dimanche 31 mai 2009

Le Tournoi de la Fondation Alexandre Lecavalier

Par Paul Foisy

Le 19 mai dernier, M. Edgar Théorêt, président du Panthéon des sports du Québec, agissait comme président d’honneur du tournoi de la fondation Alexandre Lecavalier. Cette fondation a été créée lorsqu’Alexandre, fils de René Lecavalier - l’ancien maire de l’Île-Bizard - a été atteint de la maladie de Crohn.

Depuis 1998, la fondation recueille de l’argent par le biais d’un tournoi de golf qui se déroule au Club Elmridge tous les printemps. Depuis sa création, la fondation a remis plus de 260 000 $ aux enfants malades de l’hôpital Saint-Justine.

Cette année, Vincent Lecavalier, le cousin d’Alexandre était sur les verts avec les autres participants. « La vedette de la famille, ce n’est pas moi, mais Alex. J’admire le courage dont il a fait preuve pour combattre la maladie et ça me fait toujours plaisir d’appuyer sa cause » confiait le hockeyeur au journaliste André Rousseau.

Edgar Théorêt, président d’honneur du tournoi 2009, indique « qu’une somme de plus de 23 000 $ dollars a été remise à l'hôpital Sainte-Justine pour la recherche sur cette maladie. » Il ajoute que « le tournoi fut organisé de main de maître par Marielle et René, les parents d’Alexandre. »

« Un grand merci à tous les participants » ajoute M. Théorêt.

Photos: Pierre Y Pelletier, Collection Panthéon. Sur la première photo, Vincent Lecavalier en compagnie d'Edgar Théorêt, Claude Raymond et Jacques Boucher, responsable du tournoi de golf du Panthéon.

Site internet de la Fondation canadienne des maladies inflammatoires de l’intestin
http://www.ccfc.ca/localsites/Quebec/montreal/indexFR.htm

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Sylvie Fréchette invite les Québécois à devenir des champions de l'abandon du tabagisme

À l'occasion de la Journée mondiale sans tabac, l'Association pulmonaire du Québec invite les fumeurs à se lancer à l'eau en écrasant pour de bon. La Journée mondiale sans tabac a été instituée en 1987 par l'Organisation mondiale de la santé, afin d'attirer une attention mondiale sur l'épidémie de tabagisme et sur les décès et les maladies évitables qui en résultent. Elle est célébrée partout dans le monde, le 31 mai de chaque année.

L'athlète Sylvie Fréchette, qui a accepté d'être porte-parole de la Journée mondiale sans tabac au Québec, se dit très préoccupée par sa santé respiratoire. « En tant que nageuse synchronisée, et récemment diagnostiquée comme souffrant d'asthme, je fais tout ce que je peux pour garder mes poumons en santé. J'encourage tous les fumeurs québécois à trouver l'appui et les ressources nécessaires pour réussir le défi de l'abandon du tabac. Tous ceux qui s'engagent dans cette voie sont des champions quant à moi. »

« En tant que mère, dit Sylvie Fréchette, j'aimerais aussi que mes enfants grandissent dans un environnement dont sont absents la fumée secondaire et les autres facteurs pouvant inhiber leur développement. Pour moi, le tabagisme est un enjeu sur les plans personnel, familial, écologique et, surtout, de santé. »

Site internet de l’Association pulmonaire du Québec
http://www.pq.poumon.ca/

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Richard Garneau au Canal Évasion

Encore une fois cette année, le journaliste Richard Garneau, intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec en 2006, animera la retransmission du Tour de France sur les ondes du Canal Évasion. Il sera appuyé dans cette tâche par le fin connaisseur Louis Bertrand.

Le 96e Tour de France, du 4 au 26 juillet.
http://www.letour.fr/

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Richard Pound présidera sa dernière collation des grades à McGill

On peut évaluer approximativement à quelque 25 000 le nombre de diplômés mcgillois que Richard Pound a vu franchir les portes de l'Université pour se diriger dans le vaste monde.

Le mandat de Richard W. Pound, OC, OQ, QC, LLD, 17e chancelier de l'Université, se termine à la fin du mois de juin 2009. Monsieur Pound, intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec en 2001 est connu à l'échelle mondiale en tant que membre influent du Comité international olympique et ancien président de l'Agence mondiale antidopage. Il aura complété deux mandats de cinq ans à titre de chancelier de l'Université McGill, après avoir présidé pendant cinq ans le Conseil des gouverneurs.

À titre de chancelier, il présidera sa dernière collation des grades, ce vendredi 29 mai, à 14 h 30, lorsque les finissants de l'École de musique Schulich marcheront sur la scène, sous l'immense tente blanche installée sur le campus du centre-ville de l'Université.

« Il s'agit de moments extraordinaires », a déclaré monsieur Pound, en parlant des cérémonies de collation des grades et de son rôle de chancelier. « Les cérémonies sont de merveilleuses occasions. Comme je l'ai mentionné lorsque j'ai été nommé à ce poste, j'ai déjà craint de ne jamais obtenir un diplôme universitaire et au cours des dernières années, j'en ai remis des milliers. »

« Notre chancelier a littéralement servi l'Université depuis qu'il y a été admis comme athlète étudiant à la fin des années 1950, jusqu'à aujourd'hui. Et il continuera de le faire en acceptant d'autres fonctions. Il est un symbole tant de l'Université McGill que du Canada » a déclaré la principale et vice-chancelière, la professeure Heather Munroe-Blum. « Le fait qu'il ait été aussi dévoué envers l'Université McGill pendant toutes ces années, alors qu'il jouait un rôle important au sein du mouvement olympique international, menait une carrière juridique prestigieuse et publiait de nombreux livres, est tout simplement spectaculaire. Il a fixé la barre très haute pour nous tous. »

Monsieur Pound, qui deviendra chancelier émérite, prévoit continuer de servir l'Université d'une multitude de façons. Fermement convaincu de l'importance de combiner accomplissement académique et participation soutenue aux programmes sportifs universitaires, il demeure un membre actif du Conseil sportif de l'Université McGill.

Université McGill

http://francais.mcgill.ca/

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Annie Pelletier, marraine d’Olympiques Spéciaux du Québec

La 12e présentation du Festival des Olympiques spéciaux, tenue le 28 mai au Palais des congrès de Montréal, a permis d’amasser 544 000 $. Une somme colossale cumulée lors de cette unique soirée grâce à la générosité des 800 convives présents provenant du monde des affaires et des sports professionnel et amateur.

Annie Pelletier, marraine d’Olympiques spéciaux Québec s’est réjouie du succès financier de la soirée mais aussi du gain d’estime de l’événement. «Les athlètes spéciaux sont de véritables champions. Leur détermination et leur joie de vivre débordante sont une source d’inspiration constante pour moi. J’espère être leur marraine encore longtemps et je souhaite que nous soyons toujours plus nombreux à croire en eux. Olympiques spéciaux Québec favorise autant l’épanouissement physique que personnel de ces athlètes, un besoin essentiel pour les personnes présentant une déficience intellectuelle. Merci de croire en eux

Outre Annie Pelletier, Isabelle Charest et Henri Richard, tous deux membres du Temple de la renommée des sports du Québec, étaient présents à cet événement.

Site internet des Jeux olympiques spéciaux du Québec
http://www.olympiquesspeciaux.qc.ca/index_fr.aspx

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Pierre Harvey au Rendez-vous des véhicules verts

Le 7 juin au Parc Marie-Victorin à Kingsey Falls, aura lieu le « Rendez-vous des véhicules vert », une exposition destinée au grand public regroupera les dernières nouveautés disponibles sur le marché en matière de transport écologique ainsi que plusieurs prototypes.

