapport du chef de la direction et de la haute direction du COC et une mise à jour sur les Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver.


Rappelons que Me Marcel Aubut est candidat à la présidence de ce prestigieux organisme national du sport.

Site internet: www.olympic.ca/FR/index.shtml

Photo Sylvie Bernier: http://www.radio-canada.ca/television/tout_le_monde_en_parle/emission/emission_2008-05-04.shtml

Photo Marcel Aubut: Me Aubut en compagnie des athlètes Benoît Huot et Alexandre Despatie. http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/la-capitale/200811/01/01-35294-loperation-charme-de-marcel-aubut.php

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Les dix meilleurs moments canadiens des Jeux olympiques d’hiver

La Monnaie royale canadienne et le Consortium médiatique canadien de diffusion olympique invitent les Canadiens à voter pour les 10 meilleurs moments canadiens des Jeux olympiques d'hiver de tous les temps. Les trois meilleurs moments seront reproduits sur des pièces de 25 cents, frappées en 22 millions d'exemplaires, lesquelles seront mises en circulation à l'automne 2009 en vue des Jeux d'hiver de 2010. Les résultats des 10 meilleurs moments canadiens des Jeux olympiques d'hiver seront dévoilés dans le cadre d'une émission spéciale d'une heure qui sera diffusée en septembre 2009 à une heure de grande écoute sur les réseaux CTV, TSN et RDS, en français et en anglais.

Parmi les 10 meilleurs moments choisis, deux impliquent des membres du Temple de la renommée des sports du Québec : Gaétan Boucher avec ses deux médailles d'or et une médaille de bronze, patinage de vitesse à Sarajevo en 1984 et Marc Gagnon et la conquête de sa médaille d'or, patinage de vitesse courte piste à Salt Lake City en 2002.

Site internet : www.vancouver2010.com/fr/nouvelles/-la-une/-/64870/32574/1sdcjju/les-10-moments-les-plus-marqua.html

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Bilan du siècle

26 mars 1917 Élimination du Canadien de Montréal en finale de la coupe Stanley

Les Metropolitans de Seattle remportent la finale de la coupe Stanley en défaisant le Canadien de Montréal par la marque de 9 à 1. C'est la première fois qu'une formation évoluant en sol américain gagne ce trophée, symbole de la suprématie mondiale au hockey professionnel.

Toutes les rencontres de cette finale 3 de 5 se déroulent à Seattle. Le Canadien remporte la première partie par le compte de 8 à 4, mais s'effondre par la suite en subissant des échecs successifs de 6 à 1, 4 à 1 et 9 à 1 dans la quatrième et dernière rencontre. Bernie Morris, auteur de 14 buts au cours de cette série, dont 6 lors du dernier match, est sans contredit l'étoile des Metropolitans. Selon le compte-rendu publié dans la presse du lendemain, le Canadien aurait été dominé à un point tel que sans le brio de son gardien, Georges Vézina, l'échec aurait été encore plus cuisant. Les autres joueurs du Tricolore sont Édouard «Newsy» Lalonde, Jack Laviolette, Didier Pitre, Bert Corbeau et Harry Mummery. Les réservistes sont Couture et Smith.

Source : Bilan du siècle/Université de Sherbrooke
Photo: Jack Laviolette, le premier joueur instructeur du Canadien dans l'uniforme 1910-1911 du Canadien. http://pages.videotron.ca/apratt/col_ww1.htm

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Éphémérides sportives
Recueillies par Daniel Papillon

Il y a 100 ans…

Alfred Shrubb à l’aréna
Ce merveilleux athlète est l’objet d’une démonstration enthousiaste, samedi dernier

Alfred Shrubb, le coureur professionnel anglais, l’a remporté aisément, samedi soir, à l’aréna, dans une course de 15 milles à relais contre trois coureurs de cette ville, McDonald, Abbie Woods et Carmichael.

[…] Shrubb ne fut pas lent à prendre les devants et il avait à peine franchi le premier mille lorsqu’il s’assura une avance d’un tour, la piste était supposée être de onze tours, au mille. […] mais la course fut plus intéressante lorsque Abbie Woods entra en scène et ce fut une véritable ovation de la part de l’assistance lorsqu’il remplaça Carmichael aussi bien qu’à la fin de la course.

[…] Quand il fut annoncé que les deux coureurs n’avaient plus qu’un tour à faire pour compter la distance du second cinq milles, tous deux partirent à fond de train dans un élan superbe, mais le Canadien eut encore l’avantage et finit quelques verges en avant de l’anglais…

[…] La fin de Shrubb fut particulièrement intéressante, car il s’élança à l’avant dernier tour comme s’il se fut agi ni plus ni moins que d’une course de cent verges et il franchit les deux derniers tours à une allure endiablée. C’était la première occasion que les admirateurs de Shrubb à Montréal avaient de voir leur favori à l’œuvre et plus de trois milles personnes étaient venues l’acclamer.

La Patrie, lundi le 29 mars 1909, p.2.
Photo: Alfred Shrubb, "The little Wonder" http://www.alfieshrubb.ca/

Il y a 50 ans…

Vive le tennis !
Le « Tennis Bowl »

Tous les ans depuis 1930, il y a une rencontre amicale entre les « Seigneurs » du Montreal Indoor Tennis Club et le Brookline Country Club de Boston, pour le trophée perpétuel, portant nom de « Tennis Bowl », emblème de bonne entente entre ces deux clubs. Ces rencontres annuelles alternant d’une ville à l’autre, étaient disputées cette année dans la « forteresse » de la Côte-des-Neiges, dont les représentants remportaient les honneurs, au compte de 11 à 4, avec un match non terminé.

[…] Le premier nom qui attira notre attention sur le trophée fut celui de Louis Robert, comme participant de 1930. […] Cette première rencontre qui avait lieu à Boston fut remportée par les américains, qui dans l’ensemble des parties disputées jusqu’à ce jour ont un faible avantage.

[…] Le sympathique Léo Choquette et son partenaire David Molson ont eu vite fait de leurs adversaires, ne perdant que deux parties : 6-0, 6-2.

[…] « C’est en 1930 que débutèrent ces rencontres » de nous dire le grand Louis Robert, « et je les ai toujours suivies depuis. Elles originèrent grâce à l’entremise de Charles Sise, alors président du Bell Telephone et de Carl Keller ancien président du New England Telephone, qui se lièrent d’amitié et organisèrent ces premières rencontres. »

La Patrie, dimanche le 29 mars 1959, p.133.

vendredi 20 mars 2009

L'homme le plus fort du monde!

Par Paul Foisy

Vers la fin du XIXe siècle, on considérait Louis Cyr comme l'homme le plus fort du monde. En 2001, le Panthéon des sports du Québec rendait hommage à ce Québécois en le nommant membre du Temple de la renommée des sports du Québec.

