samedi 20 octobre 2012

Éric Lucas



Le nom d'Éric Lucas est synonyme de classe, courage, ténacité, détermination. Un homme qui a toujours eu l'étoffe d'un champion.

Né à Montréal, le 29 mai 1971, Éric Lucas a présenté un dossier de 65 victoires et 19 défaites dans les rangs amateurs. Il espérait participer aux Jeux d'été de Barcelone en 1992, mais une défaite en finale du championnat canadien le força à précipiter son passage chez les professionnels. D'ailleurs son premier combat professionnel fut une victoire contre Errol Brown.
Moins deux ans après le début de sa carrière professionnelle, Lucas bat  Laurie Grosse pour remporter la couronne canadienne des poids super-moyens. Un autre succès pour Lucas, cette fois au niveau international, alors qu'il devient champion des mi-lourds de la Conférence continental des Amériques défaisant Mike Belcher. Le nom de Lucas est maintenant connu et respecté à travers le monde de la boxe.

Cette reconnaissance lui vaut deux affrontements contre des ténors de la boxe. Le 13 janvier 1996, il dispute le titre de poids mi-lourds contre le Français Fabrice Tiozzo, mais s'incline par décision. Cinq mois plus tard, le 15 juin 1996, il affronte Roy Jones Jr pour le titre des super poids moyens, mais perd par K.O. technique au douzième assaut. Dans la défaite, Lucas gagne le respect de tous.

Le 10 juillet 2001, Lucas remporte le titre de la WBC des super poids moyens grâce à un K.O. au septième round contre Glenn Catley. Il va défendre à trois reprises sa couronne de la WBC successivement contre Dingaan Thobela, Vinnie Pazienza et Omar Sheika. Le 5 avril 2003, il perdit par décision partagée le titre des super poids moyens de la WBC aux mains de l'Allemand Markus Beyer. Le 18 mars 2005, il devint champion des poids super-moyens de la Conférence continentale des Amériques.

En carrière, Lucas présente un dossier de 39 victoires (dont 15 par K-O), 8 défaites et 3 combats nuls.

Éric Lucas sera intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec, le 19 novembre prochain.
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Participez à notre concours. Il vous suffit d’écrire soit un témoignage, un souvenir ou une anecdote au sujet d’une des personnalités qui sera intronisée lors du Gala du 19 novembre. Un jury composé par le Panthéon des Sports du Québec s’occupera de choisir 6 textes gagnants parmi les textes publiés dans le Groupe du Panthéon des Sports

Prix à gagner
• Laissez-passer pour 2 pour le Gala (valeur de 175$ par billet donc 350$ pour la paire)
• Assister à la conférence de presse (en après-midi avant le gala)
• Remise de leur témoignage (encadré) à l’intronisé
• Photographie avec l’intronisé

Vous pourrez vous inscrire au concours jusqu’au 21 octobre. Bonne chance à tous, nous avons hâte de lire vos textes!

mercredi 17 octobre 2012

Jamie Salé et David Pelletier

David Pelletier, né à Sayabec le 22 novembre 1974, a débuté sa carrière en pratiquant autant les épreuves en couple qu'en solo. En couple, il fait d'abord équipe avec Julie Laporte, puis avec Allison Gaylor, avec qui il a participé aux championnats du monde en 1995 se classant en quinzième position. Pelletier fera équipe avec Gaylor jusqu'en 1997.
En juillet 1998, Pelletier débuta son association avec Jamie Salé, qui sera très fructueuse. Salé, une patineuse de l'Alberta, est venue à Saint-Léonard pour s'entraîner sous la direction de Richard Gauthier qui a la certitude qu'elle est LA patineuse idéale pour Pelletier. Ensemble, ils marqueront l'histoire du patinage artistique canadien et deviendront des célébrités internationales.

Ils furent vice-champions canadiens en 1999 et remportèrent trois titres aux championnats canadiens (2000, 2001, 2002). Aux championnats nationaux en 2000, ils méritèrent cinq notes parfaites de 6,0 grâce à leur célèbre programme libre, sur la musique de « Love Story », une première à cette compétition. Sur la scène internationale, leurs succès s'accumulèrent : deux médailles d'or aux championnats des quatre continents (2000, 2001), médaille d'argent au trophée Lalique (2000), deux médailles d'or à la compétition Skate Canada (2000, 2001) et trois médailles d'or à la compétition Skate America (1999, 2000, 2001). Aux championnats du monde, ils terminèrent quatrième en 2000 et remportèrent la médaille d'or en 2001.

