mercredi 19 juin 2013

Guy Morin : souvenirs d'un champion et d'un bâtisseur

Morin qui gagne le titre canadien, le 27 juin 1958 à Amqui
photo courtoisie de la FQSC
En ce 19 juin, il est bon de nous rappeler d'un des grands du monde du cyclisme québécois et d'un distingué membre de notre Temple de la renommé depuis 1994, Monsieur Guy Morin.

Au cours de sa carrière d'athlète, allant de 1947 à 1960, Guy Morin a remporté plus de 60 victoires lors de compétitions sur route. Détenteur du record canadien et américain sur 50 milles pendant plusieurs années, il fut champion canadien à huit reprises. Nommé cycliste de l'année au Québec en 1957 et en 1958, Morin a participé aux Jeux de l'Empire britannique et du Commonwealth de Vancouver en 1954, où il s'est classé en 18e position de la course individuelle sur route.

Grand bâtisseur du cyclisme au Québec et au Canada, Guy Morin a été le président de l'Union cycliste du Québec de 1965 à 1967 et de l'Association cycliste canadienne de 1967 à 1974. Il a joué un rôle prépondérant dans l'obtention des Championnats du monde sur route et sur piste disputés à Montréal en 1974. «C'était la première fois que des championnats mondiaux de cyclisme se tenaient à l'extérieur de l'Europe et ce fut une réussite fantastique », de dire Guy Morin.

Organisateur et promoteur exceptionnel, il a présenté une vingtaine de Six-Jours à Montréal, Québec et Toronto avec l'appui des René Cyr, René Paquin et Jean Ladouceur. Avec l'aide d'un autre membre du Temple de la renommée des sports du Québec, Claude Mouton, il fut le promoteur du Tour de la Nouvelle-France.

En 1989, Guy Morin devenait le premier récipiendaire du «Lifetime Achievement Award» décerné par l'Association cycliste canadienne. Ses efforts ont grandement contribué au rayonnement du cyclisme québécois à l'échelle nationale et internationale. D'ailleurs le Temple de la renommée du cyclisme québécois l'a intronisé à titre d'athlète et de bâtisseur.

Né à Montréal le 19 juin 1929, Guy Morin est décédé le 25 janvier 2007 à l'âge de 77 ans.

mardi 18 juin 2013

Saint-Louis et Brassard vont seconder Podborski à Sotchi

Le Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec sera très bien représenté à Sotchi lors des prochains Jeux olympiques d'hiver en février 2014. On vient d'apprendre la nomination de France Saint-Louis (intronisée en 2002) à titre de chef mission adjointe, une tâche qu'elle va partager avec un autre membre de notre Temple de la renommée, Jean-Luc Brassard (intronisé en 2005). Ces deux champions vont seconder le chef de mission de la délégation canadienne, Steve Podborski.

L'ancien capitaine de la formation canadienne, France Saint-Louis a été l'une des plus grandes joueuses de hockey féminin. Elle fut membre de l'équipe nationale de 1990 à 1999, remportant cinq médailles d'or aux championnats du monde (1990, 1992, 1994, 1997, 1999).

Les athlètes canadiens seront très bien encadrés en 2014, ces trois Olympiens comptent sept participations aux Jeux d'hiver et tous les trois sont montés sur le podium olympique : l'or pour Brassard dans l'épreuve des bosses à Lillehammer en 1994, l'argent pour Saint-Louis en hockey féminin à Nagano en 1998 et le bronze en descente pour Podborski à Lake Placid en 1980.

Il y a 40 ans, Jocelyne Bourassa triomphait à Montréal

Il y a 40 ans aujourd'hui, Jocelyne Bourassa remportait le tournoi La Canadienne au terme de trois trous supplémentaires pour devancer les golfeuses Sandra Haynie et Judy Rankin. Une performance remarquable puisqu'elle se remettait d'une intervention chirurgicale, ce qui ne l'a pas empêché de triompher devant l'élite mondiale du golf féminin. Le tournoi fut un très grand succès ; durant les trois jours de la compétition plus de 40 000 spectateurs assistent aux exploits de Bourassa sur les allées du club municipal de Montréal.

Bien qu'il s’agisse de son premier triomphe chez les professionnelles, Jocelyne Bourassa (intronisée au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec en 1992) s'était imposée depuis quelques années déjà comme une excellente golfeuse grâce à son professionnalisme et sa détermination qui lui ont permis de rafler les titres de championne junior du Québec de 1963 à 1965, de championne amateur du Québec de 1969 à 1971 et de championne amateur du Canada en 1971.