Mais après les belles années où Louis Cyr était au sommet de sa forme, un certain nombre d'hommes forts se prétendent le plus fort au monde. Ainsi, une douzaine d'années après le déces de Louis Cyr, J-P. Landry, un homme de 37 ans, originaire de Carleton dans le comté de Matane, est réputé l'homme le plus fort au monde ... avec sa mâchoire !



Ce Canadien français a parcouru plusieurs pays avec le cirque Barnum & Bailey. Pendant plus de huit ans avec la troupe, il fait des exhibitions de tours de force avec sa mâchoire. Ce petit homme de 117 livres réussit a soulever un poids de plus de 2000 livres avec sa mâchoire.

Un autre tour à son répertoire est de tordre en " s " un fer à cheval no 8 en tenant une extrémité du fer dans sa bouche.

En février 1925, par le biais du journal La Patrie, il invite tous les amateurs de tours de force au Club Joffre où il fera une exhibition de sa mâchoire d'acier. Landry lance également un défi à tout homme fort pour réussir à tourner un manche de hache qu'il tient dans sa bouche. Tout un phénomène…

S1 vous voulez connaître l'histoire de cet homme fort québécois, je vous invite à vous procurer sa biographie rédigée par Raymond Desbiens et publiée aux éditions JCL en 2008.

Voici d'ailleurs le résumé du livre tel que publié sur le site internet de JCL.

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Né en 1887 dans le comté de Bonaventure, en Gaspésie, Prudent Landry ne présente pas un gabarit très imposant avec ses 53 kilos (117 livres). Mais il ne faut pas se fier aux apparences. Très jeune, son entourage remarque son exceptionnelle force physique. Dès l'âge de 10 ans, il exerce le métier de bûcheron, emploi qu’il quitte en 1905 afin de rejoindre la troupe menée par son idole, l’un des hommes les plus forts au monde à l’époque, le légendaire Louis Cyr. Faisant ensuite cavalier seul, se succèdent une série de tournées au Canada, aux États-Unis, en Australie et en Europe, où représentation après représentation, il réalise une série de tours de force tout aussi surprenants les uns que les autres, notamment grâce à sa mâchoire prodigieusement puissante. Pendant quelques mois, il donnera même quelques spectacles chez nos voisins du sud, en compagnie du célèbre Buffalo Bill, l’as du tir au revolver.



Au cours de ses exhibitions données partout dans le monde, Landry défiera des centaines d’hommes forts, qui ne pourront égaler ses tours de force. Cette vie de bohème, où se côtoient les accidents et les blessures, les rencontres avec des gens importants, les foules stupéfaites et les défis toujours relevés, Landry la connaîtra pendant plusieurs années. Fers à cheval en acier trempé à tordre, barres de métal à plier et lourds barils à soulever avec les bras ou les dents seront son lot presque quotidien, jusqu’à son mariage, célébré le 24 mai 1930. Alors âgé de 43 ans, il entreprend une seconde carrière à la papeterie de Price Brothers à Riverbend, au Lac-Saint-Jean. Il œuvre ensuite sur des chantiers de construction. Après une retraite bien méritée, Prudent Landry décède à Alma à l’âge vénérable de 88ans.


Photo: La Patrie, 28 janvier 1925, p.7.

dimanche 15 mars 2009

Pierre Harvey

Par Paul Foisy

Alors que le fondeur Alex Harvey vient de remporter sa première médaille individuelle sur le circuit de la Coupe du monde, il est de mise de vous présenter Pierre Harvey, son illustre paternel qui fut intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec en 1991.



Le 31 mars 2007, Pierre Foglia, de La Presse, écrivait ceci à propos de Pierre Harvey : « Je vais vous faire un aveu au nom de milliers de sportifs du dimanche de ma génération et de celle d'après, et de celle d'après encore : nous n'avons jamais voulu être Guy Lafleur. On l'adorait, mais bon, au fond, on n'en avait rien à foutre de ses voitures de sport à la con. Par contre, tous avons rêvé d'être Pierre Harvey. Le MODÈLE c'est lui. Pour le coeur, le corps, l'esprit du sport surtout. Notre idée du sport c'est exactement ça : une fête et une gang. »

Consultez la biographie de Pierre Harvey à l’adresse suivante :
http://www.rds.ca/pantheon/chroniques/204814.html

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Marc Gagnon révèle le fond de sa pensée

Vendredi 13 mars, le quintuple médaillé d’or olympique Marc Gagnon a livré le fond de sa pensée au journaliste Simon Drouin de La Presse. Selon celui qui fut intronisé au Panthéon des sports du Québec en 2005, l’équipe nationale de patinage courte piste ne performe pas à sa juste mesure.


«C'était sûrement un des trois sports dans lesquels le Canada dominait dans le monde. J'aimerais qu'on continue d'être bons comme on l'a été pendant 25 ans. Ce n'est plus le cas. Je trouve ça tellement triste

Pour en savoir plus, consultez l’article de Simon Drouin sur Cyberpresse : http://www.cyberpresse.ca/sports/autres-sports/patinage-de-vitesse/200903/12/01-836008-marc-gagnon-on-ne-sen-va-nulle-part.php

Source de la photo:
http://www.multisport.qc.ca/cnmm/index_f.aspx?DetailID=642

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Scotty Bowman et le prochain entraîneur du Canadien

Le vénérable entraîneur Scotty Bowman a confié à Renaud Lavoie de RDS qu’il verrait bien Ron Lever à la barre du Canadien.


Dans l’extrait suivant, le membre du Temple de la renommée des sports du Québec depuis 2005 commente la venue de Lever au sein de l’organisation montréalaise :

« Don se cherchait du boulot et j'ai dit à Bob qu'il était le genre d'entraîneur qu'il recherchait. Il a beaucoup d'expérience et c'est une personne très honnête. Et vous savez, ça fait 37 ans qu'il est dans les niveaux professionnels. Partout où il est passé, il a bien fait. Joel Quenneville l'a connu à St. Louis (2002-2004) et il m'a toujours dit que Don avait fait du gros boulot avec lui. Don a longtemps été un adjoint, c'est vrai, mais vous savez, ce sont eux qui préparent les entraînements. C'est très loin d'être une recrue. Et ses succès à Hamilton sont très importants parce qu'il a gagné avec les jeunes qui sont maintenant à Montréal. Sa fiche est très bonne et il a confiance en lui. C'est un gars qui va tout faire pour réussir et il veut demeurer dans la LNH. C'est un homme de famille qui a une grande passion: le hockey. »

Pour plus de détails, lisez l’article de Renaud Lavoie à l’adresse suivante :
http://www.rds.ca/canadien/chroniques/271041.html

Photo: Scotty Bowman et Guy Lapointe, deux membres du temple de la renommée des sports du Québec.
http://www.legendsofhockey.net/html/spot_oneononeb199101.htm