Aux Jeux olympiques de Salt Lake City en 2002, ils gagnèrent la médaille d'or dans la controverse. Au terme de la compétition, Salé et Pelletier finirent en deuxième position. On découvrit que la juge française fut influencée pour favoriser le couple russe d'Elena Berezhnaya et d'Anton Sikharulidze. Afin de corriger cette situation, la Fédération internationale de patinage artistique décida d'attribuer au couple canadien une médaille d'or partagée avec les Russes. Suite aux Jeux olympiques, Salé et Pelletier devinrent des célébrités et ils passèrent dans les rangs professionnels.

Le duo Salé-Pelletier aura mérité plusieurs honneurs. En 2001, ils remportent le trophée Lou-Marsh. De plus, ils furent intronisés au Temple de la renommée de Skate Canada (2008), au Temple de la renommée olympique du Canada (2009) et au Temple de la renommée des sports du Canada (2012).

Jamie Salé et David Pelletier seront intronisés au Temple de la renommée des sports du Québec, le 19 novembre prochain.

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Participez à notre concours. Il vous suffit d’écrire soit un témoignage, un souvenir ou une anecdote au sujet d’une des personnalités qui sera intronisée lors du Gala du 19 novembre. Un jury composé par le Panthéon des Sports du Québec s’occupera de choisir 6 textes gagnants parmi les textes publiés dans le Groupe du Panthéon des Sports

Prix à gagner
• Laissez-passer pour 2 pour le Gala (valeur de 175$ par billet donc 350$ pour la paire)
• Assister à la conférence de presse (en après-midi avant le gala)
• Remise de leur témoignage (encadré) à l’intronisé
• Photographie avec l’intronisé

Vous pourrez vous inscrire au concours jusqu’au 21 octobre. Bonne chance à tous, nous avons hâte de lire vos textes!

lundi 15 octobre 2012

Rhona et Rhoda Wurtele



Elles sont des pionnières du ski alpin au Canada et même du sport féminin au pays. Elles ont ouvert la voie aux Nancy Greene, Linda Crutchfield, Anne Heggtveit. Grâce aux jumelles Wurtele, le ski alpin féminin est devenu une discipline bien en vue.

Rhoda, Lucile Wheeler et Rhona à Lake Placid en 1946
Rhoda et Rhona Wurtele sont nées à Saint-Lambert le 21 janvier 1922. Elles ont débuté à skier au mont Saint-Sauveur. D’ailleurs, c’est à cet endroit qu’elles vont initier et enseigner l’art du ski alpin à un grand nombre de jeunes filles pendant une quarantaine d’années.

Elles sont au sommet de leurs formes au cours des années 1940, mais elles doivent attendre jusqu’à 1948 à Saint Moritz pour participer aux Jeux d’hiver pour la première fois. Malheureusement, Rhoda, blessée à l’entraînement, ne participera à ces Jeux. Rhona, quant à elle, va terminer en 37e position de la descente malgré une fracture de la cheville subie en pleine course.

Quatre ans plus tard, aux Jeux olympiques d’Oslo en 1952, c’est Rhoda qui s’impose, terminant au neuvième rang du slalom géant et se classant 19e en slalom et 20e de la descente.

Nos deux intronisées dominent le ski alpin féminin au cours des années 1940 et 1950. Entre 1942 et 1956 Rhona monte 47 fois sur le podium (dont 36 victoires) en compétitions nationales et internationales, alors que Rhoda revendique 76 podiums (dont 58 triomphes) entre 1942 et 1959 lors d’épreues nationales et internationales.

Honorées à plusieurs reprises, les sœurs Wurtele furent intronisées au Temple de la renommée des musées du ski des Laurentides, au Temple de la renommée du misée du ski canadien ainsi qu’au U.S. National Ski Hall of Fame.

Rhoda et Rhona Wurtele seront intronisées au Temple de la renommée des sports du Québec, le 19 novembre prochain.