Pierre Harvey, membre du Temple de la renommée des sports du Québec depuis 1991, sera de la partie en sa qualité d'ingénieur mécanique. Il présentera son camion industriel modulaire fonctionnant à l'électricité appelé KAR-GO light. Ce véhicule sera disponible pour démonstration et essai sur circuit fermé.

Site internet du Parc Marie-Victorin
http://www.parcmarievictorin.com/

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Anniversaires

2 juin : Naissance de Larry Robinson (2 juin 1951)
4 juin : Naissance de Dave Castilloux (4 juin 1916)

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Bilan du siècle

4 juin 1907 Inauguration de la piste de course Blue Bonnets à Montréal

Plus de 3 000 personnes se donnent rendez-vous à l'inauguration de la piste de course de chevaux Blue Bonnets, à Montréal. Le Montreal Jockey Club administre ce complexe qui sera au coeur de la vie sportive montréalaise tout au long du XXe siècle.

Plus de 3 000 personnes se donnent rendez-vous à l'inauguration de la piste de course de chevaux Blue Bonnets, à Montréal. Le Montreal Jockey Club administre ce complexe qui sera au coeur de la vie sportive montréalaise tout au long du XXe siècle.

Impressionné, le journaliste de «La Presse» décrit en ces mots la piste et les structures qui l'entourent : «Chacun a admiré comme il convient la beauté et le pittoresque du champ de course, la coquette maison du club, les vastes estrades, et les pavillons de tous genres construits pour différents usages.» Malgré une température incertaine, environ 3 000 personnes se présentent à Blue Bonnets lors de cette journée inaugurale. De nombreux dignitaires participent à l'événement. Les amateurs ont droit à six courses. La quatrième, baptisée Mont-Royal Handicap, offre une bourse de 2 500 dollars. Elle est remportée par Lotus Eater qui couvre la distance d'un mille et quart en un peu plus de 2 minutes et 8 secondes. Au cours du XXe siècle, Blue Bonnets sera dirigée par des hommes d'affaires de renom comme Léo Dandurand, Jean-Louis Lévesque et Paul Desmarais.

4 juin 1963 Annonce d'une transaction envoyant le gardien de but Jacques Plante du Canadien de Montréal aux Rangers de New York

Après avoir remporté six coupes Stanley et six trophées Vézina avec le Canadien de Montréal, le gardien de but Jacques Plante est échangé aux Rangers de New York en compagnie de Phil Goyette et Don Marshall.



En retour de ces trois joueurs, le Tricolore obtient le gardien de but Lorne «Gump» Worlsey, Len Ronson, Normand Rochefort et Dave Balon. Le joueur clef de la transaction est cependant Plante, un vétéran de 34 ans qui, en 1962, avait remporté le trophée Hart, remis au joueur le plus utile de la Ligue nationale de hockey (LNH). Impuissant à atteindre la finale depuis 1960, le Canadien espère se relancer avec cet échange. Mais les observateurs s'entendent généralement pour concéder un avantage aux Rangers qui, avec l'acquisition de Plante, Goyette et Marshall, mettent la main sur trois joueurs d'expérience. En fin de compte, Plante ne demeurera que deux saisons à New York alors que Worsley, un natif de Beloeil, évoluera avec le Canadien jusqu'en 1970.

Source :
http://bilan.usherbrooke.ca/

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Éphémérides sportives
Recueillies par Daniel Papillon

Il y a 100 ans…

Le sport des rois
C’est samedi prochain que se fera l’ouverture du meeting du printemps à Blue Bonnets


Le 5 juin prochain s’ouvrira la grande réunion du printemps à Blue Bonnets. Le succès qui couronnera cet évènement promet d’éclipser tout ce qui s’est vu jusqu’à présent.
Comme la King’s Plate sera le grand évènement de la journée d’ouverture, il est sûrement de mise d’en dire quelques mots dans cette petite chronique. Contrairement à son homonyme de Woodbine qui est disputée annuellement depuis 25 ans, la King’s Plate n’a pas été continuellement L’attraction annuelle des turfmen montréalais.

Bel-Air, Trois-Rivières et Montréal, ont été tour à tour les milieux où elle a été disputée, et ce n’est que depuis la fondation du Montreal Jockey Club que Montréal a eu l’insigne faveur de la voir exclusivement offerte en compétition devant ses fervents du turf.

La Patrie, mardi le 1er juin 1909, p.2.

Il y a 50 ans …

Toronto passera-t-il encore devant Montréal ?
Vite, un stade ! La troisième ligue majeure n’est pas loin


La fondation d’une troisième ligue majeure de baseball est un sujet de plus en plus d’actualité et il semble bien que toutes les rumeurs qui circulent depuis quelques années deviendront enfin des réalités dans un avenir rapproché.

Le récent congrès des propriétaires des clubs majeurs à Columbus, les déclarations du commissaire du baseball, Ford Frick, du président de la ligue Internationale, Frank Shaughnessy, et les demandes de franchises de la part de plusieurs villes sont de nature à faire démarrer le mouvement.

( … ) Ici à Montréal, le stade de la rue Delorimier est déjà un obstacle à la venue d’un club majeur. Il nous faut un nouveau stade. La direction des Royaux a déjà entamé des démarches à l’hôtel de ville afin que Concordia construise un stade moderne. Le projet a longtemps été discuté il y a quelques années, mais jamais exécuté.

La ville de Montréal, la plus grande au Canada, est considérée par les grands magnats du baseball comme site futur d’une équipe de baseball majeur. Pour ce, il nous faut au moins un stade convenable. La troisième ligue majeure est en bonne voie d’organisation et il ne faudrait pas attendre trop longtemps pour bâtir un nouveau stade à Montréal.

Le Petit Journal, dimanche le 7 juin 1959, p.119

vendredi 29 mai 2009

Troisème partie d'une texte sur le cyclisme

Depuis plusieurs années, le cycliste est devenu un loisir par excellence. Mais cette activité physique est également pratiquée en tant que sport où la compétition détermine le meilleur de tous. Le Tour du Saint-Laurent de 1964 en est un exemple.


Jean Garon, membre de l'équipe canadienne du Tour du St-Laurent 1964.

Voyez la troisième partie d'un texte sur le Tour du Saint-Laurent 1964 sur le http://www.pantheondessports.ca/


Aurelio Battello, membre de l'équipe canadienne du Tour du St-Laurent 1964.

Photos: Fédération québécoise des sports cyclistes.

dimanche 24 mai 2009

Jules Huot (1908-1999)

Par Paul Foisy

Premier Canadien à gagner un tournoi sanctionné de la PGA, Jules Huot, intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec en 1996, remporte le championnat de l’ACGP et l’Omnium du Québec à trois reprises. Il met la main sur le titre de l’Association des golfeurs professionnels du Québec cinq fois et obtient le titre de meilleur professionnel canadien de l’Omnium canadien à deux reprises.

Photo: Collection Robert Huot. En 1958, Jules Huot en compagnie de Maurice Richard.

Consultez sa biographie à l’adresse suivante :
http://www.rds.ca/pantheon/chroniques/204865.html

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Sylvie Fréchette, Isabelle Charest et Peter dalla Riva intronisés au Temple de la renommée du Club de la médaille d’or

Le temps était à la fête, jeudi soir, où les Olympiennes Sylvie Fréchette et Isabelle Charest ainsi que le joueur de football Peter dalla Riva ont été intronisés au Temple de la renommée du Club de la médaille d’or.


Championne du monde en 1991 où elle a reçu sept notes parfaites, Sylvie Fréchette a aussi mis la main sur l’or olympique. Également médaillée d’argent en équipe aux Jeux olympiques d’Atlanta, elle s’est ensuite lancée dans la conception du spectacle « O » du Cirque du Soleil, où elle a été à la fois artiste, chorégraphe et entraîneure. « C’est un tourbillon qui me ramène dans le temps », a raconté Sylvie Fréchette tout juste après son intronisation, qui a voulu rendre hommage au Club de la médaille d’or qui soutient les athlètes depuis 41 ans.