Les talents de cette pionnière du golf lui amènent le soutien de Jean-Louis Lévesque, grand promoteur du sport au Québec (également intronisé au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec en 2002), qui a rapidement reconnu que la détermination et à la persévérance de Jocelyne Bourassa étaient une source d'inspiration pour les golfeurs et golfeuses du Québec et pour l'ensemble des athlètes féminines. Lévesque va commanditer Bourassa en 1972, payant ses dépenses pour qu'elle puisse prendre part à des compétitions aux États-Unis. Et en 1973, c'est Lévesque qui organisa le tournoi La Canadienne.

Le tournoi La Canadienne, sanctionné par la LPGA depuis 1973, a été l'un des tournois majeurs de ce circuit de 1979 à 2000, alors que l'épreuve était connue sous le nom de la Classique Peter Jackson et la Classique du Maurier. Et pendant de nombreuses années, c'est Jocelyne Bourassa qui en sera la directrice!

lundi 17 juin 2013

Inauguration du stade Gary-Carter

Voici quelques photos prises lors de l’inauguration du stade Gary-Carter le samedi 15 juin 2013.

Soulignons que Gary Cater sera intronisé au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec le 12 novembre prochain.


Monsieur Fernand Barrette, âgé de 97 ans et qui fut à l'emploi des Expos de Montréal pendant 40 ans en compagnie de Claude Raymond, intronisé au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec et ancien des Expos de 69 à 71.

La fille de Gary Carter, Christy (à gauche), Claude Raymond, et l'épouse de Gary, Sandy.

Serge Savard, dont le complexe de condominium sera situé au 8, rue Gary-Carter.

Claude Raymond qui a rendu un très bel hommage au «Kid».

Celui qui tente de faire revivre le baseball professionnel à Montréal, Warren Cromartie

Le maire de Montréal Michael Applebaum, Serge Savard, Anie Samson (mairesse de l'arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc Extension, Christy, Sandy Carter et Pierre Gagnier (maire de l'arrondissement d'Ahuntsic-Cartierville).


samedi 15 juin 2013

Le quatuor du Panthéon couronné à Waterloo!

Félicitations au quatuor du Panthéon des sports du Québec, formé d’Edgar Théorêt (président-fondateur et membre intronisé en 2005), de Denis Boucher (membre intronisé en 2011), de Claude Raymond (membre intronisé en 1992) et de Pierre Dubé, directeur-général de la Fédération l’athlète d’excellence du Québec, qui a remporté la coupe Sybilla-Hesse lors de la 4e édition du tournoi de golf François-Godbout qui s’est déroulé à Waterloo, le vendredi 14 juin. Grâce aux fantastiques coups de départ de Denis Boucher et de Pierre Dubé, l’équipe du Panthéon a terminé avec 10 coups sous la normale.

Encore une fois, ce tournoi a été un grand succès. Les fonds amassés servent à aider les jeunes des écoles primaires de Waterloo. Les trois premières éditions du tournoi ont permis d’acheter des équipements sportifs, des livres, des instruments de musique pour les étudiants de niveau primaire.

jeudi 13 juin 2013

Gérard Côté, 192 000 kilomètres au pas de course

Gérard Côté a parcouru 192 000 kilomètres au pas de course. À pied et en raquettes. Le coureur de Saint-Hyacinthe a remporté le marathon de Boston à quatre reprises, sans compter ses nombreuses victoires un peu partout au Québec. Biographie d’un athlète exceptionnel.

240 pages illustrées de magnifiques photos d’époque

Auteur : Paul Foisy
Éditeur : Kmag
ISBN : 9782924119044
Date de parution : 11 juin 2013


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mercredi 12 juin 2013

Bonne fête cher Marc!

Bonne fête à Marc Tardif, intronisé au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec en 2009. Marc est l'un des rares joueurs a avoir remporté la coupe Memorial (avec les Canadiens Jr de Montréal en 1969), la coupe Stanley (avec les Canadiens de Montréal en 1971 et 1973) et la coupe Avco (avec les Nordiques de Québec (1977). On rappelle qu'en 1975-1976, il a dominé l'AMH avec 71 buts et 148 points (un établissant un record). En 1977-1978, il a récolté 65 buts et 154 points, améliorant sa marque. Ses 316 buts en carrière en font le meneur de l’histoire de l’AMH.

Gérard Côté, un exemple à suivre…


En ce mercredi 12 juin 2013, cela fait maintenant 20 ans que le marathonien Gérard Côté est décédé. Cet illustre athlète dont les exploits remontent à la première moitié du XXe siècle fut intronisé au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec lors de la première cuvée en 1991.