Pour en découvrir leur histoire fascinante, nous vous invitons à lire le livre « Sans limites : La vie exceptionnelle des jumelles Rhona et Rhoda Wurtele, Olympiennes et pionnières du ski au Canada » (http://www.twinski.com/index_fr.php)
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Participez à notre concours. Il vous suffit d’écrire soit un témoignage, un souvenir ou une anecdote au sujet d’une des personnalités qui sera intronisée lors du Gala du 19 novembre. Un jury composé par le Panthéon des Sports du Québec s’occupera de choisir 6 textes gagnants parmi les textes publiés dans le Groupe du Panthéon des Sports

Prix à gagner
• Laissez-passer pour 2 pour le Gala (valeur de 175$ par billet donc 350$ pour la paire)
• Assister à la conférence de presse (en après-midi avant le gala)
• Remise de leur témoignage (encadré) à l’intronisé
• Photographie avec l’intronisé

Vous pourrez vous inscrire au concours jusqu’au 21 octobre. Bonne chance à tous, nous avons hâte de lire vos textes!

mercredi 10 octobre 2012

Jacques Villeneuve

Il provient d'une grande famille de coureurs automobiles. Quand on se nomme Villeneuve, courir est dans notre sang. Son père est nul autre que Gilles Villeneuve et son oncle, également nommé Jacques, a été également un grand coureur. Ce n'est donc pas surprenant que Jacques Villeneuve ait choisi cette voie.

Né le 9 avril 1971 à Saint-Jean-sur-Richelieu, Jacques Villeneuve a fait ses débuts en sport automobile en Italie en 1989. Après trois années à courir en Italie, principalement en Formule 3, il prend la route du Japon en 1992 où il est vice-champion du circuit japonais de Formule 3. Il revient en Amérique du Nord en 1993 et il termine troisième du championnat de Formule Atlantique, ce qui a pavé son passage en série IndyCar.

En 1994, a sa première saison en IndyCar, il est nommé recrue de l'année et prend le sixième rang au classement final avec 94 points. Aux 500 Milles d'Indianapolis, Villeneuve, occupant la deuxième ligne sur la grille de départ, termine au deuxième rang de cette prestigieuse course. Le 11 septembre, il remporte sa première course, à Elkhart Lake, neuf ans après que son oncle y eut triomphé. Alors âgé de 23 ans, il était le troisième plus jeune pilote à gagner une course en IndyCar.

À sa deuxième saison en série IndyCar, Jacques Villeneuve est champion grâce à ses 173 points. En 1995, il remporte quatre courses et récolte six premières positions sur la grille de départ. Villeneuve amorce très bien la saison en remportant l'épreuve inaugurale à Miami. Puis c'est la consécration avec une victoire spectaculaire aux 500 Milles d'Indianapolis. Villeneuve triomphe aussi une deuxième fois à Elkhart Lake, puis à Cleveland. Au cours de cette saison de rêve, Villeneuve monte sept reprises sur le podium.

Ayant tout gagné en série IndyCar, Villeneuve passe en Formule 1 en 1996, se joignant à l'une des meilleures écuries du monde, Williams-Renault. Dès sa première course en Formule 1, Villeneuve s'impose, obtenant la première position de la grille de départ au Grand Prix d'Australie et terminant la course en deuxième position. Le 28 avril 1996, il remporte sa première course en Formule 1, le Grand Prix d'Europe disputé sur le circuit de Nurburgring. Villeneuve termina sa première saison en F1 à titre de vice-champion du monde avec 78 points et quatre victoires. De plus, il marqua des points lors de sept courses consécutives entre le 2 juin et le 25 août.

Favori pour le titre en 1997, Villeneuve obtient sept victoires et 87 points, mais il doit batailler jusqu'au dernier Grand Prix de la saison, celui d'Europe couru à Jerez, pour finalement être sacré champion devant l'Allemand Michael Schumacher.

Après trois saisons avec l'écurie Williams, Villeneuve se joignit à l'écurie British American Racing (BAR) en 1999, dont le patron était son gérant Craig Pollock. L'écurie BAR n'était pas du niveau des Ferrari, McLaren ou Williams et les performances de Villeneuve s'en ressentent. En carrière en F1, il a pris part à 165 courses, dont 11 victoires et 13 pole positions et il a amassé un total de 235 points.