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Des membres du Temple de la renommée au Club Médaille d’or

Le 5 février dernier, François Godbout, Edgar Théorêt, Ron Piché et France St-Louis étaient présents lors du diner RDS-Club de hockey Canadien au Salon « La mise au jeu » du Centre Bell. Lors de cet événement, le Club médaille d’or honorait les hockeyeurs Marie-Andrée Leclerc-Auger et Martin Lefevbre, ainsi que les patineurs artistiques Mark Fernandez et Amanda Velenosi dans le cadre de leur cinquième activité de la saison.

http://www.clubmedailledor.ca/

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Yvan Cournoyer à Saint-Hyacinthe

Yvan Cournoyer, intronisé au Panthéon des sports du Québec en 2002, sera à la Foire du livre de Saint-Hyacinthe jeudi 19 mars. En effet, le célèbre numéro 12 sera présent à Saint-Hyacinthe en compagnie de Pierre Bouchard et Yvon Lambert afin de signer le livre « La glorieuse histoire des Canadiens » écrit par Léandre Normand et Pierre Bruneau.

Pour plus de détails, consultez le site du journal Le Courrier de Saint-Hyacinthe :
http://www.lecourrier.qc.ca/nouvelle/11367/

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Bilan du siècle

17 mars 1955 Manifestation au Forum de Montréal à la suite de la suspension de Maurice Richard

En réplique à la suspension décernée à Maurice Richard, des spectateurs déclenchent une émeute qui force l'interruption d'une partie de hockey entre le Canadien de Montréal et les Red Wings de Détroit.

Le 13 mars 1955, le Canadien de Montréal affronte les Bruins de Boston au Boston Garden. En troisième période, un coup de bâton porté par le défenseur bostonien Hal Laycoe à la tête de l'attaquant Maurice Richard déclenche une violente altercation. Coupé à la tête, Richard riposte avec son bâton au coup de Laycoe avant de se colleter avec le juge de lignes Cliff Thompson. Ce n'est pas la première fois que le joueur étoile du Canadien est impliqué dans une controverse de ce genre et les amateurs de hockey du Québec redoutent la sentence que le président de la Ligue nationale de hockey (LNH), Clarence Campbell, s'apprête à rendre à l'endroit des protagonistes. Le 16 mars, le verdict tombe : Maurice Richard est suspendu pour le reste de la saison -trois parties- et la totalité des séries éliminatoires. Cette décision prive vraisemblablement le Rocket de son premier titre des marqueurs et hypothèque sérieusement les chances du Tricolore de remporter la coupe Stanley.



Le 17 mars, un climat de tension enveloppe le Forum pendant la première période du match qui oppose le Canadien aux Red Wings de Détroit. L'arrivée du président Campbell dans la foule attise les passions des amateurs qui le bombardent d'injures et d'objets de toutes sortes. Un spectateur s'approche même de lui pour lui faire un mauvais parti. Presque en même temps, une bombe lacrymogène éclate, créant un tumulte qui force l'annulation de la rencontre après seulement une période. C'est le début d'une longue nuit pour les policiers de Montréal qui vont tant bien que mal tenter de calmer les ardeurs des émeutiers. Leurs efforts ne suffiront pas à empêcher ces derniers de causer d'importants dégâts au Forum et de saccager quelques commerces des rues avoisinantes.

Au cours des jours suivants, la presse du pays, et même de l'extérieur, commentera en long et en large les événements. Le débat noircira des dizaines de pages, faisant déborder l'Émeute Richard des chroniques sportives aux pages éditoriales où l'on s'efforcera de mieux saisir le phénomène dans son ensemble. Les opinions divergent mais la plupart des observateurs s'entendront pour souligner la dimension sociale de cette manifestation de colère. Dans son article du 21 avril intitulé «On a tué mon frère Richard», un journaliste du «Devoir», André Laurendeau livre une analyse qui fera époque.

Source : Bilan du siècle/Université de Sherbrooke

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Éphémérides sportives
Recueillies par Daniel Papillon

Il y a 100 ans…

Les champions au jeu de billard
M. Robillard, du Cercle Saint-Pierre, gagne la coupe Dion, emblème du championnat amateur du Canada.

Viau commence à s’affirmer comme un bon joueur de billard. Quand nous disions que seule l’expérience des tournois lui faisait défaut pour faire une grande lutte à ses rivaux, nous ne nous trompions pas. Après avoir vaincu Renaud dans le cours de la semaine, il a triomphé de Robillard hier après-midi, et dans une partie énervante.

[ … ] Robillard est un lutteur admirable. Il est toujours prêt à la riposte. Hier, il a mal joué par moments, mais à chaque fois que Viau prenait de l’avance, le joueur du cercle Saint-Pierre semblait reprendre une nouvelle vigueur.

[ …]Le joueur faisant la meilleure série ce soir gagnera le prix de la série ! La partie n’a pas d’autres conséquences sur le tournoi.

Robillard gagne le championnat et devient le possesseur de la coupe Dion ! Viau se classe deuxième et Renaud troisième.

Honneur au vainqueur et félicitations aux vaincus. Tous trois ont bien mérité du plus beaux des sports, de l’amusement du « monsieur ».

La Patrie, lundi le 22 mars 1909, p.2.

Il y a 50 ans…

À Rosemont, on ménage les lanceurs
Un lanceur automatique qui pourra retirer plusieurs hommes au bâton


Un club de baseball de Montréal vient de faire l’acquisition du premier « lanceur automatique » au Canada. Non, il ne s’agit pas d’un club professionnel faisant partie de ce qu’on appelle le baseball organisé, mais bien du club junior de Rosemont que dirige Marcel Racine.

[ … ] Les amateurs de baseball mineur savent que le Rosemont a remporté tous les honneurs du baseball junior l’an dernier. Cette équipe alignait une pléiade d’étoiles dont six d’entre elles ont signé des contrats avec des clubs des ligues majeures.

[ … ] Pour ménager les bras de ses artilleurs, le gérant du Rosemont a eu l’idée de faire venir des États-Unis ce fameux « lanceur automatique » dont se servent les clubs majeurs à l’entraînement du printemps.

Le lanceur automatique peut envoyer la balle jusqu’à 120 milles à l’heure, tandis qu’un ajustement du bras mécanique peut ralentir considérablement la vitesse de la balle …

Le lanceur automatique coûte environ $475 y compris les taxes de douane. Le club Rosemont, grâce à ses nombreux partisans et directeurs, a réussi à amasser les fonds pour en faire l’acquisition. Parmi les directeurs du club, on remarque des noms bien connus comme ceux de Henri Richard, Maurice Custeau, Émile Genest, Gilles Pelletier, Jos Joyal, Roland Aubry, Ubald Boyer, Gaston Champoux et Camille Joly.