« Le premier prix que j’ai remporté dans toute ma vie, c’était avec vous, en décembre 1985, où j’avais reçu le titre d’athlète féminine par excellence de l’année, a-t-elle partagé. J’avais à peine 18 ans et on se retrouve maintenant presque un quart de siècle plus tard; il y en a parmi vous qui étaient là ce soir-là. Ça me touche énormément et ça me fait aussi réfléchir en tant que mère, Olympienne et ex-athlète. »

Porte-couleurs des Alouettes de Montréal pendant 13 ans, Peter Dalla Riva a remporté trois fois la Coupe Grey et a été membre de l’Équipe d’étoiles de la conférence de l’Est de la Ligue canadienne de football à six occasions. À sa retraite, en 1981, les Alouettes ont retiré son chandail, le numéro 74, afin de souligner sa con tribution à l’essor de la LCF. « Je suis honoré d’être intronisé par le Club de la médaille d’or, qui fait tellement pour la communauté sportive au Québec et le développement des athlètes », a souligné Peter Dalla Riva.

Membre de l’équipe canadienne pendant 14 ans, la patineuse de vitesse sur courte piste Isabelle Charest a été la première femme à franchir la distance de 500 m sous la barre des 45 secondes. Elle a participé à trois Jeux olympiques (Lillehamer, Nagano et Salt Lake City) où elle est revenue médailles au cou. « C’est avec fier té et je reçois cet honneur ce soir, je suis vraiment touchée. Merci de vous souvenir de nos exploits. Cela fait plaisir de savoir ce que ce qu’on a fait ne sombrera pas dans l’oubli », a tenu à souligner l’intronisée.

Félicitations aux trois nouveaux intronisés du Club de la Médaille d’or !

http://www.clubmedailledor.ca/

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Montréal touchée par l’Escrime internationale

Du 29 au 31 mai, des centaines d’escrimeurs convergeront vers Montréal pour la présentation de trois Coupes du monde. Escrime Internationale de Montréal permet de regrouper les meilleurs fleurettistes (hommes) et épéistes (hommes et femmes) au monde. Ce sont près de 200 tireurs de 24 pays qui sont attendus pour l’événement.

Rappelons simplement que le Temple de la Renommée des sports du Québec compte quelques tireurs parmi ses membres. Mentionnons Robert Desjarlais, Carl Schwende que l’on considère le « Père du Panthéon » ainsi que Jean-Marc Chouinard, intronisé en 2004.

http://www.fencing.ca/french_index.html

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Le Fonds Robert Desjarlais

Alors que Montréal sera touchée par l’escrime, nous profitons de l’occasion pour vous parler de Robert Desjarlais. En novembre 2008, le Panthéon des sports du Québec a eu le plaisir de s’associer au Centre régional d’archives de Lanaudière pour la rédaction de la préface du répertoire du fonds Robert Desjarlais.

Portée et contenu du fonds :
Le fonds reflète la vie personnelle, sociale et, surtout, professionnelle de Robert Desjarlais. Le fonds témoigne avant tout de la pratique de l'escrime, des compétitions d'arme de monsieur Desjarlais et de ses fonctions au sein de l'armée canadienne, de Poste Canada et en tant que chorégraphe de prestations théâtrales de lutte d'arme. Le fonds contient principalement des documents relatifs aux fonctions d'enseignant de Robert Desjarlais et aux activités et compétitions sportives auxquelles il a participé. À ce titre, on trouve des documents propres aux cours données au Conservatoire d'art dramatique, à l'Université du Québec à Trois-Rivières, à l'Université de Sherbrooke et au niveau collégial; des documents sur l'escrime (jeux olympiques et championnats mondiaux, règles du jeu, vocabulaire, catalogues d'équipement, coupures de presse, mises en scène pour des émissions de télévision et correspondance provenant surtout d'associations sportives) et des documents financiers (location d'équipement, comptabilité, dossiers de faillite, dossiers de fournisseurs, etc.). Le fonds comprend aussi des documents personnels (correspondance, testament, agendas, extraits du registre de l'état civil, autographes, cahiers de devoirs, carnets d'adresse, carnets bancaires, emprunt personnel, régime de retraite, renseignements biographiques, etc.) et des documents sur diverses associations professionnelles et sociales (Fédération du Collège Saint-Laurent, École des Beaux-Arts de Québec, Club social des retraités de Poste Canada, Anciens du régiment de Joliette, etc.).


Voici la préface de cet ouvrage réalisé par le Centre régional d’archives de Lanaudière :

C’est avec une grande fierté que le Panthéon des sports du Québec salue la publication du répertoire du fonds Robert Desjarlais, réalisé par le Centre régional d’archives de Lanaudière. Fruit d’un travail échelonné sur plus de six ans, ce répertoire permettra aux chercheurs d’obtenir rapidement une vue d’ensemble de la carrière et des réalisations de M. Robert Desjarlais, celui que l’on peut, à juste titre, nommer le père de l’escrime au Québec.

C’est d’abord une grande passion pour la littérature et pour les armes qui amène le jeune Desjarlais à ferrailler avec ses amis vers la fin des années 1920. Très rapidement, le désir d’en connaître davantage transforme ces jeux d’adolescent en une pratique sportive plus rigoureuse. Tant et si bien que Robert Desjarlais participe aux Jeux olympiques de Londres en 1948 où il joue les multiples rôles d’athlète, d’entraîneur et de gérant de l’équipe canadienne d’escrime. La situation dans laquelle il se retrouve alors en dit long sur son parcours; en plus de manier les armes, il contribue par son enseignement et son sens de l’organisation à mettre sur pied les structures sur lesquelles le monde de l’escrime québécois s’est bâti.

Pendant plus de trente ans, ses enseignements à la Palestre Nationale contribuent à former les meilleurs tireurs sur la scène canadienne. Parmi eux, on retrouve un certain Carl Schwende qui poursuit l’œuvre amorcée par Robert Desjarlais dans le domaine de l’escrime.

Conscient de l’importance de faire rayonner les exploits des athlètes et de souligner de façon exceptionnelle l’apport de certains individus à la cause sportive, Carl Schwende propose la création d’un Panthéon des sports du Québec au début des années 1970. Si le projet prend son véritable envol en 1991, une première intronisation au Temple de la renommée des sports du Québec se déroule en 1974. Le maître d’armes Robert Desjarlais fait alors partie de cette première cuvée, signe révélateur de l’influence de ce pionnier.

Au-delà des performances sportives et des réalisations de Robert Desjarlais, nous voulons souligner ici toute l’importance de la préservation du patrimoine archivistique du Québec. Bien qu’il soit peu connu du grand public, le rôle et le travail de l’archiviste demeurent un des jalons essentiels à notre compréhension de l’histoire.
Sans qu’il n’y paraisse, ce répertoire du fonds Robert Desjarlais réalisé par le Centre régional d’archives de Lanaudière vient, en quelque sorte, témoigner de la mission du Panthéon des sports du Québec. Avec son projet de Musée des sports, de centre de documentation et de centre d’archives, le Panthéon veut contribuer plus que jamais à la préservation et à la diffusion du patrimoine sportif d’ici.

