jeudi 30 avril 2009

Le Tour du Saint-Laurent, édition 1964 (1)

Par Paul Foisy

Depuis plusieurs années, le cycliste est devenu un loisir par excellence. Mais cette activité physique est également pratiquée en tant que sport, où la compétition est à l’honneur afin de déterminer le meilleur de tous. Le Tour du Saint-Laurent en est un exemple.

Au début des années 1950, Yvon Guillou, nouvellement arrivé de Bretagne, manifeste le désir d’organiser une classique cycliste selon des critères semblables au Tour de France. En 1954 le projet voit le jour lors de la tenue de la première édition du Tour du Saint-Laurent. Au fil des années, cette épreuve prendra de l’ampleur et deviendra une compétition de calibre internationale. M. Guillou fut d’ailleurs intronisé au Temple de la Renommée du cyclisme québécois en 1989.


Photo: Centre d'histoire de Saint-Hyacinthe.

En regardant de plus près la présentation du Tour du Saint-Laurent 1964, nous sommes un peu plus en mesure de comprendre toute l’organisation que nécessite un tel événement, tout en nous faisant une idée plus précise de l’histoire du cyclisme au Québec.

À la lecture des journaux d’époque, on constate rapidement que cette compétition est perçue comme un gros événement que l’on compare au Carnaval de Québec. Pour mener à bien la réussite de la course, une vaste organisation est mise sur pied.

Le plus haut responsable de l’organisation est le Lieutenant-colonel Paul Vachon qui assure la présidence du Tour. À ses côtés, André Vaillant en est le coordonnateur. La préparation demande du temps, beaucoup de déplacements et elle amène Vaillant en Europe où il rencontre quatorze fédérations cyclistes. Le voyage porte fruits, car il réussit à obtenir la participation de la France pour une première fois : « Autant par sa brillante renommée de ses grandes vedettes du vélo que par celle de son fameux Tour de France, le pays de nos ancêtres s’est taillé une réputation mondiale sur la scène du cyclisme et le président du Tour du Saint-Laurent de 1964 peut considérer à juste titre comme une victoire personnelle la venue des athlètes français ». (1)


Photo:Le Lieutenant-colonel honoraire Paul Vachon,président du Tour du Saint-Laurent 1964. Source: Biographies Canadiennes Françaises. J.A. Fortin éditeur, 1965.

Les équipes

En plus de l’équipe française, plusieurs pays européens participent à la course : la Pologne, la Belgique, l’Allemagne de l’Ouest, la Russie, l’Autriche, la Hollande, la Suisse, l’Italie l’Angleterre et la Yougoslavie. Un pays nord-africain, la Tunisie, est aussi présent. À toutes ces équipes d’outre-mer, il faut ajouter des formations nord-américaines telles le Canada, le Québec et l’Ontario.

En tout, plus de 81 concurrents prennent le départ de la course la plus longue de l’histoire du Tour. Les coureurs doivent franchir plus de 1500 milles répartis sur seize étapes du 26 juillet au 9 août.

L’équipe canadienne

Voici la composition de l’équipe canadienne telle que publiée dans les pages du journal Le Clairon de Saint-Hyacinthe, le 23 juillet 1964 : «Sélectionnés grâce à leurs performances accomplies dans la rude épreuve Québec-La Malbaie, ils forment un quatuor jeune et très entreprenant qui peut causer des sensations. Ces porte-couleurs du Canada sont le québécois Jean Garon, les Montréalais Jacques Lepage et Aurelio Battelio et l’Ontarien Jos Jones. Les trois premiers possèdent une longue expérience du « tour » et ont pris part à diverses grandes confrontations internationales en France, en Amérique du Sud et même en Australie ».

C’est la plus puissante équipe canadienne jamais formée à participer au tour. Leur directeur technique est Doug Perron. Il ne faut pas se surprendre si certains membres de cette équipe ont connu une belle carrière de cycliste. À preuve, Jean Garon a été intronisé au Temple de la Renommée du cyclisme québécois en 1986, tandis que Jacques Lepage le fut en 1994.

(1) La France au Tour du Saint-Laurent. Le Soleil, 10 juillet 1964.

À suivre…

lundi 27 avril 2009

Le Musée des sports du Québec (1)

Par Paul Foisy

Le Panthéon des Sports du Québec s'emploie depuis 1990 à inscrire le sport dans la tradition et l'histoire du Québec. Connaître, préserver et diffuser notre histoire sportive constituent d'importants objectifs à réaliser et sur lesquels reposera également la pérennité de l'institution. Les activités de reconnaissance des personnalités sportives, tout en étant indispensables à la mémoire collective, ne sont pas suffisantes. Il est urgent d’agir afin que le Québec se dote d’un Musée des sports.