Le Petit Journal, dimanche le 22 mars 1959, p.119.

dimanche 8 mars 2009

Aimé Constantin (1925-2009)

Par Paul Foisy

C’est avec regret que nous avons appris le décès d’Aimé Constantin jeudi dernier. M. Constantin fut intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec en 2004. On se souviendra de lui pour son travail au Service des sports à la Ville de Montréal, mais également pour son implication au baseball, au hockey et au football.

Le Panthéon des sports du Québec désire exprimer sa tristesse quant à la perte d’un de ses membres. Nos sincères condoléances à la famille éprouvée.

Regardez dans la zone vidéo du site www.pantheondessports.ca un documentaire biographique et sa courte allocution lors de son intronisation en 2004.

Consultez également sa biographie dans un message précédent.

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Henri Richard de passage à Québec

Le célèbre numéro 16 du Canadien de Montréal, Henri Richard, était de passage à Québec, samedi le 7 mars, dans le cadre de l’ouverture des deux premières succursales du géant de l’ameublement Brick dans la région.



Les clients ont eu la chance de serrer la main au gagnant de 11 Coupes Stanley au nouveau magasin, situé sur le boulevard des Gradins. Alors que Réjean Houle, ancien joueur du tricolore et des Nordiques, a rencontré des admirateurs à la succursale sur l’avenue Jules-Verne.

Photo: Leopold Rousseau
Source : Journal de Québec
http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec

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Sylvie Fréchette, conférencière le 16 et 17 mars

Sylvie Frechette, intronisée au Temple de la renommée des sports du Québec en 1997, donnera une conférence le 16 mars prochain, à 19h 30, au Domaine de La Guadeloupe au 1011, 8e Rue Est, dans la municipalité du même nom.


Photo: Marcel Lahaye
Source : Édition Beauce.com
http://www.editionbeauce.com/actualites.asp?nID=7260&Cat=1

À l'occasion de son assemblée générale annuelle qui se tiendra le 17 mars prochain à Thetford Mines, Promutuel Appalaches – St-François accueillera Sylvie Fréchette, conférencière réputée.

«Mme Fréchette nous proposera une conférence inspirante sur l’importance de relever des défis et de réaliser ses rêves», a souligné le directeur général de Promutuel Appalaches – St-François, Richard Leclerc.

Source : lanouvelle.net
http://www.lanouvelle.net/article-309454-Sylvie-Frechette-agira-comme-conferenciere.html

Une photographie de Sylvie Fréchette à l’exposition « Le Fauteuil des dieux »

Présentée du 11 au 26 mars, l'exposition Le Fauteuil des dieux, du photographe Marcel La Haye, propose 17 portraits de personnalités du monde des arts, des communications ou du sport. Pieds nus, en jeans, les sujets devaient révéler un aspect d'eux-mêmes en utilisant un fauteuil bleu ancien.

Certains des participants, comme le sculpteur Armand Vaillancourt, brandissent la bergère à bout de bras en rugissant. D'autres, comme l'auteur-compositeur-interprète Yann Perreau, renversent le fauteuil et s'en servent comme d'une table pour y boire un verre. D'autres encore, comme l'ex-danseuse étoile Anik Bissonnette ou la championne olympique Sylvie Fréchette, l'utilisent comme appui pour exécuter une figure. On croise également dans l'exposition l'humoriste Claudine Mercier, l'animateur Herby Moreau, la romancière Chrystine Brouillet, la photographe Heidi Hollinger et bien d'autres.

Pourquoi avoir appelé l'exposition Le Fauteuil des dieux ? Il s'agit d'un clin d'œil pour souligner que tous les gens photographiés, sortes de héros modernes, marquent l'imaginaire. Par jeu, chacun a été associé à un personnage de la mythologie grecque.

Le fauteuil des dieux Chez Pierres et Roches, 5679, rue Fullum, à Montréal.

http://www.flickr.com/photos/lahaye/sets/72157614747026387/

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Bilan du siècle

13 mars 1912 Conquête de la coupe Stanley par les Bulldogs de Québec

Les Bulldogs de Québec remportent la première coupe Stanley de leur histoire en défaisant Moncton par la marque de 8-0. Il s'agit d'une victoire décisive pour les Bulldogs qui, au total des deux parties de finale, ont marqué 17 buts et n'en ont accordé que 3 à leurs rivaux des provinces maritimes.

C'est une série de «premières». La première partie de la série (11 mars), marque en effet la première fois qu'une joute disputée pour la coupe Stanley se déroule en trois périodes de 20 minutes au lieu de deux demies de 30 minutes. Par ailleurs, la seconde rencontre (13 mars) est la première disputée pour la coupe Stanley pendant laquelle les équipes utilisent six joueurs au lieu de sept en même temps sur la patinoire. Soulignons que les Bulldogs sont essentiellement composés de joueurs d'origine irlandaise ou britannique.





11 mars 1937 Funérailles du hockeyeur Howie Morenz sur la patinoire du Forum

D'imposantes funérailles se tiennent sur la patinoire du Forum à la suite du décès de Howie Morenz, une des plus grandes vedettes de l'histoire du Canadien de Montréal.

Howie Morenz est l'attraction numéro un du hockey à la fin des années 20, au moment où ce sport connaît une expansion sans précédent sur le continent nord-américain. Identifié au Canadien de Montréal, pour qui il joue de 1923 à 1934, « l'Éclair de Stratford » évolue avec Chicago et New York avant d'être ramené à Montréal, en 1936. Au crépuscule de sa carrière, il semble en voie de connaître une bonne saison lorsqu'il se fracture une jambe pendant une rencontre disputée au Forum, le 28 janvier 1937. De son lit d'hôpital, Morenz évoque la possibilité d'effectuer un retour au jeu. Mais le 8 mars, il est emporté par une crise cardiaque.



Sa mort défraie les manchettes à travers le pays et des milliers de personnes défilent devant la dépouille de Morenz, à Montréal. Le 11 mars, un dernier hommage est rendu à la mémoire du disparu dans l'enceinte du Forum. On croit que seul l'amphithéâtre de la rue Sainte-Catherine est assez spacieux pour accueillir les milliers de Montréalais qui veulent assister à la cérémonie. Le jour des obsèques, la foule est tellement dense que plusieurs curieux restent à l'extérieur et se contentent de regarder le cortège dans les rues adjacentes au Forum. Pour commémorer la contribution de Morenz au hockey professionnel, la direction du Canadien retirera à jamais le chandail numéro 7.

Source des textes:
Bilan du siècle/Université de Sherbrooke

Source du vidéo:
Marc Durand du blogue Quebec Bulldogs
http://quebecbulldogs.wordpress.com/

Source de la photo:
http://www.habseyesontheprize.com/2008/10/1926-27-hainsworth-revives-canadiens.html


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Éphémérides sportives
Recueillies par Daniel Papillon

Il y a 100 ans…

Une joute de hockey très brillante
Les Wanderers et une équipe de Canadiens-français donnent une superbe exhibition, hier soir, au rond Jubilée.