Gérard Côté est né à Saint-Barnabé-Sud le 27 juillet 1913. Inspiré par une force de caractère et une détermination à toute épreuve, il pratique la course à pied pendant 25 ans. Dans un article publié dans le Clairon de Saint-Hyacinthe, le 19 octobre 1956, à quelques jours de sa retraite, on affirme que le Maskoutain a franchi plus de 192 000 kilomètres au cours de son impressionnante carrière. 

Ses plus hauts faits d’armes demeurent ses quatre victoires au prestigieux marathon de Boston en 1940, 1943, 1944 et 1948.  Champion canadien à quatre reprises, il remporte également trois victoires au marathon de Yonkers (championnat américain), participe au Jeux olympiques de Londres (1948), aux Jeux de l’Empire (Jeux du Commonwealth) en 1950 et 1954.    

Il est élu au Temple de la Renommée olympique du Canada en 1955, au Temple de la Renommée des Sports du Canada en 1956, décoré de l’Ordre national du Québec en 1988, nommé membre de l’Ordre du Canada en 1990.

Il décède le 12 juin 1993, une semaine après l’inauguration de la Promenade Gérard-Côté à Saint-Hyacinthe. Sa longue carrière et ses succès exceptionnels font de lui un personnage légendaire, un exemple à suivre.

Pour célébrer son 100e anniversaire de naissance (1913) et souligner le 20e anniversaire de son décès, le chercheur en histoire du sport Paul Foisy, membre du Comité de sélection du Panthéon des sports du Québec depuis 2010, vient de publier la biographie de ce grand personnage. Le livre de 224 pages intitulé Gérard Côté, 192 000 kilomètres au pas de course est disponible en librairie depuis le 11 juin.

« J’ai toujours aimé courir. Ça n’a jamais été un fardeau.  C’est peut-être là, la source de mon succès ». - Gérard Côté

mardi 11 juin 2013

Souvenirs d'un 22 octobre 1966 au Forum de Montréal

À l'occasion du 50e anniversaire de la Ligue nationale de hockey, les Canadiens de Montréal avaient honoré, avant leur match d'ouverture du 22 octobre 1966 contre les Bruins de Boston, les joueurs et les bâtisseurs du Tricolore intronisés au Temple de la renommée du hockey. Vous allez voir quelques-uns des membres du Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec, notamment le maître de cérémonie René Lecavalier (intronisé en 1993), Maurice Richard (en 1991), Émile «Butch» Bouchard (1996) et Hector «Toe» Blake (en 1993).

Merci au journaliste Marc Durand (auteur de l'excellent livre, «La Coupe à Québec, les Bulldogs et la naissance du hockey») d'avoir mis en ligne cette vidéo inédite, qui met vedette Joe Malone, l'une des premières vedettes de la LNH, qui a joué avec les Bulldogs de Québec, les Canadiens de Montréal et aussi les Tigers de Hamilton. Intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1950, Malone a été un marqueur prolifique et le 31 janvier 1920, il avait compté sept buts au cours d'un match contre Toronto.

Une petite question, Joe Malone mériterait-il d'être intronisé un jour au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec?



lundi 10 juin 2013

Googlage du jour

Aujourd’hui, la recherche d’un internaute avec les mots suivants « Djokovic style de jeu » a fait en sorte que le commentaire de François Godbout sur notre blogue (http://psdq.blogspot.com/2013/06/djokovic-un-bien-meilleur-style-jeu.html) était son troisième choix et l’a mené vers l’excellente analyse de M. Godbout! Notre « Googlage » du jour! Un brin de fierté!


vendredi 7 juin 2013

Djokovic a un bien meilleur style jeu pour lutter contre Nadal

Ce matin, la suite des commentaires de François Godbout sur les Internationaux de France.

«Selon moi, l’affrontement Nadal-Djokovic pourrait être l’un des faits saillants de l’année en tennis. Le Serbe a un bien meilleur style de jeu qu’un Federer ou un Wawrinka pour faire face à Nadal. D’abord, Djokovic aime les balles hautes et avec son revers à deux mains il peut les rabattre avec puissance. Puis, je suis émerveillé par son jeu de position. Il est agressif du fond de terrain, c’est-à-dire qu’il se place très près de la ligne de fond, donc il est en position offensive. Beaucoup de joueurs se positionnent à 10 pieds de la ligne de fond, mais pas Djokovic. De plus, il y a une belle économie d’énergie dans son jeu, car il joue la balle où elle arrive ; il ne cherche pas nécessairement  à contourner la balle pour la frapper avec un coup droit ou un revers. De plus, Novak n’a pas peur de déposer des amortis, stratégie essentielle s’il espère vaincre le roi de la terre battue.»