Nous vous invitons à parcourir ce premier article sur le Musée des sports du Québec à l’adresse suivante : http://www.rds.ca/pantheon/pantheon_musee.html

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La Fondation Bruny Surin : Nouveau partenaire de la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec

Lors de son cocktail printanier annuel, tenu le 21 avril à la Brasserie Molson, la Fondation de l’athlète d’excellence, annonça un nouveau partenariat avec la Fondation Bruny Surin, mise sur pied par le champion olympique au relais 4x100 m des Jeux olympiques d’Atlanta en 1996.

Bruny Surin, intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec en 2004 à confirmer que la Fondation Bruny Surin investira un montant de 33 000$ sur 3 ans, à raison de 11 000$ par année, dans le but d’octroyer des bourses à de jeunes étudiants-athlètes et de les appuyer dans leurs cheminements sportif et académique.

« Je suis très heureux que la Fondation Bruny Surin puisse joindre le programme de parrainage de la Fondation de l’athlète d’excellence. Nous partageons les mêmes objectifs et nous voulons intervenir tôt dans la carrière de nos jeunes athlètes québécois pour réellement faire une différence. Nous nous assurons également d’un suivi personnalisé auprès des athlètes favorisant ainsi leur plein épanouissement », affirme Bruny.

Les cinq premiers boursiers du programme de parrainage de la Fondation Bruny Surin sont Ariane Beaumont-Courteau en athlétisme et François Hogan en triathlon qui ont reçu une bourse de 2 500$. Nirra Fields en basket-ball, Clémence Paiement en athlétisme et Vincent Riendeau en plongeon, ont mis la main sur une bourse de 1 500$.

Fondation de l’athlète d’excellence : http://www.faeq.com/go/faeq/3354/fr/DesktopDefault.aspx

Fondation Bruny Surin :
http://www.fondationbrunysurin.ca/

Photo: Remise de bourses de la Fondation Bruny Surin du 21 avril 2009. 5 jeunes athlètes se partagent 11 000 $ en bourses. Source: Normand Huberdeau, site de la Fondation de l'athlète d'excellence.

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Otis Grant, motivateur

Après une carrière fructueuse à la boxe, Otis Grant, intronisé en 2008, devient conférencier. Le 17 avril dernier, le nouveau motivateur livrait sa première conférence devant des gens du Groupe financier Investors à Saint-Laurent. Selon Herb Zurkowsky, du journal The Gazette, son message est simple et direct: " Don’t give up in these times of financial uncertainty. His pugilistic career and, more importantly, recovery from the near-fatal collision, taught him about overcoming adversity, although robbing him of four years when he was in his prime and might have earned lucrative purses."

Il faut dire que lors de son intronisation au Temple de la renommée des sports du Québec en novembre 2008, Otis Grant à connu un réel succès auprès de l’assistance lorsqu’il a prononcé son discours de remerciement. Nous lui souhaitons bon succès dans sa nouvelle carrière!

L’article de Herb Zurkowsky :
http://www.montrealgazette.com/Grant+masters+sweet+science+motivational+speaking/1532050/story.html
Photo: Pierre Y. Pelletier, collection Panthéon. Vincent Dumas de Diobri Gestion Marketing en compagnie d'Otis Grant lors du gala d'intronisation 2008.

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Peter Dalla Riva à la collecte de sang des Alouettes

Le 23 avril dernier, les Alouettes de Montréal et Molson invitaient la population à venir faire un don de sang à l’occasion de leur collecte de sang annuelle. Organisée en collaboration avec Héma-Québec, la collecte a eu lieu à la salle John-Molson à la brasserie Molson.

Au cours de la journée, plusieurs joueurs actuels et anciens des Alouettes, dont Éric Lapointe, président des Anciens Alouettes, et Peter Dalla Riva, en compagnie des cheerleaders et de la mascotte Touché, se sont relayés pour remercier les donneurs de leur générosité.

Le porte-parole des Alouettes, le maraudeur Étienne Boulay, ainsi que Monique Dépatie, chef des relations communautaires et dons corporatifs chez Molson, étaient également sur place pour accorder des entrevues tout au long de la journée.

Les Alouettes de Montréal
http://fr.montrealalouettes.com/

Photo: http://blog.molson.com/community/2008/04/30/molson-and-montreal-alouettes-annual-blood-drive/

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Bilan du siècle

1 mai 1963 : Annonce de la retraite de l'ailier gauche Dickie Moore

À l'âge de 32 ans, l'ailier gauche Dickie Moore, un vétéran du Canadien de Montréal qui a participé à six conquêtes de la coupe Stanley, dont cinq consécutives entre 1956 et 1960, annonce sa retraite du hockey professionnel.

