mardi 29 mai 2012

Rhéaume « Rocky » Brisebois

Dans deux jours, ça fera déjà 12 ans que l’ancien journaliste sportif Rhéaume «Rocky» Brisebois nous quittait.

Célèbre pour ses expressions très colorées comme « les conversations dans les abreuvoirs du voisinage », « la Flanelle » lorsqu’il était question des Canadiens ou « les Moineaux » à propos des Alouettes, Monsieur Brisebois est décédé le 31 mai 2000... le jour même des funérailles de son grand ami Maurice Richard.

Il a débuté sa carrière dans les médias écrits pour Le Canada, puis avec Le Devoir et il est devenu ensuite le secrétaire de route des Royaux de Montréal. Par la suite, il fait le saut à la radio.

Longtemps associé à la station CJMS, « Rocky » Brisebois a fait la description des parties de football, en plus de livrer ses commentaires quotidiens à différentes émissions. On n’est pas prêt d’oublier ses prix Orange et Citron qu’il décernait à sa façon bien à lui lors de l’émission Parlons Sports à CJMS.

Intègre, sans compromis et d’une très grande franchise, avouons que l’on on aurait aimé entendre ses commentaires sur la dernière saison de la « Flanelle »…

lundi 21 mai 2012

Nouvelles des Temples: Club de la médaille d'or

C’est le mercredi 23 mai que le Temple de la renommée du Club de la médaille d’or intronisera trois nouveaux membres : Guylaine Dumont, Richard Légaré et Pierre Harvey. L’événement se tiendra au Centre Antique, situé au 6086, rue Sherbrooke Est à Montréal.

Notons que Pierre Harvey fut admis au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec (1991), au Temple de la renommée du ski canadien (1992), au Temple de la renommée du cyclisme du Québec (1989) et au Temple de la renommée olympique du Canada (2006).

Voici une courte biographie de Pierre Harvey :

Avant de connaître du succès sur le circuit de la Coupe du monde en ski de fond, Pierre Harvey fait sa marque en cyclisme. À seize ans, il prend part à sa première compétition à vélo. Il gagne le tour de l’Abitibi en 1975 et l’année suivante, il remporte le championnat canadien. Sa détermination et sa persévérance l’amènent aux Jeux olympiques de Montréal où il termine 24e lors de l’épreuve individuelle sur route de 180 km. Il poursuit sur sa lancée et gagne une médaille d’argent lors des Jeux du Commonwealth en 1978. Deux ans plus tard, il est sélectionné sur l’équipe canadienne pour les Jeux de Moscou. Comme bien d’autres sacrifiés, il devient malgré lui, un des boucs émissaires du boycottage de ces Jeux par le Canada.

L’entraînement paie ses dividendes alors qu’il remporte le titre de champion canadien à sept reprises dans cette discipline. En dix participations au championnat, il récolte un total impressionnant de 31 médailles, dont 22 d’or, cinq d’argent et quatre de bronze. Au niveau international, il devient le premier Canadien à récolter des points en Coupe du monde.

Il prend part à 50 épreuves sur le circuit mondial. En mars 1987, il signe sa première victoire à Falun, en Suède, lors du 30 km en style libre. Il récidive au même endroit l’année suivante au 30 km classique et inscrit également une victoire en 50 km classique à Oslo en Norvège.

En 1984, il devient le premier Canadien à prendre part à deux olympiades la même année. Il participe alors aux Jeux d’hiver de Sarajevo et aux Jeux d’été de Los Angeles où il renoue pour la dernière fois avec le cyclisme sur route.

Les années 1987 et 1988 sont les plus satisfaisantes pour lui alors qu’il mérite respectivement la septième et sixième place au classement de la Coupe du monde. Défavorisé dans un sport trop souvent associé au dopage, il prononce le serment de l’athlète aux Jeux olympiques de Calgary où il prend part à quatre épreuves.