En 2008, Villeneuve a participé aux 24 heures du Mans et son équipe s'est classé deuxième. La même année, il est champion aux 1 000 km de Spa sur Peugeot.

Récipiendaire du trophée Lionel-Conacher (1995, 1997) et du trophée Lou-Marsh (1995, 1997), Jacques Villeneuve sera intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec, le 19 novembre prochain. Il rejoindra son père qui fut intronisé en 1991.
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lundi 8 octobre 2012

Luc Robitaille



Peu de joueurs sélectionnés en neuvième ronde du repêchage accèdent à la Ligue nationale de hockey. Et bien, Luc Robitaille a non seulement réalisé son rêve de jouer dans la LNH, mais il a eu une longue et brillante carrière le menant au plus haut sommet.

Né à Montréal le 17 février 1966, Luc Robitaille a joué son hockey junior avec les Olympiques de Hull. Après sa première campagne avec les Olympiques, il était éligible au repêchage de la LNH ; il a dû attendre de longues heures avant qu’une équipe le choisisse. Ce sont finalement les Kings de Los Angeles qui appellent son nom au 171e rang! Il poursuivra sa carrière avec Hull pour deux autres saisons, évoluant sous la férule de Pat Burns. À sa dernière année junior en 1985-1986, Robitaille connait une saison de rêve ; il obtient 68 buts et 191 points en saison et ajoute 17 buts et 44 points en seulement 15 parties éliminatoires et mérite le trophée Guy-Lafleur à titre du joueur le plus utile à son équipe durant les séries éliminatoires. Il continue ses succès au tournoi de la coupe Memorial (8 buts et 13 points en 5 matchs), alors que les Olympiques se sont inclinés en finale.

L’année suivante, Luc Robitaille amorce sa carrière dans la LNH et les succès ne tardent pas ; 45 buts et 84 points ce qui lui vaut le trophée Calder à titre de recrue de l’année. Il devient rapidement la coqueluche des partisans des Kings et s’impose comme l’un des meilleurs ailiers gauches du circuit. Il atteindra le plateau des 40 buts à ses huit premières campagnes et celui des 100 points à quatre occasions. Au cours de la saison 1992-1993, Robitaille marqua 63 buts, établissant une nouvelle marque pour un ailier gauche.

Luc Robitaille aura joué 19 saisons dans la LNH avec Los Angeles, les Penguins de Pittsburgh, les Rangers de New York et les Red Wings de Detroit. Il a amassé 668 buts, 726 mentions d’aide et 1 394 points en 1 431 parties. Il a également ajouté 58 buts et 127 points en 159 matchs éliminatoires. Robitaille a aussi remporté la médaille d'argent au championnat du monde de hockey junior en 1986, la coupe Canada en 1991 et la médaille d'or au championnat du monde de hockey en 1994. Mais, sa plus belle victoire il l’a obtenu à 36 ans dans l’uniforme des Red Wings de Detroit alors qu’il a mis la main sur la coupe Stanley.

L’excellence de Robitaille se résume de cette façon : nommé joueur de l'année dans la Ligue canadienne de hockey et membre de la première équipe d’étoiles de la LHJMQ en 1986, membre de l’équipe d’étoiles des recrues de la LNH en 1987, cinq fois membre de la première équipe d’étoiles de la LNH (1988, 1989, 1990, 1991, 1993) et de la deuxième à trois occasions (1987, 1992, 2001). De plus, les Kings de Los Angeles ont retiré son chandail, le numéro 20 et les Olympiques de Hull ont aussi retiré son chandail, le numéro 15. En 2007, il était intronisé au Temple de la renommée de la LHJMQ, alors que le Temple de la renommée du hockey l’accueillait en 2009.

Au terme de la retraite comme joueur, Robitaille s’est joint au personnel de direction des Kings de Los Angeles, ce qui lui a permis de savourer une autre coupe Stanley au printemps 2012.

Luc Robitaille sera intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec, le 19 novembre prochain.
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Prix à gagner
• Laissez-passer pour 2 pour le Gala (valeur de 175$ par billet donc 350$ pour la paire)
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• Photographie avec l’intronisé

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