C’est bien dommage que la température se soit montrée aussi inclémente hier soir, car des milliers d’amateurs assurément se seraient rendus au Jubilée où se jouait la partie de hockey tant attendue des Wanderers contre un club formé de bons Canayens ( sic ).
Les ex-champions, de crainte de se faire balayer, étaient tous au poste. Les nôtres moins ambitieux que leurs adversaires avaient formé un « petit club » qui pour n’avoir pas la réputation des Wanderers n’était pas moins remarquable sous tous rapports. Ceux qui n’ont pas craint les intempéries et sont allés au Jubilée hier soir, ont dû jouir abondamment car pour un vrai amateur de hockey, la partie d’hier soir fut ni plus ni moins qu’un régal, comme il y en eut bien rarement cette année à l’Aréna.

Tous les joueurs tant d’un côté que de l’autre, étaient des étoiles, très avantageusement connues par les nombreux astronomes du pays.

La Patrie, jeudi le 11 mars 1909, p.2.

Il y a 50 ans…

Claude Raymond de St-Jean impressionne les White Sox à Tampa


Claude Raymond, jeune lanceur droitier de St-Jean, dans le Québec, a causé une favorable impression dimanche au camp d’entraînement des White Sox de Chicago à Tampa, en Floride. Raymond, qui a été repêché par les White Sox de Wichita, de l’Association Américaine, a alloué un coup sûr en trois manches et il a aidé Chicago à vaincre les Reds de Cincinnati, 5-2. Claude Raymond n’est âgé que de 21 ans, mais il est bien décidé à rester avec les White Sox. Avant d’être repêché par le Chicago, Raymond était la propriété des Braves de Milwaukee.

L’Action Catholique, mardi le 10 mars 1959, p.11.

Photo: Claude Raymond dans l'uniforme des White Sox. Collection Daniel Papillon.



À la mémoire d'Aimé Constantin (1925-2009)

Par Paul Foisy

C’est avec regret que nous avons appris le décès d’Aimé Constantin jeudi dernier. M. Constantin fut intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec en 2004. On se souviendra de lui pour son travail au Service des sports à la Ville de Montréal mais également pour son implication au baseball, au hockey et au football.


Le Panthéon des sports du Québec désire exprimer sa tristesse quant à la perte d’un de ses membres. Nos sincères condoléances à la famille éprouvée.

Aimé Constantin, c’est quarante-quatre ans d’implication en sport amateur québécois. Une carrière impressionnante, un monument! En 1987, Maurice Côté, du Journal de Montréal écrivait : « Le nom d’Aimé Constantin est tellement associé de près au sport – à tous les sports – qu’il conviendrait sans doute de lui ériger un Panthéon… juste pour lui. »

Né à Montréal le 21 novembre 1925 d’un père originaire de la ville de Thessalonique en Grèce, il pratique différents sports comme le ski et le basketball, mais préfère surtout le football et la crosse. Il fait les beaux jours du Eastward de Montréal et on dit qu’il ferait partie de l’édition 1948 des Alouettes. À la crosse, il côtoie des grands noms tels Red Storey, Coco Blanchard, intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec en 1999 et Paul-Marcel Raymond.

Après ses études à l’École Supérieure Le Plateau, Aimé Constantin rêve d’une carrière de policier, mais rate l’admission parce qu’il est un peu trop petit. En 1945, il obtient un emploi de commis de bureau à la Ville de Montréal au Service des finances puis au Service des sports où il devient moniteur de district et régisseur des parcs. Il demeure à la Ville de Montréal pendant 32 ans. Au moment de sa retraite, le 9 décembre 1977, il est surintendant adjoint et responsable des installations et de l’équipement sportif. Il est à l’origine de la construction de piscines extérieures et de plusieurs autres installations dans les parcs de Montréal.

Aimé Constantin est également un bénévole très actif s’impliquant auprès de l’Association du hockey amateur du Québec, de la Fédération du baseball amateur du Québec et de la Confédération des sports du Québec. À Montréal, il devient arbitre au baseball et implante la première clinique pour le perfectionnement des arbitres. Il est associé au comité technique des équipements sportifs lors des Jeux olympiques de 1976. Il occupe également la présidence de la Ligue de hockey junior majeure du Québec lors de la saison 1976-1977.

Trois jours après sa retraite à la Ville de Montréal, il reprend le collier comme directeur technique à la Fédération de football amateur du Québec. Il ne parle jamais de travail, mais d’amusement. Pour cet homme habitué à des journées de travail de12 à 15 heures, aimer ce que l’on fait est la base de la vie.

Sa contribution au développement du sport amateur trouve son fondement dans son propre discours. Il déclarait à Maurice Côté : « Il est évident que les anglophones nous devançaient avec leurs gymnases bien organisés, mais nous avons rapidement repris notre place dans le sport. Nous avons fait des pas de géants en ce domaine depuis le dernier quart de siècle. » Il est un des responsables de cet essor.


À l’image de son prénom, Aimé Constantin est un homme de cœur. Le travail ne lui a jamais fait peur. Au début des années 1960, il assumait un temps partiel au département des sports de Montréal-Nord, travaillait comme maître d’hôtel, agissait comme instructeur de football aux collèges du Mont-Saint-Louis et de l’Assomption, tout en assumant ses fonctions à la Ville de Montréal.

Après son départ de la Fédération de Football, il amorce un mandat de cinq ans à la Régie de la sécurité dans les sports du Québec.

Il est intronisé au Temple de la renommée du Baseball québécois RDS en 2003.


L’année suivante, lors de son intronisation au Temple de la renommée des sports du Québec, Marcel Parent, alors président du Conseil de Ville de Montréal, déclarait avec justesse : « Tous tes amis vont se souvenir de toi. »

Aimé Constantin décède jeudi le 5 mars 2009 à la suite d’une longue maladie.

Sa dépouille sera exposée au comlexe funéraire T. Sansregret (3198, rue Ontario E.) lundi et mardi 9 et 10 mars. Les funérailles auront lieu mercredi matin à l'glise de la Nativité au 1855 rue Dézéry à Montréal.

dimanche 1 mars 2009

Marcel Aubut au Comité olympique canadien

Par Paul Foisy

La semaine dernière nous apprenions que Me Marcel Aubut était candidat à la présidence du comité exécutif du Comité olympique canadien (COC), un organisme national, privé et à but non lucratif, déterminé à assurer l'excellence sportive.

Le COC est responsable de tous les aspects de la participation du Canada au Mouvement olympique, y compris de la participation du Canada aux Jeux olympiques et aux Jeux panaméricains. Reconnu pour la première fois par le Comité international olympique en 1907, le COC est devenu un organisme de sport à plusieurs facettes qui offre un soutien financier, des services et du leadership à la communauté de sport amateur à haut rendement.