L’ingénieur originaire de Rimouski est nommé à deux reprises Athlète amateur par excellence au Québec (1981 et 1987) et Athlète par excellence en ski de fond par le Club Médaille d’or (1986 et 1987). Il reçoit également le prix Cinq Étoiles Seagram à titre d’athlète par excellence au Canada en 1987. La même année, il devient Lauréat du prix Maurice-Richard, attribué par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

Source : www.rds.ca/pantheon et Paul Foisy.

mardi 15 mai 2012

Mon expérience olympique en 5 questions

À l'occasion des Jeux de Londres, je vous invite à participer au projet « Mon expérience olympique en 5 questions » où vous pouvez poser des questions aux membres intronisés du Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec ayant participé aux Jeux olympiques d'été.

D’ici la fin du mois de mai, envoyez-moi vos questions et je choisirai les plus pertinentes lorsque je vais rencontrer nos grands Olympiens. Et de la fin juin jusqu'aux cérémonies d'ouverture des Jeux de Londres, vous pourrez lire plusieurs billets (publiés sur www.legrandclub.rds.ca) à chaque semaine alors que nos grands champions répondront à vos questions.

Vous voulez savoir c'est comment de participer aux cérémonies d'ouverture ou comment nos Olympiens occupaient leurs temps libres dans le village olympique, demandez-le à nos grands champions.

Tous ensemble pour que vive notre histoire olympique.

Au plaisir de vous lire chers amis blogueurs.

Monsieur Panthéon.

lundi 7 mai 2012

Bonne fête à Claude Raymond

Bonne fête à notre grand champion et grand ambassadeur de baseball M. Claude Raymond qui célèbre en ce 7 mai son 75e anniversaire de naissance.

Voici une courte biographie de Claude Raymond :

Claude Raymond fait partie du groupe très restreint d’athlètes québécois et canadiens qui ont fait leur marque dans les ligues majeures de baseball.

Au monticule, l’artilleur droitier affiche un contrôle remarquable, lançant des prises à volonté et démontrant ténacité et désir de vaincre. À 15 ans, il est déjà un phénomène du baseball amateur, surtout lorsqu’il rejoint l’équipe de Villeray avec des joueurs plus âgés que lui. Le dépisteur Rolland Gladu des Braves de Milwaukee découvre son talent et lui fait signer un contrat en 1955.

De 1955 à 1958, il évolue dans le réseau des clubs-écoles des Braves sur la côte de la Floride avant d’être repêché par les White Sox de Chicago en décembre 1958. Avec cette équipe, il fera ses débuts dans les majeures l’année suivante. Il retourne avec les Braves en 1959 et cette fois, fait partie du club majeur à Milwaukee de 1961 à 1963.

Celui qui est surnommé « Frenchy » en raison de ses origines canadiennes-françaises, s’illustre ensuite avec Houston pendant quatre ans. Au milieu de la saison 1966, alors spécialiste de la courte relève, il affiche la meilleure moyenne du baseball majeur et sera sélectionné comme représentant de son équipe pour la partie des Étoiles. Les Braves, déménagés à Atlanta, feront son acquisition de Houston le 15 juin 1967. Le 16 mai 1969, à sa première apparition au parc Jarry à Montréal comme porte-couleurs des Braves, il reçoit une ovation monstre de la part de la foule.

Les espoirs des partisans des Expos sont comblés le 19 août 1969 lorsque Claude Raymond devient le premier Québécois et Canadien à porter l’uniforme des Expos et à occuper le poste de lanceur droitier. Le fameux numéro 16 sera l’as releveur de l’équipe pendant trois saisons, s’illustrant particulièrement en 1970 avec 23 victoires protégées, éclipsant ainsi sa propre marque de 19 en carrière inscrite avec les Astros de Houston en 1966.

Sa carrière de lanceur prend fin à la fin de la saison 1971. Il devient ensuite analyste des parties des Expos à la radio (1973-1984) puis à la télévision (1985-2001). En 2002, Oscar Minaya, le directeur général des Expos, lui offre un poste d’instructeur qu’il conservera jusqu’à la fin du club. Le 29 septembre 2004, lors de la dernière partie des Expos, il sera le dernier à quitter le terrain, saluant les partisans au nom de l’organisation.