Au cours des 664 parties qu'il a disputées dans l'uniforme tricolore, Moore a marqué 254 buts. Champion pointeur de la Ligue nationale de hockey (LNH) en 1958 et 1959, il détiendra le record pour le plus grand nombre de points en une saison, 96, de 1959 à 1966. L'éventualité d'un échange à une autre équipe de la LNH aurait eu une influence sur sa décision de se retirer : «Je savais qu'éventuellement un jour viendrait alors qu'il me faudrait prendre ma retraite. Dans les circonstances, je crois que c'est mon tour. Je préférais terminer ma carrière comme joueur du Canadien.» Après une saison d'inactivité, Dickie Moore poursuivra sa carrière avec les Maple Leafs de Toronto en 1964-65, avant d'effectuer un dernier retour en 1967-68 avec une équipe de l'expansion, les Blues de Saint-Louis.

Bilan du Siècle/ Université de Sherbrooke: http://bilan.usherbrooke.ca/

Photo: http://bigtallscards.com/images/cards/pc/05-dm-lccs.gif

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Éphémérides sportives
Recueillies par Daniel Papillon

Il y a 100 ans…

Un briseur de fer
Joachim Dion s’amuse à briser, avec ses dents, des fiches en fer


Dans le cours de notre vie de journaliste, il nous est donné de voir toutes sortes de choses plus surprenantes les unes que les autres. On voit avaler des sabres, engloutir comme déjeuner épingles et clous, broyer du verre, jongler avec du charbon en feu et que d’autres merveilles … Vendredi le téléphone nous appelait chez M. Michaud, restaurateur de la rue Ste-Catherine. Une surprise nous y attendait. Un jeune canayen, bâti en athlète, s’amusait à étonner les spectateurs en brisant avec ses dents des fiches en fer forgé.

Nos gravures montrent la façon dont M. Dion, c’est le nom du possesseur de cette mâchoire redoutable, s’y prend pour briser comme une têtée de paille, des fiches que des hommes réputés forts ne peuvent plier avec leurs mains. Plusieurs médecins sont allés voir cet athlète extraordinaire et ont pu constater la puissance de son cou. Dion qui est tout jeune, il n’a que 22 ans, travaille dans les chantiers depuis quelques années.

( … ) Dion donnera plusieurs exhibitions cette semaine. Nous conseillons aux amateurs de tours de force, d’aller le voir. Il n’y a pas de supercherie.

La Patrie, lundi le 3 mai 1909, p.2.

Il y a 50 ans …

Aurons-nous finalement notre stade municipal de baseball ?

La nouvelle annonçant le prolongement du bail des Royaux jusqu’à la fin de la saison 1960 n’a pas surpris personne. Il était entendu que les Royaux utiliseraient le stade Hector Racine l’an prochain. Ce qui intéresse les nombreux amateurs de baseball présentement c’est le projet d’un stade municipal que la Ville construirait au Centre sportif ou dans les environs.

Il y a déjà cinq ans, un conseiller municipal avait proposé que Concordia devance Toronto dans la construction d’un immense stade qui pourrait permettre à Montréal la présentation des Jeux Olympiques, des Jeux de l’Empire, d’un club de baseball majeur et quoi encore.

La question de cet immense stade a fait le sujet de nombreux commentaires et de plusieurs discussions à l’hôtel de ville. On devait faire du Centre sportif (ce terrain situé à l’angle du boulevard Pie IX et de la rue Sherbrooke) quelque chose d’unique au monde.

Les architectes-paysagistes de New York, Clarke et Rapuano, ont dressé les plans généraux du projet. Ils ont rapporté à leurs auteurs le premier prix de la Société américaine des architectes-paysagistes.

Ce Centre sportif, dans son plan d’ensemble, doit comprendre un stade pouvant accommoder 80 000 personnes, un terrain de stationnement, un aréna, une piscine intérieure, une piscine extérieure, un théâtre en plein-air, un centre récréatif, un gymnase devant servir à la police, etc.
Le Petit Journal, dimanche le 3 mai 1959, p.143.

lundi 20 avril 2009

Gilles Villeneuve (1950-1982)

Par Paul Foisy

Récemment, les journaux publiaient une information concernant le possible retour du Grand-Prix de Montréal au calendrier de la Formule 1. Il n’en fallait pas plus pour mettre en vedette le pilote Gilles Villeneuve, intronisé au Panthéon des sports du Québec en 1991.



Nous vous invitons à consulter sa biographie à l’adresse suivante :
http://www.rds.ca/pantheon/chroniques/204815.html

De plus, en octobre dernier, l’historien Serge Gaudreau publiait sur notre site un papier très intéressant à propos de la première victoire du « piccolo canadese » à Montréal en 1978.

Voyez cette série de texte de Serge Gaudreau
Partie 1 : http://www.rds.ca/pantheon/chroniques/260921.html
Partie 2 : http://www.rds.ca/pantheon/chroniques/260922.html
Partie 3 : http://www.rds.ca/pantheon/chroniques/260923.html

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L’exposition « La pédale au fond » à Trois-Rivières

Parlant de Gilles Villeneuve, les amateurs de sport automobile sont conviés au Musée québécois de culture populaire à Trois-Rivières où se déroule une exposition consacrée au 40e anniversaire du Grand-Prix automobile de Trois-Rivières.