Me Aubut siège sur le conseil d’administration et au comité exécutif du COC depuis 2005. S’il est élu, il deviendra le premier francophone à diriger le Comité olympique canadien. Les élections auront lieu à Vancouver le 28 mars prochain. Rappelons que Me Aubut a été intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec il y a quelques mois à peine.

« Le sport étant un outil de développement social et humain au service de la collectivité et de la personne, dit-il, j’invite ceux qui ont un pouvoir d’influence et la possibilité d’investir dans nos jeunes à s’impliquer afin de développer une jeunesse saine et représentative de la société québécoise.»

Marcel Aubut, un bâtisseur de notre culture sportive !

Consultez sa biographie à l’adresse suivante :

www.rds.ca/pantheon/chroniques/262867.html

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Coup sûr, une minisérie historique sur le baseball

À compter du jeudi 5 mars, la chaîne Historia commence la télédiffusion de Coup sûr, une minisérie documentaire relatant l’histoire du baseball au Québec. Le documentaire des trois émissions est scénarisé par Marc-Antoine Godin de La Presse et elle est réalisée par Nicolas Houde-Sauvé.

Un documentaire à voir pour tout amateur d’histoire du sport !
http://www.historiatv.com/webtele/RdmlZ7O4eUU=/


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Jeux du Québec

Le 27 février, la pluie et les forts vents, qui ont eu raison de la présentation d’une cérémonie d’ouverture à l’extérieur, n’auront en aucun cas affecté le coup d’envoi en force de la 44e Finale des Jeux du Québec.


C’est en effet le cœur à la fête et l’esprit d’équipe en tête que s’est déroulée à l’intérieur du manège du Parc équestre de Blainville une cérémonie haute en couleurs.


Alexandre Bilodeau, Aleksandra Wozniak, Donald Audette, Sylvie Fréchette et Sylvie Bernier ont porté fièrement la flamme des Jeux du Québec à l’intérieur du manège. Le président d’honneur, Gaétan Boucher, a ensuite transporté le flambeau à l’extérieur pour l’allumage de la vasque. Ce geste officialisait le coup d’envoi de la 44e Finale, qui se déroulera jusqu’au 7 mars prochain, à Blainville, Rosemère et Sainte-Thérèse, le rendez-vous de la jeunesse sportive !

Photos: Gaétan Boucher, Sylvie Fréchette et Sylvie Bernier portent la flamme des Jeux du Québec.

Source: http://hiver2009.jeuxduquebec.com/

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Anniversaires

Le 29 février 1936 Naissance d’Henri Richard
Le 8 mars : Décès d’Howie Morenz (8 mars 1937)

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Bilan du siècle

7 mars 1900
Conquête de la coupe Stanley par le club Shamrock de Montréal

Le club Shamrock de Montréal remporte la série pour la coupe Stanley en défaisant les Crescents de Halifax deux parties à zéro. Lors de la rencontre finale, disputée le 7 mars, les Shamrocks enlèvent une victoire facile de 11-0.

Au cours de la partie finale, les visiteurs se bornent à défendre leur territoire. En fait, le gardien de but de Montréal n'a «aucun coup dangereux à arrêter. On aurait cru qu'il était interdit aux Crescents de lancer le caoutchouc vers les buts des Shamrock». Même si leur défaite semble assurée, les Crescents font tout de même preuve d'acharnement et de ténacité jusqu'à la fin de la partie. Parmi les compteurs, soulignons les noms de Farrel, auteur de quatre buts, ainsi que ceux de Harry Trihey et Jack Brannen, qui réussissent respectivement trois et deux filets. Il s'agit d'une deuxième conquête consécutive de la coupe Stanley par le club Shamrock. Les Montréalais seront toutefois impuissants à répéter l'exploit l'année suivante puisqu'ils seront défaits par les Victorias de Winnipeg. Le club Shamrock ne remportera plus jamais la coupe Stanley.

7 mars 1954
Défaite du Canada au championnat du monde de hockey sur glace


À sa première participation au championnat du monde de hockey, l'URSS remporte la médaille d'or. Au cours de ce tournoi qui se déroule à Stockholm, les patineurs soviétiques causent une surprise en défaisant le Canada par la marque de 7-2.
Le Canada est représenté par la formation East York Lyndhursts. Il s'agit de joueurs amateurs, comme c'était la coutume à cette époque. Les Canadiens vengeront cet échec lors du championnat du monde suivant (6 mars 1955) en défaisant l'URSS 5-0. La suprématie canadienne au hockey international est cependant compromise, comme le démontreront les succès que l'URSS et d'autres pays européens, notamment la Tchécoslovaquie et la Suède, connaîtront au cours des années 60.

Source : Bilan du siècle/Université de Sherbrooke

http://www.bilan.usherb.ca/

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Éphémérides sportives
Recueillies par Daniel Papillon

Il y a 100 ans…
Au patinoir stadium
Une foule immense s’y rendit hier soir, inaugurant par là la saison du patin à roulettes.


A peine le stadium vient-il de clore la saison du patin à glace et de rouvrir sa saison du patin à roulettes que, déjà, des foules d’amateurs envahissent le grand et populaire patinoir pour jouir du plaisir qui leur est dès à présent mesuré. Car Montréal compte, grâce aux savants instructeurs du Stadium, de nombreux adeptes de la roulette, ce sport hygiénique par excellence, qui est entré dans nos habitudes canadiennes et s’est implanté solidement parmi nous.
Le patin à roulettes est un sport et un divertissement profitable à tous, c’est l’exercice où l’on acquiert la grâce de la démarche, la souplesse des membres et l’élégance du mouvement tout en s’amusant ferme.

Comme à l’a très bien dit l’évêque anglican McTyeir, « le patin à roulettes remplace avantageusement la danse pour les jeunes, et je souhaiterais qu’il y eût dans chaque village un établissement pour le patin à roulettes ».

La Patrie, mardi le 2 mars 1909, p.2.

Il y a 50 ans…

Championnats provinciaux de saut en ski sur le Mont-Royal dimanche

Le Canada fournit, depuis quelques années, des skieurs de réputation internationale. Lucille Wheeler et Ann Heggveit sont nos gloires nationales, chez les dames. Elles ont remporté plusieurs championnats mondiaux au cours des trois ou quatre dernières années.

Chez les hommes, Jacques Charland de Trois-Rivières est notre skieur le plus représentatif. Le défunt John Summelink était un de nos espoirs, mais il a perdu la vie dans un malencontreux accident, au cours de l’hiver.

Charland a couvert son pays de gloire, la fin de semaine dernière, en finissant troisième dans la championnat nord-américain des sauteurs en ski. Il a réussi des sauts de 187 et 178 pieds.