«Par contre, comment ne pas favoriser Nadal sur cette surface et comme je le mentionnais son coup droit me semble encore plus puissant qu’auparavant. Ce sont deux joueurs très intelligents et on aura probablement droit à un beau duel.»

«L’autre de demi-finale entre Tsonga et Ferrer, c’est un coup de dé, elle peut aller d’un côté comme de l’autre. Après avoir crucifié Federer, Tsonga semble avoir une belle confiance. Quel joueur puissant! Par contre il peut manquer de constance. L’appui de la foule pourrait faire la différence, surtout contre David Ferrer, un joueur coriace, qui s’accroche et qui ne donne rien à ses adversaires.»

«L’histoire de cette quinzaine jusqu’à maintenant est l’exploit de Tommy Robredo. C’est inimaginable qu’il ait remporté trois matchs consécutifs alors qu’il perdait deux manches à zéro. Pour moi, son exploit est plus grandiose que celui de Henri Cochet qui avait également fait une telle remontée en 1927 à Wimbledon, car c’est beaucoup plus difficile à accomplir sur la terre battue.»

«Le match Haas-Isner a été un délice. Quelle détermination de la part de ces deux guerriers. Haas ne s’est pas découragé et il a finalement capitalisé sur le 13e point de match! Chapeau à Isner qui s’est accroché, spécialement lors de ce magnifique bris d’égalité lors de la quatrième manche.»

«Également je tiens à dire à quel point nous sommes chanceux d’être les témoins de la carrière de Roger Federer. Atteindre les quarts de finale d’un tournoi du Grand Chelem pour une 36e fois consécutive, c’est fantastique. Quel beau joueur de tennis! Une merveille! Il a su dominer avec un revers à une main parfait, alors qu’il faisait face à une armée de joueurs avec des revers à deux mains.»

«Chez les dames, la finale opposera Maria Sharapova à Serena Williams. Deux points que l’on sous-estime chez ces joueuses. Serena est bien plus rapide que l’on croit, elle semble lourde, mais elle est très agile et très rapide dans ses déplacements. Sharapova est très dangereuse en pleine course pour rejoindre les balles à bout de bras et dans cette situation, elle peut sortir des coups gagnants.»

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Grand ambassadeur du tennis au Québec, François Godbout a fait une brillante carrière dans ce sport pendant plus de 20 ans. Gaucher au style élégant, adepte du service à la volée, il a représenté le Canada comme membre de la coupe Davis de 1959 à 1964 et de nouveau en 1969. Sur la scène internationale, il a vaincu plusieurs excellents joueurs comme Dennis Ralston, François Jauffret, Bob Hewitt et Arthur Ashe. Durant de nombreuses années, il était parmi les 10 meilleurs joueurs au Canada et a été le dauphin de Robert Bédard.

Très impliqué, François Godbout a été président de la Fédération de tennis du Québec de 1969 à 1971 puis de Tennis Canada de 1985 à 1987. Conseiller juridique du comité organisateur des Jeux olympiques de Montréal en 1976, il a été également membre du conseil de l’Association canadienne de 1978 à 1985. Il fut intronisé au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec en 1994.

mardi 4 juin 2013

Connaissez-vous Dave Castilloux?

Ce boxeur a fait carrière de 1933 à 1948, obtenant 107 victoires en 140 combats professionnels. Au cours des premières années de sa carrière professionnelle, il n’était pas rare de le voir disputer trois (ou même quatre) combats par mois!

Né à Gaspé le 4 juin 1916, sa famille émigre aux États-Unis alors qu'il n'a que trois ans, mais il est revenu s'établir à Montréal en permanence à Montréal à partir de 1936.

Castilloux a la distinction d'avoir été champion canadien dans trois catégories simultanément: chez les poids plumes (126 livres), les poids légers (135 livres) et les mi-moyens (147 livres). En 1940, il occupe le cinquième rang au monde chez les poids légers, dont le titre est alors détenu par le réputé Sammy Angott. En 1945, il se classe au deuxième rang mondial chez les poids légers, devant des boxeurs aussi prestigieux qu’Ike Williams et Bob Montgomery.

Lors du célèbre combat du 28 août 1946, Dave Castilloux et Johnny Greco ont remplis le Forum de Montréal et établissant un record d'assistance, alors que 14 750 spectateurs assistent à l'affrontement, et une marque pour les recettes les plus élevées pour un programme de boxe disputé au Canada. Greco l'emporta par décision après 10 assauts chaudement disputés.

Dave Castilloux fut intronisé au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec en 1992. Il est décédé le 8 mars 1994 à Montréal.