Paul Foisy, novembre 2008

Photo: Robert Desjarlais, debout au centre, en compagnie de l'équipe canadienne d'escrime aux Jeux olympiques de Londres.

http://www.archives-lanaudiere.com/component/option,com_frontpage/Itemid,1/

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Jean Béliveau et Robert Rousseau en compagnie de Gilles Tremblay

Le 20 mai dernier, Jean Béliveau et Robert Rousseau assistaient à une cérémonie concernant l’appellation du Complexe sportif de Repentigny. Si nos deux intronisés étaient présents à cet événement, c’est que cette installation sportive portera désormais le nom de Complexe sportif Gilles-Tremblay. « La nouvelle appellation a été officialisée mercredi. Quelques personnes ayant marqué la glorieuse histoire de la sainte flanelle étaient présentes pour féliciter celui qui a aussi assuré l'analyse des parties du tricolore durant 28 ans à la Soirée du hockey de Radio-Canada. Ainsi, Jean Béliveau, Réjean Houle et Robert Rousseau, n'avaient que de bons mots, pour M. Tremblay. »

Photo: Les anciens joueurs du Canadien de Montréal, Robert Rousseau, Jean Béliveau et Réjean Houle étaient sur place pour féliciter leur bon ami Gilles Tremblay, alors que nous les apercevons en compagnie de la mairesse de Repentigny, Chantal Deschamps. (Photo : Roger Lacoste) Hebdo Rive Nord .com


http://www.hebdorivenord.com/article-340077-Gilles-Tremblay-donne-son-nom-au-Complexe-sportif.html

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Anniversaires

30 mai : Naissance de Jocelyne Bourassa (30 mai 1947)

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Bilan du siècle

26 mai 1964 Nomination de Bernard Geoffrion au poste d'entraîneur des As de Québec

Après une brillante carrière dans la Ligue nationale de hockey (LNH), l'ailier droit Bernard Geoffrion annonce qu'il accroche ses patins pour devenir l'entraîneur des As de Québec, le club école du Canadien de Montréal dans la Ligue américaine de hockey.
Geoffrion avait disputé 13 saisons complètes dans l'uniforme tricolore, marquant 371 buts -ce qui le place au troisième rang de l'histoire de la LNH dans cette catégorie- et participant à six conquêtes de la coupe Stanley. Malgré des blessures, il avait d'ailleurs complété la campagne 1963-64 avec une récolte de 21 buts, ce qui, combiné au fait qu'il n'a que 33 ans, ajoute à la surprise que cause l'annonce de sa retraite. À Québec, Geoffrion succède à Floyd «Busher» Curry derrière le banc des As. Il connaîtra du succès pendant deux saisons avant d'effectuer un retour dans la LNH dans l'uniforme des Rangers de New York.


31 mai 1961 Échange du défenseur Doug Harvey aux Rangers de New York

Après avoir passé 14 saisons dans l'uniforme du Canadien de Montréal, le défenseur Doug Harvey est échangé aux Rangers de New York en retour d'un joueur qui sera nommé plus tard.
Cette annonce survient quelques semaines après l'élimination du Canadien en demi-finale contre les Black Hawks de Chicago. Le directeur gérant du Tricolore, Frank Selke, expliquera plus tard qu'il a réalisé cet échange pour permettre à Harvey de réaliser son ambition d'être entraîneur, un poste qu'il n'aurait probablement pu occuper à Montréal. Les observateurs soulignent toutefois que les 34 ans de Harvey et son rôle au sein de l'Association des joueurs expliquent également la décision du Canadien de se départir de son vétéran défenseur. Vainqueur de six coupes Stanley et de six trophées Norris -dont celui de 1961- remis au meilleur défenseur du circuit, Doug Harvey cumulera les fonctions de joueur et d'entraîneur avec les Rangers. Le 14 mai, la transaction sera complétée alors que le Canadien annoncera qu'il a fait l'acquisition du robuste défenseur Lou Fontinato.

http://bilan.usherbrooke.ca/

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Éphémérides sportives
Recueillies par Daniel Papillon

Il y a 100 ans…

La saison de crosse
Elle a été inaugurée samedi par la joute de ligue Tecumseh – Montréal


L’époque si impatiemment attendue de l’ouverture officielle de la ligue de crosse senior est enfin arrivée. Samedi dernier, sur le terrain de la M.A.A.A. à Westmount, a eu lieu la première rencontre fixée par la Cédule entre le Tecumseh, le détenteur du championnat de 1908, et le Montréal. Une foule nombreuse composée en majeure partie des partisans de notre club local, garnissait les banquettes du fameux terrain où devaient se rencontrer les deux équipes rivales.

Les amateurs du jeu de crosse sont toujours anxieux au début d’une saison, de constater la condition et la forme dans lesquelles se trouvent leurs favoris.

( … ) Cette année encore plus que les années passées, on a cherché d’infuser du sang nouveau dans la composition du groupe des joueurs qui se sont montrés assez récalcitrants aux engagements de saison.

( … ) Le grand malheur des joueurs du Montréal, c’est d’avoir, au moment décisif, perdu le contrôle de leurs actes, et si au lieu d’avoir deux hommes au repos, dont l’un durant 20 minutes, ils avaient été au complet, les Tecumseh auraient enregistré une défaite, au lieu d’une victoire.

La Patrie, lundi le 31 mai 1909, p.2

Il y a 50 ans …

Lacoursière s’est endetté pour gagner un championnat mondial

Lorsque les athlètes décrochent des championnats, les amateurs se font toujours une gloire de dire qu’on les avait vus à l’œuvre avant leurs grands exploits ou lorsqu’ils étaient petits. Quand un athlète canadien remporte un championnat international ou mondial, on s’empresse de dire qu’il est une vieille connaissance, et qu’on l’a vu évoluer et gravir les échelons de la gloire.

( … ) Avant son départ, Lacoursière était un athlète peu connu et on ne savait trop ce qu’il allait faire tout seul au Mexique. S’il n’avait pas fini premier en établissant un nouveau record, nous doutons que le quart des amateurs de sports, qui se piquent pourtant de connaître bien des choses, aient été au courant de sa participation dans ce marathon international.

( … ) Lacoursière doit travailler pour payer ses dépenses comme nageur, car malheureusement il n’a jamais eu un commanditaire. C’est regrettable de le dire, mais les Canadiens français ont toujours beaucoup de problèmes de ce côté-là et Réjean occupe ses journées depuis trois ans dans le bureau de comptabilité de la Steelco.

Le Petit Journal, dimanche le 31 mai 1959, p.68

lundi 18 mai 2009

Alwyn Morris

Par Paul Foisy

Après s’être fait dire qu’il était trop petit pour réaliser de bonnes performances à ses débuts sur l’eau, Alwyn Morris devient un des plus grands spécialistes de canoë-kayac de l’histoire canadienne.  Un engagement profond envers la réussite de ses objectifs lui permet de se hisser aux plus hauts échelons de son sport.


Consultez sa biographie à l’adresse suivante :

http://www.rds.ca/pantheon/chroniques/204810.html

Photo

http://www.cshof.ca/accessible/hm_profile.php?i=70 

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Jean Béliveau président d’honneur d’un séminaire en leadership

Le 19 mai, Jean Béliveau sera le président d’honneur du séminaire The Coach’s Conversation présenté par l’École de gestion John-Molson de l’Université Concordia.  Ce séminaire est conçu pour tous les gestionnaires cherchant à améliorer et maximiser la performance de leurs équipes de travail et intéressés à développer leur leadership.

Après l’allocution d’ouverture, M. Béliveau sera présent au cocktail de fin de journée en compagnie de Guy Lafleur, un autre membre du Temple de la renommée des sports du Québec.

Brochure en fichier PDF : http://johnmolson.concordia.ca/images/stories/executive_edu/executive_education_landing_page/docs/gameday_brochure_fr.pdf

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Guylaine Cloutier au 32e nage-o-thon du Club natation Montmagny

« La présence de l'ex-nageuse olympique, Guylaine Cloutier, a fait sensation au 32e nage-o-thon du Club Natation Montmagny. Plus de 200 personnes ont d'ailleurs assisté à l'activité.

L'athlète, née à Montmagny, impressionne toujours, tant par ses performances que par sa simplicité et sa disponibilité. Les yeux brillants des nageurs, les demandes d'autographes et les prises de photos témoignaient de cette inspiration que la nageuse fait naître sur son passage.

