mardi 29 janvier 2013

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Marcel Dubois (1937-2013)

C'est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès de M. Marcel Dubois à l’âge de 75 ans. Il laisse dans le deuil ses enfants (Sylvie et Jean-Marc), ses parents et amis, ainsi que le monde de la natation au Québec.

Pendant de nombreuses années, Marcel a travaillé avec acharnement au développement de la natation. Il a été celui qui a implanté le programme aquatique à la ville de Montréal. Il a été également le président de la Fédération de natation du Québec et il a contribué grandement au développement de cette discipline à Montréal et à l’échelle provinciale. Un vrai pionnier de la natation vient de nous quitter.

À la famille de M. Dubois, nous tenons à vous exprimer notre peine et toutes nos pensées vous accompagnent.

vendredi 25 janvier 2013

François Godbout analyse Murray, Djokovic et Federer

Rejoint ce matin au terme de la deuxième demi-finale masculine, M. François Godbout expliquait qu’il aimait bien regarder une statistique en particulier pour juger de la supériorité d’un joueur. « Pour moi, la statistique la plus importante est celle du nombre de balles de bris. Regardez Roger Federer lors de son match contre Milos Raonic, il a converti trois des sept balles de bris qu’il a eu, alors que le Canadien n’en a pas eu une seule. Et bien cela me dit à quel point Federer a été en contrôle de cette rencontre.»

« Dans son match contre Andy Murray, l’histoire a été bien différente. Murray a obtenu 16 balles de bris et il a réussi six bris, alors que Federer n’a converti que deux de ses six balles de bris. Ça m’indique que Federer a été en difficulté sur son service durant toute la soirée. Ce fut la clé dans la victoire du Britannique.»

« De plus Federer me semblait un peu moins reposé que Murray. Il avait dépensé beaucoup d’énergie contre Tsonga en quart-de-finale. Dans ce match on avait vu Roger Federer à son meilleur alors que son revers était précis, constant et décisif, comme dans le bon vieux temps.»

«La finale masculine sera une guerre d’usure entre deux joueurs au style de jeu assez similaire. Une bataille de volonté, une guerre de tranché du fond de terrain. Il y a deux choses qui favorisent légèrement Djokovic. Premièrement il sera plus reposé que Murray, lui qui a eu une demi-finale beaucoup moins éreintante contre David Ferrer. L’autre chose qui m’impressionne de Djokovic est qu’il est le joueur sur le circuit de l’ATP qui a le pourcentage le plus élevé de points gagnés sur son deuxième service. Cette statistique est très révélatrice de l’excellence du tennisman serbe.»

« Chez les femmes, Li Na aura sûrement l’appui du public australien, mais est-ce que sera suffisant pour faire la différence. Victoria Azarenka est tellement dominante sur le plan physique, mais sa force mentale est aussi très grande. Elle m’a grandement impressionné lors de sa victoire en demi-finale contre Sloane Stephens, celle qui avait éliminé Serena Williams.»
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Grand ambassadeur du tennis au Québec, François Godbout a fait une brillante carrière dans ce sport pendant plus de 20 ans. Gaucher au style élégant, adepte du service à la volée, il a représenté le Canada comme membre de la coupe Davis de 1959 à 1964 et de nouveau en 1969. Sur la scène internationale, il a vaincu plusieurs excellents joueurs comme Dennis Ralston, François Jauffret, Bob Hewitt et Arthur Ashe. Durant de nombreuses années, il était parmi les 10 meilleurs joueurs au Canada et a été le dauphin de Robert Bédard.

Très impliqué, François Godbout a été président de la Fédération de tennis du Québec de 1969 à 1971 puis de Tennis Canada de 1985 à 1987. Conseiller juridique du comité organisateur des Jeux olympiques de Montréal en 1976, il a été également membre du conseil de l’Association canadienne de 1978 à 1985. Il fut intronisé au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec en 1994.

dimanche 20 janvier 2013

Richard Garneau, 1930-2013

Trois légendes intronisés dans notre Temple de la renommée des sports : René Lecavalier, Richard Garneau et Guy Lafleur.
En compagnie de Guillaume Leblanc et François Godbout lors du Gala d'intronisation de 2010.