En1984, il est intronisé au Temple de la renommée du baseball canadien. Vingt et un ans plus tard, il devient membre du Panthéon des sports canadiens.

Après sa retraite du baseball, son plus ardent désir fut d’aider la jeunesse. En plus de contribuer au développement du baseball par la présentation de clinique de perfectionnement un peu partout au Québec, il met sur pied le Fonds Claude-Raymond en 1971. Depuis sa création, le Fonds à remis plus d’un million de dollars afin de venir en aide aux jeunes de la Montérégie.
En 1992, lors de son intronisation au Temple de la renommée des sports du Québec, Claude Raymond affirmait : « C’est le plus grand honneur de ma vie… encore plus que lors de ma participation au match des étoiles du baseball majeur en 1966! Quand j’ai pris le train à la gare Windsor pour entreprendre ma carrière dans le baseball professionnel aux États-Unis, le Canadien de Montréal était à bord, se dirigeant vers Boston. C’était la fois où Maurice Richard avait été suspendu pour le reste de la saison ainsi que pour les séries éliminatoires. Le Rocket, Doug Harvey, Dickie Moore, Jean Béliveau et Bernard Geoffrion m’avaient souhaité bonne chance dans mon aventure, ainsi que Ronald Piché et Yvan Dubois qui m’accompagnaient. Qui aurait pensé que, près de 40 ans plus tard, je me retrouverais à la même soirée que Béliveau, également intronisé au Panthéon des sports du Québec? ».

Source : http://www.rds.ca/pantheon/chroniques/204830.html

mercredi 2 mai 2012

Surin et Leblanc intronisés au Temple de la renommée d'Athlétisme Canada

Le 30 avril on a annoncé les 10 nouveaux membres qui seront intronisés au Temple de la renommée d’Athlétisme Canada. Parmi ces personnalités on retrouve trois membres du Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec. Il s’agit de Myrtle Cook, Guillaume Leblanc et Bruny Surin. Les autres personnalités intronisées sont : Charmaine Crooks, Harry Jerome, Milt Ottey, David Steen, Fred Foot (catégorie entraîneur), Lyle Sanderson (catégorie entraîneur), Bob Adams (catégorie bâtisseur). La cérémonie d’intronisation aura lieu le 29 juin dans le cadre des essais olympiques.

MYRTLE COOK:

Dès l’âge de 15 ans, elle devint membre de l’équipe nationale féminine d’athlétisme et elle fut l’une des premières Canadiennes à participer à des compétitions internationales. À l’occasion des qualifications olympiques pour les Jeux d’Amsterdam en 1928, Cook établit un record mondial de 12,0 secondes au 100 mètres. Elle fut membre du relais 400 mètres qui remporta la médaille d’or aux Jeux d’Amsterdam. Cook continua sa carrière en athlétisme jusqu’en 1931 et elle fut détentrice de plusieurs records nationaux et internationaux au 60 mètres et au 100 mètres.

Intronisée au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec (1974).

GUILLAUME LEBLANC:

Il participa aux Jeux olympiques à trois occasions (1984, 1988 et 1992) et il fut médaillé d’argent au 20 km marche. Il fut également médaillé de bronze sur 30 km aux Jeux du Commonwealth de Brisbane en 1982, médaillé d’or sur 20 km aux Jeux universitaires en 1983, médaillé de bronze (20 km) aux Jeux universitaires de 1985, médaillé d’argent (30 km) aux Jeux du Commonwealth d’Édimbourg en 1986, médaillé d’or (20 km) aux Jeux de la Francophonie de 198 et médaillé d’or (30 km) aux Jeux du Commonwealth d’Auckland en 1990.

Intronisé au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec (2006).