Le maire Jean-Guy Desrosiers s'est fait le porte-parole de la communauté pour réitérer le sentiment de fierté que Guylaine Cloutier a apporté à Montmagny. Passant de la parole aux actes, il a dévoilé une immense photo de la championne qui occupera désormais le mur intérieur de la piscine qui porte son nom. »

En référence :

http://lepeuplecotesud.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=95135&id=219&classif=Nouvelles

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Sylvie Fréchette, présidente d’honneur

Il y a quelques jours, Sylvie Fréchette était présidente d’honneur du championnat canadien ouvert de nage synchronisée.  Lorsqu’elle s’est présentée à la piscine du PEPS de l’Université Laval où avait lieu le championnat, elle a ressenti de fortes émotions : « Je me suis souvenue que c'est ici que j'avais pris part à mon premier championnat canadien, a expliqué l'olympienne. C'était en 1979, je prenais part aux nationaux junior. En rentrant au PEPS, j'avais des papillons dans l'estomac

Toujours surprise de sa popularité, celle qui a été intronisée au Temple de la renommée des sports du Québec en  1997 a déclaré : «Sur mon Facebook, j'ai plein de demandes de jeunes filles qui veulent faire partie de mon groupe d'amis. Et lorsque je consulte leur profil, je m'aperçois qu'elles font presque toutes de la synchro. Et depuis que je suis arrivée ici, les jeunes n'arrêtent pas de venir me voir. Ça prouve qu'il y a de l'intérêt de leur part. Je me dis : Heille, c'est le fun, je ne suis pas une vieille matante


Aujourd'hui, forte de ses expériences personnelles et professionnelles, elle cherche à motiver les gens qu'elle rencontre à faire face aux défis de la vie et à ne jamais lâcher afin d'atteindre leurs objectifs. Athlète et femme d'affaires Sylvie Fréchette est une conférencière qui ne laisse personne indifférent.

http://www.orizon.ca/conferenciers/sylvie-frechette.htm

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Pierre Harvey, porte-parole

Pierre Harvey, figure engagée et reconnue dans le milieu sportif au pays, se joint à l'équipe de GoSportGo en tant que porte-parole officiel. « Un portail Internet comme celui de GoSportGo est indispensable pour le développement du sport, c'est donc une excellente nouvelle pour tous les sportifs » explique l'athlète qui, pour beaucoup de Québécois, est un modèle d'intégrité, de détermination et de réussite.


« J'invite toutes les personnes qui s'intéressent au sport amateur, de près ou de loin, à s'inscrire gratuitement sur gosportgo.com. Ainsi, plus il y aura de sportifs qui réseauteront dans un seul et même espace, plus la communauté sportive de notre région développera une synergie intéressante. »

Selon Simon Bouchard, président-directeur général de GoSportGo, le lien entre son entreprise et Pierre Harvey est indéniable. « Notre mission est de rendre le sport accessible à tous en effectuant la promotion et la valorisation de sa pratique. Qui de mieux que Pierre Harvey, une référence athlétique au Québec depuis plusieurs générations, pour bien représenter la philosophie de GoSportGo et encourager la pratique du sport, tous niveaux et sports confondus ? »

http://www.gosportgo.com/

Photo: hebdosblogue.canoe.ca/leprogresecho/2007/07/

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Sylvie Bernier, conférencière à la FIDA

Le 12 mai se déroulait la 10e soirée-bénéfice du Fonds d'investissement et de développement athlétique (FIDA).  Lors de cet événement  annuel, plus de 35 000$ ont été remis à de jeunes athlètes québécois. 



Les 500 participants ont eu la chance d'assister à une conférence de Mme Sylvie Bernier, notamment médaillée d'or en plongeon aux Jeux olympiques (JO) de Los Angeles et chef de mission de la délégation canadienne aux JO d'été de Beijing en 2008.

http://www.fida.ca/

Photo: www.olympic.ca/Beijing2008/EN/16/4/media.htm

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Soirée homard au Club La Médaille d’or

Le 21 mai se déroulera la soirée homard du Club la Médaille d’or.  Lors de cette soirée, trois membres du Temple de la renommée des sports du Québec seront intronisés au Temple de la renommée du Club.  Les nouveaux venus sont Isabelle Charest, Sylvie Fréchette et Peter Dalla Riva.

Félicitations à tous les trois !


http://www.clubmedailledor.ca/

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Anniversaires

20 mai : Naissance de Sam Etcheverry (20 mai 1930)

21 mai : Naissance de Père Marcel de la Sablonnière (21 mai 1918)

22 mai : Naissance de Ron Piché (22 mai 1935)


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Bilan du siècle

20 mai 1946 : Annonce officielle de la création des Alouettes de Montréal

Le sportif Léo Dandurand et quelques hommes d'affaires s'unissent pour lancer une nouvelle équipe de football professionnel à Montréal : les Alouettes.

Évoluant au sein du Big Four, une ligue qui regroupe les équipes de Hamilton, Ottawa et Toronto, les Alouettes disputent leur première rencontre le 7 septembre 1946. Au cours de cette première saison, les Alouettes jouent leurs parties locales au stade De Lorimier. Ils connaissent une très bonne campagne, attirant de fortes assistances avant de s'incliner en finale du Big Four contre les Argonauts de Toronto. Les Alouettes remporteront une première coupe Grey à leur quatrième saison d'existence, en 1949.

http://bilan.usherbrooke.ca/

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Éphémérides sportives

Recueillies par Paul Foisy

Il y a 100 ans…

Activités sportives à Sherbrooke

Lundi, 24 mai, c’est fête civile légale, proclamée, et alors jour non juridique en l’honneur du Victoria Day par tout l’empire britannique.  L’après-midi, aux terrains de l’Exposition, il y aura courses de chevaux et voitures, courses à pieds, parade d’automobiles.  L’Harmonie a été engagée pour fournir son répertoire de musique pendant ces courses et parades.

Il n’y a pas à dire, lors des jours de congé, les sportifs ne s’ennuyaient pas à Sherbrooke à cette époque!

Le Progrès de l’Est, 21 mai 1909, p.3


Il y a 50 ans … 

Radio-Canada télévisera 17 joutes du Big Four

Les amateurs de football de l’Est du Canada verront 17 joutes du Big Four à la télévision l’automne prochain et les trois joutes de détail.

Les autorités du Big Four et Radio-Canada ont annoncé hier, après des entretiens de quatre heures, qu’elles en étaient venues à une entente satisfaisante.

Aucun prix n’a été révélé, mais il appert que Radio-Canada versera environ $280,000 pour le droit de téléviser toutes les joutes régulières et celles des éliminatoires.



Chacune des quatre équipes – Les Alouettes de Montréal, les Rough Riders d’Ottawa, les Tigers-Cats de Hamilton et les Argonauts de Toronto – touchera environ $70,000 de ces droits.  L’an dernier, leur commanditaire commercial leur avaient versé $350,000 et Radio-Canada avait contribué un autre $30,000 pour les droits de téléviser les joutes éliminatoires.

L’Action Catholique, 21 mai 1959, p.14                                                                                                          

vendredi 15 mai 2009

Le tour du Saint-Laurent 1964 (2)

Par Paul Foisy

Voici le deuxième article d'une série de trois à propos du Tour cycliste du St-Laurent 1964.

L’équipe canadienne

Voici la composition de l’équipe canadienne telle que publiée dans les pages du journal Le Clairon, le 23 juillet 1964 : « Sélectionnés grâce à leurs performances accomplies dans la rude épreuve Québec-La Malbaie, ils forment un quatuor jeune et très entreprenant qui peut causer des sensations. Ces porte-couleurs du Canada sont le québécois Jean Garon, les Montréalais Jacques Lepage et Aurelio Battelio et l’Ontarien Jos Jones. Les trois premiers possèdent une longue expérience du « tour » et ont pris part à diverses grandes confrontations internationales en France, en Amérique du Sud et même en Australie ».