C'est avec grande tristesse que nous avons appris le décès de M. Richard Garneau ce matin.

C'est un monument du journalisme sportif québécois qui vient de nous quitter, un homme d'un très grand professionnalisme, qui nous a fait découvrir et vivre des grands moments de l'Olympisme, de l’athlétisme, du patinage artistique, du cyclisme et bien sûr du hockey, au cours des 50 ans dernières années.

Intronisé au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec en 2006, M. Garneau a toujours été au rendez-vous de notre organisme. En 2012, malgré un horaire très chargé, il a eu la générosité de participer à la capsule vidéo honorant le duo de Jamie Salé et de David Pelletier et d’assister à notre 22e Gala d’intronisation du 19 novembre 2012.

Merci M. Garneau.

BIOGRAPHIE DE RICHARD GARNEAU


Richard Garneau voit le jour à Québec le 15 juillet 1930. Il fait son cours classique au Séminaire de Québec puis son B.A. à l’Université Laval. Suivront deux années au Conservatoire d’Art dramatique Francis-Synval puis un voyage d’études en Europe.

Dès son retour à Québec, en novembre 1953, il fait ses débuts à la radio de CHRC. C’est également dans la vieille capitale qu’il effectue, à la même époque, ses premières armes à la télévision à CFCM-TV, alors dirigé par Famous Players. Il y passera presque trois ans. Janvier 1957, Richard Garneau entre à Radio-Canada pour n’en sortir que 33 ans plus tard, soit en 1990, après y avoir exercé à peu près toutes les facettes du métier : annonceur, animateur, journaliste-reporter, présentateur, narrateur, descripteur, etc.

Il s’associe ensuite à la compagnie de production Serdy Vidéo et signe un contrat d’exclusivité pour le réseau TVA.

Richard Garneau est de loin le commentateur ayant couvert le plus de Jeux olympiques, soit 23 en tout, ce qui représente un record mondial. En effet, il a été de tous les jeux d’été depuis 1960 à Rome (sauf ceux d’Atlanta) et de tous les jeux d’hiver depuis 1964 (Sauf ceux de Nagano).

Toujours sur la scène sportive, il a commenté tous les jeux du Commonwealth de 1962 à 1986 ainsi que de nombreux jeux Pan Américains, de jeux d’été et d’hiver du Canada et du Québec.

Parallèlement à tout cela, il passe 23 ans à "La Soirée du hockey" et 4 ans au "Hockey TVA". Ces activités le mènent aux quatre coins du monde et sur les cinq continents.

Également au chapitre de ses grandes réalisations, Richard Garneau peut se targuer d’être le seul québécois ou canadien ayant participé à des reportages à la télévision française (Antenne 2 et TF 1).

Tout au long de sa carrière, son travail est récompensé à plusieurs reprises :

1955 : Trophée Radiomonde décerné à l’artiste le plus populaire au Québec;
1959 : Trophée Radiomonde décerné à l’annonceur le plus populaire au Québec;
1976 : Trophée du meilleur commentateur des Jeux Olympiques de Montréal, remis par le club de la Médaille d’Or;

Aussi, il est récipiendaire de quatre prix Gémeaux, respectivement pour "La Soirée du hockey" (2 fois), le Marathon international de Montréal et les Jeux Olympiques de Barcelone.

En 1994, il reçoit le Prix du Mérite Français dans la culture attribué "à une personne ayant démontré des qualités remarquables sur le plan de la langue dans son domaine d’activité". Le choix est fait par l’Union des écrivaines et écrivains du Québec, par la société des auteurs, recherchistes, documentalistes, compositeurs et par l’Union des Artistes.

En octobre 1997, on lui décerne le Trophée de l’Académie des Prix Gémeaux pour l’ensemble de sa carrière.