Nos sauteurs en ski sont donc de calibre lorsqu’ils ont la chance d’entrer dans des compétitions internationales. Malheureusement, nous n’avons pas assez de tremplins pour développer plusieurs bons sauteurs.

Dans le but de promouvoir le saut en ski, un nouveau tremplin a été installé par Yves Carbonneau sur le terrain de l’Université de Montréal. La rue Bellingham, à Outremont, se trouve au pied de ce tremplin moderne.

La Patrie, dimanche le 8 mars 1959, p.141.


La naissance du hockey

Par Paul Foisy
en collaboration avec Donald Guay

Le hockey sur glace est pratiqué en tant que sport depuis 134 ans. Il faut remonter le temps et se fier aux témoignages les plus exacts possibles pour retracer les fondements de notre sport national. Il existe différentes thèses sur les origines du hockey. Certains affirment que le hockey provient de Windsor en Nouvelle-Écosse, d’autres parlent de Kingston, Ontario. Pourtant, tous soulignent l’importance du 3 mars 1875.

Photographie | Un match de hockey à la patinoire Victoria, Montréal, QC, photographie composite, 1893 | II-101415

Avant cette date, le hockey est pratiqué sous forme de jeu et non de sport. À partir du 3 mars 1875, des éléments viennent confirmer que le hockey est dorénavant pratiqué sous forme sportive. Afin de bien comprendre cette affirmation, nous devons définir ce qu’est le sport. Qu’est ce que le sport ? À quel moment une activité physique devient-elle un sport ?

L’historien Donald Guay, au terme d’une analyse conceptuelle, définit le sport de la façon suivante :

Le sport est une activité physique compétitive et amusante pratiquée en vue d’un enjeu selon des règles écrites et un esprit particulier, l’esprit sportif, fait d’équité, de désir de vaincre et de loyauté.

Ainsi, le hockey sur glace en tant que sport débute véritablement à Montréal, le 3 mars 1875. Du moins, la première partie de hockey publicisée se déroule cette journée-là et un article du journal montréalais The Gazette en témoigne :

« A game of Hockey will be played at the Victoria Skating Rink this evening, between two nines chosen from among the members. Good fun may be expected, as some of the players are reputed to be exceedingly expert at the game. Some fears have been expressed on the part of intending spectators that accidents were likely to occur through the ball flying about in too lively a manner, to the imminent danger of lookers on, but we understand that the game will be played with a flat circular piece of wood, thus preventing all danger of its leaving the surface of the ice.» (1)

Le lendemain, The Gazette publie un compte rendu de la joute :

« At the Rink last night a very large audience gathered to witness a novel contest on the ice. The game of hockey though much in vogue on the ice in New England and other parts of the United States, is not much known here, and in consequence the game of the last evening was looked foward to with great interest. Hockey is played usually with a ball, but last night, in order that no accident should happen, a flat block of wood was used, so that it should slide along the ice without rising, and thus going among the spectators to their discomfort. The game is like Lacrosse in on sense – the block having to go through flags placed about 8 feet apart in the same manner as the rubber ball – but in the main the old country game of shinty gives the best idea of hockey. The players last night were eighteen in member – nine of each side – and were as follows – Messrs Torrance (captain), Meagher, Potter, Golf, Barnston, Gardner, Griffio, Jarvis and Whitting. Creighton (captain), Campbell, Campbell, Esdaile, Joseph, Henshaw, Chapman, Powell and Clouston. The match was as interesting and well-contested affair, the efforts of the players exciting much merriment as they wheeled and dodged each other, and notwith-standing the brillant play of Captain Creighton’s men carried the day, winning two games to the single of the Torrance nine. The game was concluded about haft-past nine, and spectators then adjourned well satisfied with the evening’s entertainment.» (2)




Ces deux textes témoignent de la première partie de hockey publicisée au Canada, mais il est évident qu’il ne s’agit pas de la toute première joute de hockey à être jouée à Montréal. En effet, le texte indique que les joueurs sont « expert at the game », mais on ne dispose d’aucun témoignage de la pratique du hockey sur glace dans sa forme sportive avant 1875. Toutefois, on sait que le « field hockey » sous forme de jeu était pratiqué sur glace avant cette date. (3) Les toutes premières parties de « hockey on ice » seraient une version sur glace du « field hockey » des Anglais.

Pour ce qui est de la soi-disant popularité du hockey sur glace en Nouvelle-Angleterre, dont fait mention le journaliste, aucun témoignage ne permet de la confirmer. Au contraire, en 1894, lorsque des étudiants américains de l’Université de Boston viennent jouer contre des clubs de hockey de Montréal, on constate qu’ils jouent encore avec une balle et non une rondelle. (4) La « canadian method of heavy body checking », c’est-à-dire le coup d’épaule, qui est autorisé par le règlement canadien, est aussi une révélation pour les Américains qui jouent sans contact corporel. (5) Selon les observateurs « the game looked more like shinney or the Irish game, hurley ». (6)

Selon l’auteur des deux textes cités, il s’agit d’un « novel contest on ice » et les détails que le journaliste prend la précaution de donner indiquent bien qu’il est en présence d’une nouvelle pratique corporelle inusitée, différente de celles qui sont connues. Pour aider ses lecteurs à comprendre le nouveau sport, il compare le hockey sur glace à la crosse que des anglophones de Montréal pratiquent depuis le début des années 1850 et au shinty des Écossais. Le fait que le hockey sur glace soit comparé à d’autres pratiques corporelles indique bien qu’il est différent et perçu comme tel.

Pour la première fois, le hockey sur glace se joue à l’intérieur, sur une patinoire aux dimensions fixes et moins grandes que les surfaces gelées du fleuve, des rivières et des lacs où se pratiquait le hockey sous forme de jeu avant 1875. Le fait de jouer à l’intérieur a pour conséquence de limiter l’aire de jeu et de réduire le nombre de joueurs à neuf puis à sept et finalement à six de chaque côté, alors que les autres jeux extérieurs, le bandy et le field hockey des Anglais, le shinty des Écossais et le hurling des Irlandais ont tous un plus grand nombre de joueurs par équipe (plus de dix).

Si les Anglo-Canadiens jouent au hockey à l’intérieur, c’est que l’hiver perturbe leur sociabilité et les incommode grandement. Aussi, dès le milieu du XIXe siècle, ils conçoivent et aménagent des lieux pour se divertir à l’abri du temps hivernal, dans un confort conforme à leur niveau et genre de vie. En 1851, on bâtit le Skating Club House à Québec; en 1862, le Victoria Skating Rink à Montréal; En 1870, le Thistle Curling Club à Montréal et en 1873, le Quebec Skating Rink. C’est ce qui explique aussi, du moins en partie, qu’ils délaissent leurs jeux traditionnels pratiqués à l’extérieur sur de grandes surfaces glacées.