Dans cette exposition, le visiteur découvre la particularité de ce circuit urbain unique en Amérique, son évolution au fil des ans et l’appréciation qu’en font les pilotes. Un grand nombre de témoignages vidéo, photos et films d’archives viennent étoffer la rétrospective des 40 ans d’histoire de l’événement. Ainsi, organisateurs, amateurs et pilotes expliquent tour à tour l’importance du Grand Prix dans leur vie ou dans leur carrière. Le visiteur en apprend plus sur les séries de courses présentées au fil des différentes éditions ainsi que les pilotes qui y ont laissé leur marque.Le clou de l’exposition, en plus de la reconstitution de la Porte Duplessis, est sans nul doute la voiture que pilotait Gilles Villeneuve à sa première participation en formule Atlantique au Grand prix de Trois-Rivières en 1974, une authentique March 74.

Au Musée québécois de culture populaire du 13 mars 2009 au 9 janvier 2010.
http://www.culturepop.qc.ca/expositions/detail.php/f/31

Photo: Gilles Villeneuve au volant de sa March 1974.
http://www.museegillesvilleneuve.com/

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La coupe Stanley à Sutton !

Depuis quelques mois, le Musée des communications et d’histoire de Sutton présentait l’exposition « Les Canadiens passent par Sutton ». Le 17 et 18 avril, la coupe Stanley était à Sutton. Parmi les anciens du Canadien sur les lieux, il y avait entre autres les intronisés Émile Bouchard et Dickie Moore.


Photo: Janick Marois. Dickie Moore, Émile «Butch» Bouchard et son fils Pierre n'étaient pas peu fiers de toucher à nouveau la coupe Stanley.

Photo: http://canadienspassentparsutton.blogspot.com/

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Une exposition du photographe Bernard Brault

Le photographe Bernard Brault présente du 20 avril au 16 mai l’exposition « Quatre décennies des Canadiens » à l’hôtel Delta sur la rue Président-Kennedy à Montréal.

Les amateurs de hockey pourront admirer les plus belles photos de Bernard Brault prises des quatre dernières décennies: de Maurice «Le Rocket» Richard à Guy Lafleur, en passant par Patrick Roy et son retour jusqu’à Alex Kovalev. Bernard Brault cumule plus d’une trentaine d’années d’expérience et constitue un spécialiste de la photographie de sports. Son talent pour saisir l’émotion et l’action à travers ses photos lui a permis de recevoir de nombreux prix et mentions durant toute sa carrière (plus de 200 répartis sur 4 continents!). En 2007, il reçoit notamment le prix du Photographe Canadien de l’année en plus du prix de la meilleure photographie au Canada décerné par l’Association des photographes de presse du Canada.


Une série limitée des photographies est également à vendre au profit de la fondation de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont.

Pour un avant-goût de l’exposition :
http://www.montrealpassionphoto.ca/expositions/

Photo: Bernard Brault. Le gardien de but Jacques Plante, intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec en 1994.

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Bilan du siècle

20 avril 1958 : Conquête de la coupe Stanley par le Canadien de Montréal

Le Canadien de Montréal gagne la coupe Stanley en remportant la série finale qui l'oppose aux Bruins de Boston, quatre parties à deux. Le Canadien met un terme à la série en enlevant la sixième partie à Boston, le 20 avril 1958, par le pointage de 5-3.

En demi-finale, le Canadien avait disposé des Red Wings de Détroit quatre parties à zéro. Parmi les joueurs qui se sont distingués au cours de cette saison, soulignons les noms de Jean Béliveau, Doug Harvey, Henri Richard, du gardien Jacques Plante et du champion pointeur, Dickie Moore. Après une saison marquée par des blessures, le vétéran Maurice Richard connaît d'excellentes séries, marquant 11 buts en dix rencontres. Bernard Geoffrion, lui aussi éprouvé par les blessures, revient en force lors de la dernière partie de la finale en récoltant deux buts. Faisant allusion aux nombreuses absences avec lesquelles le Canadien a eu à composer au cours de l'année, Richard reconnaît d'ailleurs : «Je le répète, l'équipe de cette année a été celle qui, à ma connaissance, a fourni la meilleure performance en 16 ans.» Avec cette troisième conquête consécutive de la coupe Stanley, le Canadien égale le record de la Ligue nationale de hockey (LNH) réalisé par les Maple Leafs de Toronto entre 1947 et 1949.