Le 22 novembre 1999, on l’intronise au Temple de la Renommée du Hockey à Toronto.

Le 24 avril 2000, il est élu chevalier de l’Ordre National du Québec.

Également en 2000, il reçois le "Sports Media Canada Achievement Award"

En 2003: le Prix Hommage Jacques Beauchamp au 31iéme Gala Sport Québec

En 2004: le prestigieux "Prix Sport Media" décerné par le CIO.

En 2005: Doctorat "Honoris Causa" de l'Université de Sherbrooke.

Depuis 1989, Richard Garneau est écrivain et compte à son actif cinq bouquins dont la plupart ont figuré sur la liste des "best-sellers" :

1992 : "À toi… Richard" Un des douze best-sellers de l’année

1993 : "Vie,rage…dangereux"

1994 : "Les patins d’André" (Conte pour enfants)

1995 : "Train de nuit pour la gloire" (Finaliste pour le prix littéraire du Journal de Montréal)

1996 :"À toi… Richard… Prise deux. Un québécois en Bavière"

L’écriture devient pour lui une importante carrière parallèle qui le fait participer à une quinzaine de Salons du Livre au Québec.

Depuis janvier 1998, il participe tous les samedis et dimanches matins aux émissions de Joël Le Bigot "Samedi et rien d'autre" et "Pourquoi pas dimanche" à l'antenne de Radio-Canada.

Il anime aussi des soirées corporatives un peu partout au pays.

Biographie tirée de www.rds.ca/pantheon

lundi 14 janvier 2013

François Godbout nous parle des Internationaux d'Australie 2013

Milos Raonic
Aujourd’hui, j’ai eu le plaisir de discuter avec notre expert François Godbout, tennisman intronisé au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec en 1994, à propos des Internationaux d’Australie qui débutent.

D’entrée de jeu, M. Godbout précise que Roger Federer (tête de série #2) n’a pas un tirage qui l’aide, lui qui a eu des relatives ratées au cours de la dernière année. « Le bas du tableau où se trouve Federer semble beaucoup plus relevé avec des adversaires potentiels comme Juan Martin Del Potro, Andy Murray, Jo-Wilfried Tsongas, Richard Gasquet. Il pourrait même avoir un rendez-vous avec notre ami Milos Raonic en huitièmes de finale. Tout un défi attend Roger pour atteindre la finale. »

« De son côté, Novak Djokovic a eu une belle victoire contre Paul-Henri Mathieu pour amorcer la compétition. Je suis curieux de voir ce qu’il va faire contre son prochain adversaire, l’Américain Ryan Harrison, un très bon jeune joueur. Ça pourrait un duel intéressant. Vous savez l’année dernière, des experts nous parlaient de quatre jeunes espoirs qui représentaient l’avenir du tennis masculin. Il y avait Harrison, Milos Raonic, le Sud-Africain Kevin Anderson et l’Australien Bernard Tomic. En 2012 Roanic avait distancé les trois autres, mais maintenant je crois que l’écart est considérablement réduit. »


À propos de Raonic, François Godbout aimerait le voir être plus patient. « C’est un joueur très erratique, surtout en retour de service. Parmi ses coups forts, il y a son excellent service et son coup droit. Mais comme il n’est pas très rapide et que ses déplacements sont difficiles, alors il cherche le coup gagnant trop vite. En retour de service, il aurait avantage à mettre deux ou trois balles en jeu avant d’y aller pour marquer le point. »

« Chez les femmes, Serena Williams m’impressionne sur les surfaces rapides et elle doit être grandement favorite. Elle est tellement forte et athlétique et elle est dominante avec son service et ses coups très puissants. Par contre, elle est du côté du tableau avec Victoria Azarenka, une joueuse qui ne donne jamais de points faciles à ses adversaires. »

« C’est dommage que la jeune Eugénie Bouchard n’ait pas pu se qualifier pour le tableau principal. Vous savez, disputer trois tours de qualification, c’est une lourde tâche. Je l’ai vu jouer à Montréal l’été dernier et croyez-moi elle représente un très beau talent. Ce n’est que partie remise pour Mlle Bouchard. »

Bonne fête chère Lucile!