Pour la première fois aussi, il convient de le souligner, la presse parle explicitement de « hockey on ice ». Le mot est évidemment emprunté par analogie au hockey sur gazon (field hockey) pratiqué d’abord par les Anglais sous forme de jeu, puis de sport à partir de 1875. Cette identification nominale désigne une réalité socio-culturelle nouvelle qui possède déjà suffisamment de caractères distinctifs pour être différenciée des autres pratiques corporelles alors connues.

Les descriptions des premières joutes de hockey sur glace de la fin des années 1870 contiennent suffisamment de renseignements pour qu’il nous soit possible de reconnaître que cette pratique corporelle a dès lors pris la forme sportive.

Le hockey sur glace est évidemment une activité physique. L’évidence du fait exclut la nécessité d’en faire la démonstration. C’est une activité physique de compétition entre deux équipes, les « opponents » (7) qui se rencontrent pour savoir qui est la meilleure. Chacune conteste à l’autre la suprématie. (8) Les adversaires se rencontrent pour le « fun » (9), mais sont « determined to win ». (10) Si chaque équipe se fait un « point of honour » (11) de vaincre, elle doit le faire en respectant des règles écrites empruntées au hockey sur gazon. (12) En effet, il faut que les adversaires acceptent les mêmes règles du jeu, sinon la rencontre est impossible. C’est ce qui est arrivé en 1880 alors que le Quebec Hockey Club n’a pu s’entendre avec le Victoria Hockey Club de Montréal sur les règles à suivre. (13)

Photographie | Graham Drinkwater et l'équipe de hockey des Victorias, Westmount, QC, vers 1895, copie réalisée avant 1963 | MP-0000.257.1

Ces règles écrites tranchent avec les conventions orales des jeux traditionnels collectifs qui doivent, pour se perpétuer, passer d’une génération à l’autre. Grâce à ces règles écrites, qui stabilisent le jeu, le hockey peut être diffusé sans le processus traditionnel qui oblige la présence d’initiés pour se perpétuer.

De plus, les joueurs manifestent un esprit particulier, l’esprit sportif qui étonne même le journaliste sportif du journal The Gazette : « During the match the best of humor was preserved, and the incidental knocks and scratches were given and taken with the most amasing courtesy.» (14)

Les équipes qui se mesurent sont des adversaires qui se valent, c’est-à-dire à peu près d’égale force. Entre 1875 et 1885, sur 25 joutes pour lesquelles le résultat est publié, 92 % des parties sont gagnées avec un écart de trois points ou moins. (15) Lorsque la Montreal Amateur Athletic Association (M.A.A.A.) bat le Montreal Football Club au compte de 6 à 1, les observateurs notent qu’elle était trop forte pour son adversaire. (16)

L’équité entre les concurrents est un des fondements de l’esprit sportif, car ils doivent avoir une équiprobabilité de vaincre pour que la victoire ait une valeur. Dans les jeux traditionnels, peu importe le calibre des joueurs, tous peuvent participer, car l’intérêt dominant n’est pas le résultat, mais le plaisir de jouer. Comme on le constate, il s’agit bien là d’une activité physique compétitive et amusante durant laquelle les joueurs veulent vaincre selon des règles écrites et un esprit particulier, l’esprit sportif.

Il est évident que le hockey sur glace n’a pas encore toutes les caractéristiques qui le particularisent actuellement, ni même à la fin du XIXe siècle, mais il est déjà suffisamment différent des autres jeux et sports pour être perçu comme tel par les observateurs contemporains. Les premières parties de hockey jouées à Montréal à la fin des années 1870 ne sont pas des événements isolés, mais s’inscrivent dans une continuité qui nous permet de suivre le processus de formation de ce sport à travers l’évolution de ses principaux éléments constitutifs. Il est donc possible de confirmer l’identification nominale du « hockey on ice » et ses caractéristiques comme sport, par l’étude de ses éléments et de sa technique qui permettent de dégager ce qui le distingue des autres jeux analogues.

Le hockey sur glace à 134 ans… Qu’on se le dise!

De grands extraits proviennent d’un texte de Donald Guay sur l’histoire du hockey au Québec. Nous remercions M. Guay pour sa précieuse collaboration.

Photo 1
Un match de hockey à la patinoire Victoria, Montréal, QC, photographie composite, 1893. William Notman & Son. 1893, 19e siècle.
Gélatine argentique
20.3 x 25.4 cm
Achat de l'Associated Screen News Ltd.
II-101415
© Musée McCord

Photo 2
J.G.A. Creighton (1850-1930). L'un des principaux membres du groupe d'amis à l'origine du hockey sur glace au milieu des années 1870 (APC).
S'il doit y avoir un "père du hockey", nul doute que Creighton figure en tête de liste. Source: coll. Donald Guay.

Photo 3
Graham Drinkwater et l'équipe de hockey des Victorias, Westmount, QC, vers 1895, copie réalisée avant 1963. Anonyme.
Vers 1895, 19e siècle.
Gélatine argentique
14 x 17 cm
Don de la succession de Mrs. Graham Drinkwater
MP-0000.257.1
© Musée McCord

(1) « Victoria Rink », The Gazette, 3 mars 1875, p.3.
(2) « Hockey », The Gazette, 4 mars 1875, p.3.
(3) « Hockey », The Gazette, 4 mars 1875, p.3. Le mot hockey est toutefois utilisé bien avant cette date. En effet, on le trouve dans des documents privés. En janvier 1843, le militaire anglais Arthur Henry Freeling note dans son journal : Began to skate this year, improved quickly and had great fun at hockey on the ice », Archives publiques du Canada, Arthur Henry Freeling Diary, MG24 F72. Ce court texte témoigne de la pratique du « field hockey » sur glace dans les années 1840.
(4) « American Hockeyists Coming », The Gazette, 6 décembre 1894, p.6.
(5) « To Night’s Hockey Match », The Gazette, 28 décembre 1894, p.6.
(6) « Something About Hockey », The Gazette 29 décembre 1894, p.6
(7) « Hockey », The Gazette, 29 mars 1876, p.4.
(8) « Hockey », The Gazette, 28 janvier 1877, p.3.
(9) « Hockey Match », The Gazette, 26 février 1877, p.3
(10) « The Hockey Matches », The Gazette, 27 janvier 1883, p.8.
(11) « The Hockey Matches », The Gazette, 7 février 1884, p.5.
(12) Les premiers règlements du hockey sur glace sont publiés dans le journal The Gazette, le 27 février 1877, sous le titre « The rules of the Game ».
(13) « Hockey », The Gazette, 13 février 1880, p.4.
(14) « Hockey », The Gazette, 2 février 1877, p.3.
(15) Vérification faite à partir des comptes rendus publiés dans The Gazette entre 1875 et 1885.
(16) « The Hockey Tournement », The Gazette, 29 janvier 1885, p.5.