C’est la plus puissante équipe canadienne jamais formée à participer au tour. Leur directeur technique est Doug Perron. Il ne faut pas se surprendre si certains membres de cette équipe ont connu une belle carrière de cycliste. À preuve, Jean Garon a été intronisé au Temple de la Renommée du cyclisme québécois en 1986, tandis que Jacques Lepage le fut en 1994.

La bicyclette

Les vélos utilisés pour cette complétion pèsent près de vingt livres et sont munis de cinq vitesses. On utilise des « boyaux pneus » qui peuvent se réparer facilement et dont le prix est d'environ douze dollars à l’époque.

La caravane

Cette vaste organisation doit se déplacer d’étape en étape; on parle alors d’une caravane composée de plus de trois cents personnes.

Cette immense procession est composée des organisateurs, des commissaires de course, des cantiniers et de chars allégoriques publicitaires. Une auto est désignée à chaque équipe avec à son bord un directeur technique, un mécanicien ainsi qu’un soigneur. De plus, comme le tour veut assurer son financement, des spectacles sont organisés et présentés dans la plupart des villes étapes. Les journalistes canadiens et étrangers bénéficient d’une roulotte aménagée par la brasserie Molson où ils peuvent utiliser plusieurs lignes téléphoniques, des téléscripteurs et de la télé-photo.

Tous les membres de la caravane jouent un rôle précis. Parmi eux, Gaston Pouliot est le commissaire en chef du tour qui est sanctionné par l’Union cycliste Nationale. Les tâches dévolues au groupe de commissaires sont la vérification des signatures et des automobiles, les chandails et les dossards, le départ, la compilation des résultats, le chronométrage, le contrôle volant, le ravitaillement, l’application des règlements et la surveillance générale.

Pour nourrir tous les participants, le Capitaine L. Pinel est responsable de 37 personnes. Au cours de l’épreuve, les besoins en nourriture sont de quelque 1500 livres de bœuf, 100 gallons de jus d’orange concentré, 7200 œufs, 3000 barres de chocolat et plus de 400 livres de gâteau aux fruits!

Des équipes européennes rajeunies

L’épreuve québécoise est importante dans le calendrier des compétitions internationales. Quelques jours avant le départ de la première étape, les Français et les Russes sont désignés comme étant les favoris pour l’emporter. La plupart des pays européens renouvellent leurs équipes en envoyant de nouveaux participants. Parmi toutes les équipes européennes, seulement six des 24 cyclistes ont déjà participé au tour. On note l’absence du Russe Alexei Petrov, gagnant du tour en 1962 et du Hollandais Kees Haast qui remporta la victoire en 1963. En fait, cette édition du Tour du Saint-Laurent est perçue comme une épreuve préparatoire en vue des Jeux olympiques de Toyko qui se tiennent en octobre en 1964.

La course

Étape 1 Matane – Rimouski
Le 26 juillet 1964

Plus de 81 coureurs prennent le départ à Matane. La première étape de 64 milles est remportée par le Hollandais Eddy Beugels. Huit coureurs doivent changer de parcours à Sainte-Lucie à la suite d’un incendie dans le village. Ce détour les retarde de plus de 25 secondes.

Porteur du maillot jaune : Eddy Beugels, Hollande.

Étape 2 Rimouski circuit fermé
Le 26 juillet

C’est le Hollandais J. Van Der Vleuten qui remporte cette deuxième étape de 25 milles tenue dans les rues de Rimouski.

Porteur du maillot jaune : Eddy Beugels, Hollande.

Étape 3 Rimouski – Montmagny
27 juillet

Le Français Jacques Cadioux avait ménagé ses forces lors de la première étape, car il n’avait pas participé aux échappées. Lors de la troisième étape, il quitte le gros du peloton après 110 milles de route. Il entre dans Montmagny à une vitesse de 40 milles/heure au terme des 240 milles qu’il a franchis en 10 heures 53 minutes et 13 secondes (10 :53.13) il est accueilli en héros par Mlle cyclisme Montmagny et Mlle cyclisme Thetford qui lui présentent chacune une gerbe de fleurs.  Le Québécois Garon et le Russe Kapitonov s’échappent pendant trois milles : un convoi sur le chemin de fer au Bic les oblige à s’arrêter!

Porteur du maillot jaune : Antoni Palkoi, Pologne.

À suivre…

Photo : Jean Garon, membre de l’équipe canadienne
Source : www.fqsc.net/excellence/TDLR/JGaron1986.htm

jeudi 14 mai 2009

Histoire du football

Bonjour à tous,

Il y a 135 ans cette semaine, un série de deux parties de football opposant les universités McGill et Harvard marquait à jamais l'histoire du football.

Photographie | Match de football entre Harvard et McGill, Montréal, QC, photographie composite, 1874 | VIEW-579.A


Le site McGill Athetic and Recreation relate très bien les faits.  En voici quelques extraits en français:

Extraits:

Le 14 mai 1874, McGill et Harvard se sont affrontés dans le premier match de football interuniversitaire jamais disputé en Amérique du Nord au Jarvis Field à Cambridge, au Massachusetts.


Au fil du temps, ce match est devenu un évènement historique et, dans un ouvrage sur les sports de Harvard, un auteur très rigoureux s’est donné beaucoup de mal afin de valider tous les détails de la rencontre et débouter les suppositions à l’effet que d’autres équipes de football se soient affrontées avant Harvard et McGill.

Au printemps 1874, Harvard faisait état de son insatisfaction profonde à l’égard des règles du rugby tel que pratiqué par ses équipes interfacultés, et invitait une équipe de McGill à participer à un match hors concours afin de s’initier à un code plus orthodoxe. Au même moment, une idée similaire germait dans la tête de trois hommes de McGill. Duncan E. Bowie, R. W. Huntinden et David Rodgers avaient souvent discuté de la possibilité de se mesurer aux Américains mais, pour une raison ou pour une autre, il n’y avait pas eu de suite.

Toujours est-il qu’au printemps 1874, la situation était telle qu’une équipe de McGill a enfin pu se rendre à Cambridge. Un défi « officiel mais courtois » fut donc lancé aux Américains et, comme il cadrait tout à fait avec les projets de Harvard, les parties se sont presque immédiatement entendues pour tenir une série de deux matchs au printemps à Harvard et un match de revanche à Montréal, à l’automne.

Plusieurs années se sont écoulées depuis le voyage de ce premier groupe d’athlètes de McGill aux États-Unis et, au fil du temps, on a apporté de tels changements au football rugby que le nouveau jeu ne paraît plus être issu de l’ancien.

En 1874, les règles du football étaient semblables à celles du rugby anglais pratiqué de nos jours. En fait, à l’instar des autres équipes de Montréal, McGill jouait conformément à un règlement pratiquement identique à celui de nos joueurs de rugby actuels.

Généralement, les équipes comptaient quinze joueurs de chaque côté, mais il arrivait parfois qu’on joue avec aussi peu que vingt-deux joueurs sur le terrain. Le jeu était tout sauf uniforme. Chaque localité avait adopté des règles étranges qui lui étaient propres. Harvard, par exemple, jouait un jeu assez différent de celui de McGill.

Les Canadiens étaient demeurés loyaux au sport qu’ils avaient importé d’Angleterre. Les Américains, quant à eux, avaient déjà introduit certains changements, dont un qui prêtait grandement à confusion et selon lequel le porteur de ballon ne pouvait courir que s’il était poursuivi. Lorsque le plaqueur cessait de le poursuivre, il devait obligatoirement effectuer un coup de pied, une passe ou même se défaire du ballon.