Bonne fête à Madame Lucile Wheeler Vaughan qui célèbre aujourd'hui son 79e anniversaire de naissance. Lucile Wheeler, intronisée au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec en 1974, a la distinction d'avoir été la première Canadienne à monter sur le podium olympique en ski alpin et être la première Nord-Américaine à remporter une médaille d'or aux championnats du monde de ski alpin.

BIOGRAPHIE DE LUCILE WHEELER VAUGHAN

Dès l’âge de deux ans, Lucile Wheeler-Vaughan amorce son apprentissage en ski alpin sur les pentes de la station Grey Rocks au Mont-Tremblay. Cette station, une des premières dans la région laurentienne, est la propriété de la famille.

L’Autrichien Herman Gadner, l’entraîneur de la station, voit dans la fillette le potentiel d’une championne en puissance. En 1945, elle prend part à une compétition de descente au Mont-Tremblay où elle se classe septième parmi les 21 meilleures skieuses canadiennes. Deux ans plus tard, elle remporte avec brio le championnat junior national.

Afin de permettre l’éclosion de ce formidable talent, les parents de la jeune Lucile l’envoient passer cinq hivers consécutifs en Autriche où elle bénéficie des conseils du maître Pepi Salvenmoser. Les efforts déployés par la skieuse font boule de neige, puisqu’elle prend part aux Jeux olympiques d’Oslo en 1952 et aux Jeux de Cortina d’Ampezzo en 1956. Elle revient d’Italie avec une médaille de bronze en descente, une première pour l’équipe nationale canadienne.

Elle poursuit son ascension l’année suivante en signant quelques victoires sur le circuit de la Fédération internationale de ski. En février 1958, à Bad Gastein, en Autriche, elle permet au ski canadien de prendre son essor en remportant le championnat du monde en descente et au combiné. Ce faisant, elle devient la première Nord-américaine à réaliser un tel exploit.

Sa réussite est telle qu’elle mérite dès la fin de l’année le trophée Lou-Marsh, décerné au meilleur athlète canadien. On remet également le trophée Bobbie- Rosenfeld pour la meilleure athlète canadienne et elle est nommée au Temple de la renommée olympique du Canada et au Panthéon des sports canadiens.

Après sa carrière, elle se consacre à l’enseignement du ski. Au cours des années 1960, elle épouse Kaye Vaughan, un joueur de la Ligue canadienne de football. Après un séjour de quelques années à Ottawa, le couple s’installe à Knowlton, une petite localité située en Estrie au Québec.

En 1976, elle est intronisée au US National Ski Hall of Fame et elle est nommée membre de l’Ordre du Canada. Quelques années plus tard, en 1982, elle est intronisée au Temple de la renommée du Ski canadien. Toutes ces distinctions honorifiques rappellent que ses exploits ont grandement contribué à populariser la pratique du ski et ont inspiré toute une génération d’athlètes.

Biographie tirée de www.rds.ca/pantheon (Paul Foisy, novembre 2009)

vendredi 4 janvier 2013

Un mot de remerciements à nos partenaires

Je souhaite exprimer mes remerciements à tous nos partenaires pour leur appui au cours des 12 derniers mois. Votre soutien de tous les instants, nous a grandement aidé lors de nos activités annuelles et pave la voie vers notre objectif de doter le Québec du futur Musée des sports.

À vous tous, une Bonne et Heureuse Année 2013.

Tous ensemble pour que vive notre histoire sportive
Edgar Théorêt
Président

CHRYSLER CANADA
DESJARDINS

DIOBRI

IMPRESSION PARAGRAPH

JOURNAL DE MONTRÉAL

LOTO-QUÉBEC
MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION, DU LOISIR ET DU SPORT
McDONALD'S

MOLSON COORS

RDS, LE RÉSEAU DES SPORTS