23 avril 1918 : Présentation d'une grande compétition d'haltérophilie

Le sportif Léo Dandurand organise un grand tournoi d'haltérophilie au parc Sohmer. Six hommes forts de la province y participent, dont le gagnant, Hector Décarie.



Le 22, 23 et 25 avril 1918, Léo Dandurand organise un grand concours dans le but de réunir sur une même estrade les hommes les plus forts d'Amérique. Six haltérophiles sont au rendez-vous, dont Arthur Dandurand et l'ex-champion Hector Décarie. Présentée comme une ultime tentative pour structurer de façon sérieuse le sport de l'haltérophilie au Québec, la compétition connaît un succès modeste. Composée d'une série de tours déterminés à l'avance et acceptés par tous, la rencontre est couronnée par la victoire d’Hector Décarie, le soir du 23 avril. Deux soirs plus tard, Décarie et l'Américain Warren Travis donnent au public une autre démonstration de force fort appréciée. Malgré ses faiblesses, plusieurs espèrent que cette formule sera répétée et qu'elle permettra de mettre de l'ordre dans ce sport qui échappe à tout contrôle. Ce ne sera toutefois pas le cas.

Photo: Léo Dandurand
Source: http://www.hhof.com/

Source : Bilan du siècle/Université de Sherbrooke
http://bilan.usherbrooke.ca/

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Éphémérides sportives
Recueillies par Daniel Papillon

Honneur au Canadien
Henri Renaud un de nos compatriotes se couvre de gloire en gagnant la course de Marathon, à Boston


Boston – Henri Renaud, un Canadien-Français, a gagné hier, en cette ville, la fameuse course de Marathon du Patriotic Day. C’est la première fois, croyons-nous, qu’un athlète de cette nationalité remporte les honneurs dans une épreuve athlétique aussi importante.
Sous un soleil d’été et par une chaleur presque suffocante, Henri Renaud, un tisserand Canadien-Français, de Nashua, N.H., arrive bon premier dans la treizième course de Marathon du « Patriotic Day » organisée sous les auspices de l’Association Athlétique de Boston.

Pour accomplir cet exploit digne de mention, le vaillant athlète dû lutter des heures durant contre une pléiade de coureurs dont le nombre dépassait au départ 160. (…) en laissant la 25e place qu’il occupait vers le 12e mille, et en égarant sur son chemin et dans sa course à une allure endiablée tous ses adversaires, jusqu’à ce que, à deux milles du but de la course, augmentant encore son allure, il arriva à toute vitesse laissant à un mille derrière lui, son plus proche concurrent.

À cause de la chaleur intense, la course se termina en 2h. 53m. 36s..

La Patrie, mardi le 20 avril 1909, p.2.

Il y a 50 ans …


Geoffrion est le plus grand « money player »

Bert Olmstead a rendu hommage à Bernard Geoffrion au cours de la série finale de la Coupe Stanley, à Toronto. Après la quatrième joute de la série, que les Canadiens ont gagné 3 à 2, Olmstead a déclaré : « Nous ne sommes pas éliminés, mais il nous fallait gagner cette partie. C’est encore ce sacré Geoffrion qui a fait triompher les Canadiens ».


Et Olmstead continue : « Geoffrion est presque sorti de sa tombe l’an dernier pour être le grand responsable de la victoire du Tricolore. Heureusement, j’évoluais sur la même équipe que lui. Mais cette année, Bernard est mon adversaire et il souffre d’un malaise qui, normalement, aurait dû diminuer son efficacité. Vous avez vu ce qu’il vient de nous faire ? Et je vous assure que si le Tricolore gagne la coupe, Geoffrion sera encore l’étoile de la quatrième victoire.

Olmstead avait vu juste. La quatrième victoire a été remportée deux jours plus tard et c’est encore Boum-Boum qui en a été la grande vedette. (…) Geoffrion que plusieurs surnomment l’enfant terrible du hockey, a prouvé qu’il était peut-être le joueur le plus utile aux Canadiens dans les joutes importantes.

Le Petit Journal, dimanche le 26 avril 1959, p.141.

Photo: Bernard Geoffrion.
http://www.sports-labs.com/fr/html/joueurvie.asp?id=38

lundi 13 avril 2009

Gérard Côté (1913-1993)

Par Paul Foisy

Année après année, le Boston Athletic Association présente le marathon de Boston lors du troisième lundi d’avril. Cette grande course est le deuxième événement sportif d’une journée le plus médiatisé au monde. Dommage que les médias d’ici accordent peu d’attention à cette classique, car plusieurs Québécois se sont distingués lors de cette course. Parmi eux, Gérard Côté fut coiffé de la couronne de laurier à quatre reprises au cours des années 1940.



Consultez sa biographie à l’adresse suivante :

http://www.rds.ca/pantheon/chroniques/204815.html

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La coupe Stanley à Sutton !