Le premier match a été joué à 16 h devant deux cent cinquante spectateurs. Les curieux règlements américains eurent préséance et le ballon utilisé ne ressemblait en rien à ce que connaissaient les Canadiens. Rond et fait de caoutchouc non recouvert, il était similaire, en apparence et au toucher, aux ballons avec lesquels jouent les enfants aujourd’hui.

Un compte rendu de l’époque décrit ainsi le début de la partie :

« Les officiels ont réuni les deux capitaines et ont tiré à pile ou face pour déterminer le choix des buts. En remportant le tirage, Grant, le capitaine de l’équipe de Harvard,a établi un précédent pour tous ses successeurs de Harvard. Il a choisi le but nord-ouest, profitant ainsi de l’avantage d’une brise légère. Rodgers, le capitaine de l’équipe de McGill, dont le bras était en écharpe en raison d’une blessure récente, s’approcha nonchalamment d’un des poteaux auxquels était suspendu le filet du but, y accrocha l’écharpe et cria à ses joueurs d’investir le terrain. Les deux équipes s’alignèrent sur-le-champ. »

Une fois les « consignes » données par les officiels, McGill a effectué le coup d’envoi et ce fut le début du premier match de football américain interuniversitaire.

Les uniformes de l’époque sont intéressants en tant que vestiges d’une époque révolue.

Aussi peu distinctifs que soient les uniformes que revêtent les équipes interfacultés actuelles, aucune ne s’aventurerait aujourd’hui sur le terrain affublée comme l’étaient les joueurs de 1874.

Ils ne portaient aucune protection et étaient vêtus de maillots en lainage et de pantalons blancs, « certains les portaient courts, d’autres longs ». Quelques joueurs portaient des turbans de football noirs, ancêtres du casque moderne, tandis que d’autres portaient des chapeaux blancs en toile.

Les joueurs de Harvard revêtaient quant à eux des camisoles en tissu gaze, des costumes de gymnastique pleine longueur et de légères chaussures de baseball. Les joueurs avaient pour la plupart la tête recouverte d’un mouchoir. Porter des camisoles en tissu gaze relevait d’une stratégie. En effet, dès le premier plaquage, la camisole était détruite et le prochain adversaire était aux prises avec un joueur au torse nu et glissant.

Harvard a remporté le match par un compte de trois à zéro. À cette époque, il n’existait pas de méthode standard pour le comptage des points, mais il reste que certaines choses étaient réputées changer le cours de la partie. Franchir la ligne de but en était une et botter le ballon au-dessus du poteau de but en était une autre.

Il semble que Harvard ait réussi au moins une de ces prouesses, mais l’équipe de McGill était de loin la plus rapide. Bowie, Huntinden et Joseph étaient tous des sprinteurs et coureurs remarquables à Montréal. Bowie comptait parmi les coureurs les plus rapides du Canada à l’époque, avec un temps de 10,2 secondes au sprint de cent verges.

Huntinden et Joseph étaient eux aussi d’excellents coureurs sur piste et, sur la ligne du centre, ces trois joueurs donnaient coup sur coup du fil à retordre à la défensive de Harvard. Ils s’emparaient du ballon dans la mêlée, filaient à toute vitesse vers le but en se passant le ballon, mais étaient arrêtés dans leur élan pour avoir enfreint le règlement américain de la poursuite du porteur de ballon, règlement inconnu au Canada. Selon M. Joseph, la victoire de Harvard fut bien méritée et les points marqués ont été le résultat d’une pression soutenue de l’offensive.

Le jour suivant, les deux équipes universitaires se sont affrontées de nouveau. Cette fois, ce sont les règles canadiennes qui ont prévalu. Il y avait treize joueurs de chaque côté. Il est difficile de connaître l’alignement. Aucun journal n’a publié une liste complète des joueurs et la mémoire humaine est si fragile qu’un des joueurs n’a pu fournir le nom de ses coéquipiers, n’ayant aucun souvenir de ce match qui a eu lieu il y a 30 ans.

Le match s’est terminé sans point après deux heures de jeu exténuant. McGill avait l’avantage au chapitre de la vitesse et du plaquage et était appuyée par ses trois sprinteurs excessivement rapides : Bowie, Huntinden et Joseph. N’eut été de la puissance et de la détermination de Harvard, l’équipe mcgilloise aurait assurément remporté la victoire.

Cette même année, le 23 octobre 1874, Harvard a rendu visite à Montréal pour disputer un match de revanche qui a eu lieu sur les terrains de cricket du Vieux-Montréal, site actuel de l’église Saint-Jacques-Apôtre. Une fois de plus, McGill a subi une défaite. Manifestement, le règlement avait été modifié puisque seulement neuf joueurs s’affrontaient de chaque côté. On ne connaît rien de leurs positions, M. Joseph ne pouvant parler que de lui-même et d’un ou deux autres joueurs.

Harvard a joué de façon exceptionnelle. Son attaque était rapide et convaincante. Les demi-offensifs de McGill se faisaient bloquer à chaque échappée.

Le règlement américain de la poursuite du porteur de ballon avait été aboli de sorte que McGill n’avait rien à redire. Harvard a tenu le haut du pavé du début à la fin.

L'article original en anglais sur le site de McGill Athletics and Recreation:
http://www.mcgill.ca/athletics/newsroom/spotlight/item/?item_id=106694

Photo: Match de football entre Harvard et McGill, Montréal, QC, photographie composite, 1874
William Notman (1826-1891)
1925-1945, 20e siècle
Gélatine argentique
20 x 25 cm
Achat de l'Associated Screen News Ltd.
VIEW-579.A
© Musée McCord

lundi 11 mai 2009

L’histoire du Panthéon des sports du Québec (2)

Par Paul Foisy

Il y a 35 ans, le Panthéon des sports amateurs du Québec tenait un premier gala honorant quelques membres de la communauté sportive du Québec. Cet organisme qui fut actif pendant quelques mois seulement érigea les fondations sur lesquelles le Panthéon des sports du Québec prit son essor en 1990.

Nous vous invitons à parcourir ce deuxième article sur l’histoire du Panthéon des sports du Québec en cliquant ici.


Photo: François Béliveau, véritable bougie d'allumage pour le Panthéon.

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Jean Béliveau sera honoré de nouveau

Mardi le 12 mai, Jean Béliveau, Compagnon de l'Ordre du Canada, figure emblématique du hockey, membre du Temple de la renommée du hockey, intronisé au Panthéon des sports du Québec, philanthrope et chef de file dans la communauté, recevra un doctorat honoris causa en droit de la Ryerson University. La remise du diplôme aura lieu au cours d'une cérémonie spéciale où M. Béliveau prononcera un discours en anglais.

http://www.ryerson.ca/convocation/hondocs/

Photo Pierre Y. Pelletier. Jean Béliveau lors du gala d'intronisation en 2006.

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Les Canadiens passent par Sutton, le film

Après avoir obtenu un grand succès avec l’exposition Les Canadiens passent par Sutton, les dirigeants du Musée des communications et d’histoire de Sutton lancent une campagne de financement pour produire un documentaire pour la télévision.



Quelques membres du Temple de la renommée des sports du Québec ont participé à cette exposition. Qu’il suffise de nommer Elmer Lach, Dickie Moore et Émile Bouchard.

Pour plus de renseignements :
http://canadienspassentparsuttonlefilm.blogspot.com/

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Sylvie Fréchette, présidente d’honneur

Du 6 au 10 mai, Sylvie Fréchette était présidente d’honneur du championnat canadien ouvert de nage synchronisée. L’événement a eu lieu à la piscine du Peps de l’Université Laval.

http://www.quebechebdo.com/rubrique-159-Sports.html

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Marcel Jobin au marathon de Boston

Le 20 avril dernier, Marcel Jobin, intronisé au temple de la renommée des sports du Québec en 1993, participait au 113e marathon de Boston. L’athlète de Saint-Boniface était un des 228 Québécois présents à cet événement.