BRUNY SURIN:

Quatrième au 100 mètres, à cinq centièmes de seconde de la médaille de bronze aux Jeux olympiques de Barcelone en 1992. Médaillé d’or aux championnats du monde d’athlétisme en salle en 1993 et 1995. Médaillé d’argent au 100 mètres et médaillé d’or au relais 400 mètres aux championnats du monde d’athlétisme en 1995. Médaillé d’or au relais 400 mètres aux Jeux olympiques d’Atlanta en 1996. Aux championnats du monde d’athlétisme en 1997, il a obtenu la médaille d’or au relais 400 mètres. Il fut médaillé d’argent au 100 mètres aux championnats du monde en 1999 avec un chrono de 9,84, son meilleur temps à vie.

Intronisé au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec (2004) et au Temple de la renommée olympique du Canada (2004).

CHARMAINE CROOKS:

Membre de l’équipe nationale pendant 17 années, elle a participé aux Jeux olympique de 1984 à 1996. Médaillée de bronze au relais 4 x 400 mètres aux Jeux de Los Angeles en 1984. Elle fut la première Canadienne courir le 800 mètres en moins de 2 minutes. Elle a eu l’honneur d’être le porte-drapeau du Canada lors des cérémonies d’ouverture des Jeux d’Atlanta en 1996. Au cours de sa carrière, elle a remporté trois médailles aux Jeux panaméricains et deux médailles aux Jeux du Commonwealth.

HARRY JEROME:

Il a participé aux Jeux olympiques à trois reprises (1960, 1964 et 1968), obtenant une médaille de bronze au 100 mètres à Tokyo en 1964. Médaillé d’or aux Jeux du Commonwealth en 1966 et aux Jeux panaméricains en 1967. Il a détenu sept records mondiaux au cours de sa carrière et il fut le seul athlète à avoir détenu simultanément les records mondiaux au 100 verges et au 100 mètres.

MILT OTTEY:

Huit fois champion canadien du saut en hauteur, son record personnel est de 2,33 mètres. Double médaillé d’or aux Jeux du Commonwealth (1982, 1986), il fut classé numéro un au monde en 1982. Il s’est classé sixième aux Jeux olympiques de Los Angeles en 1984.

DAVID STEEN:

Il fut le premier Canadien à franchir la barre des 8 000 points au décathlon. Médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Séoul en 1988 et médaillé d’or aux Jeux panaméricains en 1983.

FRED FOOT:

Un des grands entraîneurs canadiens, il a développé plusieurs grands champions comme Bill Crothers, Bruce Kidd et George Sheppard au cours des années 1950 et 1960. Promu entraîneur-chef de l’équipe olympique canadienne d’athlétisme en 1956. Des Jeux olympiques de Londres en 1948 jusqu’à ceux de Los Angeles en 1984, au moins un membre de l’équipe canadienne d’athlétisme fut développé par Foot.

LYLE SANDERSON:

Il a une longue carrière sur la scène internationale puisqu’il fut membre du personnel d’entraîneurs canadiens de 54 équipes nationales d’Athlétisme Canada, dont trois Jeux olympiques (1976, 1980 et 1984) et deux championnats mondiaux (1993 et 2001). Double récipiendaire du titre de l’entraîneur de l’année de l’Association canadienne d’athlétisme (1977 et 1979). Il fut l’entraîneur de Diane Jones-Konihowski et Joanne McTaggart.

BOB ADAMS:

Il a été impliqué dans le monde de l’athlétisme canadien pendant plusieurs décennies à titre d’athlète (il termina au 19e rang du décathlon aux Jeux olympiques d’Helsinki en 1952), entraîneur, officiel et bâtisseur. Nommé entraîneur-chef de l’équipe canadienne des Jeux du Commonwealth en 1958 et aux Jeux olympiques de Tokyo en 1964. Nommé juge en chef du saut à la perche aux Jeux olympiques de Montréal en 1976. Membre fondateur du Saskatoon Track and Field Club.