Depuis quelques mois, le Musée des communications et d’histoire de Sutton présente l’exposition « Les Canadiens passent par Sutton ». Les organisateurs de l’exposition avec le « coach » Richard Leclerc derrière le banc invitent le public le 17 et 18 avril, car la coupe Stanley fera escale à Sutton en cette fin de semaine.

En plus de la coupe Stanley, l’exposition présente de nombreuses photos provenant de collections de certains anciens du Canadien tels Bob Fillion et Émile Bouchard. Dans une ambiance sympathique rappelant la « Ligue du vieux poêle », les visiteurs peuvent également regarder un vidéo d’une quinzaine de minutes où Émile Bouchard, Elmer Lach et quelques autres racontent la raison pour laquelle ils s’arrêtaient à Sutton lors de leur voyage.

Bravo aux organisateurs de cette exposition et n’oubliez pas, Ça sent la coupe à Sutton le 17 et 18 avril !

Photo: blogue les Canadiens passent par Sutton... en train
http://canadienspassentparsutton.blogspot.com/


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Bilan du siècle

14 avril 1931 : Conquête de la coupe Stanley par le Canadien de Montréal


Le Canadien de Montréal gagne la coupe Stanley en remportant la série finale qui l'oppose aux Black Hawks de Chicago, trois parties à deux. Le Canadien enlève la joute décisive, disputée le 14 avril, par la marque de 2-0.

En demi-finale, les Montréalais avaient triomphé des Bruins de Boston en cinq parties. C'est la première fois que le Canadien remporte deux victoires consécutives en finale de la coupe Stanley (1930, 1931). Parmi les joueurs de la formation montréalaise, on retrouve Howie Morenz , Aurèle Joliat et George Hainsworth. Cette victoire marque le début d'une longue série noire, le Canadien étant incapable d'accéder de nouveau à la finale de la Ligue nationale de hockey avant 1944.

18 avril 1959 : Conquête de la coupe Stanley par le Canadien de Montréal


Le Canadien de Montréal gagne la coupe Stanley en remportant la série finale qui l'oppose aux Maple Leafs de Toronto, quatre parties à une. Le Canadien enlève la joute finale, le 18 avril 1959, par la marque de 5-3.


En demi-finale, le Canadien avait disposé des Black Hawks de Chicago quatre parties à deux. Parmi les joueurs qui se sont distingués au cours de cette saison, soulignons les noms de Jean Béliveau, Doug Harvey, Bernard Geoffrion, du gardien Jacques Plante et du champion pointeur, Dickie Moore. Maurice Richard et Jean Béliveau étant tenus à l'écart du jeu par des blessures, c'est Marcel Bonin qui prend la relève dans les séries en enregistrant 10 buts. Cette quatrième conquête consécutive de la coupe Stanley constitue un nouveau record de la Ligue nationale de hockey (LNH).


Source : Bilan du siècle/Université de Sherbrooke
http://bilan.usherbrooke.ca/

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Éphémérides sportives
Recueillies par Daniel Papillon

Il y a 100 ans…

Les frères Saxon
On prétend qu’ils ont brisé les records de Louis Cyr au cours d’une exhibition donnée à New York hier soir.


On nous annonce de New York que les trois frères Saxon, des athlètes fameux, ont établi plusieurs records au Madison Square Garden. Tous les poids ont été dûment posés et trouvés de la pesanteur annoncée.

(…) Kurt Saxon leva de sa main droite un homme sur un haltère et un autre haltère de sa main gauche au-dessus de sa tête. Le total donnant une pesanteur de 260 livres, un record du monde.

Arthur Saxon leva de sa main droite une barre à sphères de 312 livres au-dessus de sa tête, établissant un record (?) du monde. La nouvelle ajoute que pendant 20 ans Louis Cyr a détenu ce record avec un dévissé, qui est bien différent de la façon dont Saxon a levé son poids.

(…) Barré et Décarie ont de la besogne devant eux pour lundi s’ils veulent établir leurs droits au titre de champions du monde.

La Patrie, mardi le 13 avril 1909, p.2


Il y a 50 ans…

L’homme-grenouille inaugure une nouvelle liaison postale, ce soir…

L’homme-grenouille, Louis Lourmais, qui plongera dans le St-Laurent de la pointe de l’île Ste-Hélène, à 6h., ce soir, pour mettre immédiatement le cap sur Québec, inaugurera à l’occasion de son exploit extraordinaire une nouvelle liaison postale au Canada alors que le maire de la métropole, l’hon. Sarto Fournier, lui confiera une lettre adressée au premier citoyen de la ville de Québec, l’hon. Wilfrid Hamel. Après s’être acquis une réputation enviable dans l’exploration sous-marine, voici que cet intrépide nageur deviendra le premier facteur marin de l’univers…

Le livre des marées que nous avons consulté précise que l’eau sera à son niveau le plus bas dans le port de Québec à 10h. 49m., dimanche soir, ce qui nous permet de croire que l’homme-grenouille qui envisage d’accoster vers cette heure à la plage de L’Anse-au-Foulon profitera au maximum de l’accroissement du courant de la marée descendante durant les dernières heures de sa randonnée. On estime qu’à certains moments les eaux du fleuve se déplaceront à la vitesse de 7 à 8 nœuds, soit aux environs de 8 milles à l’heure.

(…) Nous rappelons que le facteur des mers effectuera sa traversée en surface car il lui serait impossible de se diriger dans les profondeurs du grand fleuve dont la transparence de ses eaux est aussi claire qu’une soupe aux pois, selon la propre affirmation de nageur.

L’Action Catholique, vendredi le 17 avril 1959, p.13.

lundi 6 avril 2009

Curling… ou le jeu de galet

Par Paul Foisy

En ce début de printemps, alors que se déroulait le championnat provincial de curling mixte à Sorel la semaine dernière, il serait intéressant de vous présenter le livre de Pierre Richard sur l’histoire du curling au Québec.

Le livre de Pierre Richard, intitulé Curling… ou jeu de galet, a été publié chez L’Harmattan en 2007. Dans cet ouvrage exceptionnel, M. Richard trace le portrait du développent de ce sport depuis près de 200 ans. À ma connaissance, il s’agit du premier volume couvrant toute l’histoire d’un sport au Québec. Véritable travail de moine, le livre est abondamment illustré et présente de nombreux tableaux.


Partant du début, avec la fondation du Montreal Curling Club en 1807, l’auteur fait découvrir les origines de ce jeu écossais et le développement de son aspect compétitif au fil des décennies au Québec. Pratiqué largement par les membres de la communauté anglophone du Québec, l’historien démontre de quelle façon les francophones se sont approprié ce sport. Il résume le tout en conclusion :

« Si les Canadiens français accusent un retard qu’ils ne combleront qu’à la toute fin des années 1970, c’est qu’ils ne réussissent pas à se créer avant 1925 un premier lieu identitaire comme ce fut le cas avec le club Jacques-Cartier de Québec. À Montréal, au début du siècle, on ne pouvait compter sur un bassin suffisant de curleurs francophones afin de se doter d’un club bien à soi. Il faudra attendre la fin des années 1950 avant d’y parvenir. Et pourquoi les Canadiens français se retrouvaient-ils en si faible nombre dans ce sport au début du XXe siècle? Le mécanisme très rigide de la sélection par cooptation n’aura permis de faire entrer dans les clubs que quelques francophones intimement liés à la bourgeoisie anglo-britannique de Montréal et de Québec. Les Canadiens français ont essuyé une discrimination, un favoritisme qui n’a pris fin qu’avec le déclin du curling amorcé au cours des années 1960 et la mise au rencart de ce monde de sélection. Sans lieu d’appartenance dans une ville comme Montréal, le curling était condamné à une progression très lente chez ces derniers. Toutefois, avec une seconde vague d’industrialisation, le sport allait établir de nouveaux foyers majoritairement francophones en province. Enfin, l’ouverture envers la masse des adeptes, la création de la Fédération québécoise de curling en 1976 et sa structure sur une base régionale marquent sans contredit le moment de l’appropriation du sport par les francophones. » p.301.


Pour tous ceux qui s’intéressent à ce sport ou qui veulent en connaître plus sur l’histoire du sport au Québec, cet ouvrage demeure un jalon essentiel de notre historiographie sportive.

Bravo!

Richard, Pierre. Curling… ou jeu de galet. L’Harmattan, 2007, 344 pages.

Pierre Richard a publié quelques articles sur l’histoire du curling sur le site de Curling-Québec.
http://www.curling-quebec.qc.ca/index.asp?id=76

Site de L'Harmattan:
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=24589

Source de l'illustration:
http://www.collectionscanada.gc.ca/curling/024005-3000-f.html

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Bilan du siècle

8 avril 1952 Élimination des Bruins de Boston sur un but spectaculaire de Maurice Richard

La série demi-finale qui oppose le Canadien de Montréal aux Bruins de Boston nécessite la tenue d'une septième et décisive partie. C'est l'ailier droit Maurice Richard qui tranchera le débat en marquant un des buts les plus spectaculaires de l'histoire de hockey.


En deuxième période, Richard, victime d'un coup de bâton à la tête, s'affaisse sur la patinoire inconscient. Forcé de retraiter au vestiaire, il revient au jeu en troisième période alors que le pointage est égal, 1 à 1. Avec moins de quatre minutes à jouer, il capte une passe du défenseur Émile Bouchard et effectue une montée en territoire des Bruins. Après avoir contourné le défenseur Bill Quackenbush, il bifurque devant la cage des Bruins et loge la rondelle derrière le gardien «Sugar» Jim Henry, un exploit qui est salué par une vibrante ovation du public montréalais. Richard dira à ce sujet après la rencontre : «J'ai compté ce but par instinct. Je ne me rappelle pas de rien, sauf la formidable ovation de la foule. Mes jambes étaient solides, mais j'étais complètement étourdi. Je n'ai pas eu connaissance de mon but.» Billy Reay marquera un troisième but pour le Canadien avant la fin de la partie, mais dans la presse du lendemain il n'y en aura que pour le filet de Richard que plusieurs observateurs qualifient de plus beau de l'histoire de la Ligue nationale de hockey.

Photo: http://www.spelten.com/mauricerichard/rocket.htm

9 avril 1935 Conquête de la coupe Stanley par les Maroons de Montréal

Les Maroons de Montréal remportent la deuxième coupe Stanley de leur histoire en défaisant les Maple Leafs de Toronto 4-1. Avant cette joute décisive, les deux équipes avaient remporté une partie chacune.

Au cours des premières rondes des séries, les Maroons ont éliminé les Rangers de New York et les Black Hawks de Chicago au terme de parties âprement disputées. La série contre Chicago, prévue pour deux parties au total des buts, s'est même terminée sur le filet victorieux de Larry Northcott en temps supplémentaire. Lors de la finale, les Maroons et les Maple Leafs se partagent les deux premières rencontres (3-2 et 1-3), avant que les Montréalais ne gagnent la dernière partie 4 à 1 devant 13 000 de leurs partisans réunis au Forum de Montréal. En plus du gardien Alex Connell, qui brille en faisant face à 24 rondelles, Jimmy Ward, Larry Northcott, Cy Wentworth et Gus Marker se signalent en marquant les buts des vainqueurs. L'entraîneur des Maroons est Tommy Gorman.

Source : Bilan du siècle/Université de Sherbrooke
http://bilan.usherbrooke.ca/

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Éphémérides sportives
Recueillies par Daniel Papillon

Il y a 100 ans…

Une foule immense les acclamera
Barré et Décarie établiront assurément de nouveaux records, lundi soir.


Le 19 avril à l’aréna - Plus le jour de la rencontre approche, plus il est question de ce match fameux, appelé à illustrer une fois de plus nos deux gloires nationales, Horace Barré et Hector Décarie.

Hector Décarie

On ne parle en effet que de ce concours futur auquel assistera sans aucun doute, l’une des foules les plus importantes que nous ayons encore vues à Montréal.

Nous avons maintenant l’assurance que plusieurs centaines d’Américains viendront ici la semaine prochaine expressément pour être témoins des exploits fameux qu’accompliront lundi soir prochain, les deux célèbres hercules.

(…) Si nous avons un conseil à donner c’est celui de ne pas engager un sou sur le résultat très problématique du match.

(…) Nous l’avons déjà dit et nous le répétons : ce concours sera le plus passionnant et le plus exceptionnel de tous ceux que nous ayons encore eu depuis une quinzaine d’années.

La Patrie, lundi le 12 avril 1909, p.2

Photo d'Hector Décarie:
http://www.geocities.com/chez_caro1/decarie.html


Il y a 50 ans…

Dave Hilton remporte facilement son 2e combat aux dépens de G. Leroux

Après avoir conquis l’an passé tous les amateurs de boxe de la Vieille Capitale, le robuste et adroit Dave Hilton vient d’enthousiasmer à leur tour les fervents du noble art de la métropole où il a remporté hier soir, une victoire très nette aux dépens de Garry Leroux, à l’issue de leur combat de six reprises disputé sur l’arène du Mont St-Louis. Malgré un handicap de près de cinq livres (134-129¬½) et le désavantage non moins grand de croiser les gants contre un adversaire évoluant habituellement dans la catégorie des poids-légers, le jeune poids-plume de Cap-Rouge qui vient seulement d’atteindre son 18e printemps, s’est magnifiquement comporté devant Leroux dont les coups désordonnés et ses bonds rageurs ne réussirent pas à départir Hilton de son calme qui lui permit de contre-attaquer sans répit et avec une étonnante précision chaque fois que son rival tentait de conclure ses attaques.

(…) Désireux de nous rendre dompte des progrès accomplis par Dave Hilton depuis l’an dernier, nous étions un spectateur attentif au bord de l’arène du Mont St-Louis en compagnie d’un groupe de québécois qui ont fait également le voyage, dont le promoteur Georges Trudel et le Cap. Bouchard qui ont profité de leur bref séjour dans la métropole pour entreprendre des négociations en vue d’une réunion de boxe qu’ils espèrent monter sous peu à Québec, et au cours de laquelle il ne sera pas impossible de voir Dave Hilton se confronter avec le champion poids-plume du Canada, Gerry Simpson.


L’Action Catholique, mardi le 7 avril 1959, p.12.