Au fil de la course, Marcel franchissait le 10e km en 52 min 11 s. À la moitié de l’épreuve, il affichait un temps de 1 h 50 min 22 s. La deuxième moitié a semblé plus difficile, mais Marcel a réalisé une excellente performance en terminant l’épreuve de 42,2 km en un temps de 3 h 58 min 08 s. Ce faisant, il se classait 43e dans la division des 65-69 ans.

Nos plus sincères félicitations à l’athlète de 67 ans. Bravo!



Photo: http://www.lhebdodustmaurice.com/article-i323564-Le-fou-en-pyjama-a-Tellement-Sport.html
http://www.rds.ca/pantheon/chroniques/205397.html


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Bilan du siècle


15 mai 1964 : Nomination de Sam Pollock au poste de directeur gérant du Canadien de Montréal


Lors d'une conférence de presse qui se déroule à l'hôtel Reine Elizabeth, le sénateur Hartland Molson annonce qu'il abandonne la présidence du Canadien de Montréal qui sera dorénavant assurée par son cousin, David Molson. À la même occasion, l'on apprend que le directeur gérant Frank Selke sera remplacé par Sam Pollock, un homme de hockey qui a fait ses classes dans l'organisation montréalaise.


Au cours de ses 18 saisons au poste de directeur gérant, Selke a remporté six coupes Stanley avec le Canadien. Un vent de fraîcheur souffle sur le Tricolore puisque plusieurs des nominations impliquent des personnes jeunes et bilingues. Un autre Selke est d'ailleurs en évidence lors de cette conférence de presse alors que Frank jr devient vice-président responsable du Forum. Une autre nomination est celle de Maurice Richard qui devient le nouvel adjoint au président de l'équipe et le directeur des relations extérieures. Maintenant âgé de 42 ans, l'ancien numéro 9 du Canadien se dit à la fois heureux et surpris par cette nouvelle, avouant à la presse que «ce travail m'intéresse beaucoup» et qu'il espère bien remplir sa tâche. Richard quittera toutefois son poste l'année suivante.


16 mai 1949 : Conquête de la coupe Memorial par les Royals de Montréal


Les Royals de Montréal remportent la coupe Memorial en défaisant les Wheat Kings de Brandon 6 à 4. Il s'agit de la huitième rencontre disputée au cours de cette série qui s'est terminée à l'avantage des Montréalais, quatre victoires, contre trois échecs et une partie nulle.


Les Royals doivent travailler dur pour remporter les honneurs de cette série dont toutes les rencontres sont jouées dans l'Ouest du pays, soit à Brandon ou à Winnipeg. Parmi les hommes de l'entraîneur «Tag» Miller qui se distinguent, soulignons les noms du gardien Robert Bleau, ainsi que ceux des attaquants Dickie Moore et Bert Hirschfeld. Ce dernier joue un rôle déterminant dans la dernière rencontre de la série en enfilant trois buts. Menés 4-2 après deux périodes, les Royals doivent d'ailleurs effectuer un beau retour au troisième vingt pour se sauver avec les honneurs de la rencontre, 6-4, et de la série. C'est la première fois qu'une équipe du Québec remporte la coupe Memorial, symbole de la suprématie au hockey junior canadien.


http://bilan.usherbrooke.ca/

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Éphémérides sportives
Recueillies par Daniel Papillon

Il y a 100 ans…
Le grand évènement de dimanche


Il nous a été donné, hier, de faire la connaissance du célèbre coureur de grand fonds St-Yves et nous avons trouvé en lui un sportsman doublé d’un parfait « gentleman ».
Henri St-Yves nous a exprimé, en termes choisis, tout le plaisir qu’il éprouvait de se trouver au cœur du Canada français qui lui rappelle tant sa belle patrie la France.

(…) « Ce n’est pas, avoue-t-il, que le succès sera facile, mais la distance de la course, 20milles, n’est pas celle de Shrubb, non plus que la mienne et il me faudra dépenser beaucoup d’énergie pour vaincre un adversaire aussi redoutable que Shrubb. »

(…) Le coureur français a pris part à douze courses et n’en a perdu qu’une : sa course avec Shrubb.

(…) L’athlète français est allé ce matin se familiariser avec la piste du National. On peut donc être certain que dimanche il sera chez lui et qu’il ne désappointera pas ses nombreux admirateurs, surtout ceux qui ont engagé e nombreux dollars sur ses chances.

La Patrie, vendredi le 14 mai 1909, p.2.


Il y a 50 ans …
Les équipes de la ligue Montréal Royale junior débutent dimanche


Les parcs de l’île de Montréal fourmilleront d’activités dimanche alors que la ligue de baseball Montréal Royale junior entreprendra sa 13e saison.

(…) le président Gérard Thibault prévoit la meilleure année de son circuit depuis son existence. Deux nouvelles équipes ont été acceptées dans les cadres de la ligue pour porter le nombre à douze. Les deux nouvelles équipes sont Longueuil et St-Laurent. Le club de Longueuil, dont le président honoraire et propriétaire est nul autre que Butch Bouchard.

(…) Armand Dubois qui dirigeait le club Maisonneuve l’an dernier assumera les mêmes fonctions avec Villeray.

(…) Denis Brodeur gérera le club Plateau Mont-Royal, tandis que Oreste Bellini, Archis Laframboise et Marcel Racine retourneront respectivement avec St-Henri, Ville-Marie et Rosement. Seul le club Extension n’a pas encore nommé officiellement son gérant, mais tout laisse croire que Reggie Fleming dirigera l’équipe. Fleming est ce bouillant joueur de hockey que les Montréalais ont souvent vu aux joutes de la ligue du Québec.

Le Petit Journal, dimanche le 17 mai 1959, p.132.

lundi 4 mai 2009

Le Musée des sports du Québec (2)

Par Paul Foisy

Le Panthéon des Sports du Québec s'emploie depuis 1990 à inscrire le sport dans la tradition et l'histoire du Québec. Connaître, préserver et diffuser notre histoire sportive constituent d'importants objectifs à réaliser et sur lesquels reposera également la pérennité de l'institution. Les activités de reconnaissance des personnalités sportives, tout en étant indispensables à la mémoire collective, ne sont pas suffisantes. Il est urgent d’agir afin que le Québec se dote d’un Musée des sports.


Nous vous invitons à parcourir ce deuxième article sur le Musée des sports du Québec à l’adresse suivante :
http://www.rds.ca/pantheon/pantheon_musee.html

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Raymond Bourque, invité d’honneur

La semaine dernière, Raymond Bourque était l’invité d’honneur du Citizen Award Dinner of the Wetsern Massachusetts Council of the Boy Scouts of America. Au cours de son allocution, il affirmait qu’il aurait bien aimé remporter la coupe Stanley avec les Bruins.


Raymond Bourque en compagnie de Nicolas Gill lors du gala d'intronisation de 2006

En référence :
http://www.masslive.com/sports/index.ssf/2009/04/exbruin_ray_bourque_spoke_at_t.html?category=Bruins

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Guylaine Cloutier au Nage-o-thon de Montmagny

Guylaine Cloutier, intronisée au Temple de la renommée des sports du Québec en 2005, sera présente au 32e Nage-o-thon de Montmagny le 9 mai prochain. Le club de natation Montmagny profite de son slogan « Je nage pour mon rêve! » pour inviter les athlètes et la population à rencontrer celle qui était reconnue pour sa ténacité et sa persévérance au cours de sa carrière.

Le club de natation organise également un concours dont le thème est la célèbre nageuse originaire de Montmagny.

Photo: Le Peuple Côte-Sud
http://lepeuplecotesud.canoe.ca 

Site internet du Club de natation Montmagny :
http://www.montweb.com/natationmontmagny/

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Fonds Claude-Raymond

C’est le 7 mai prochain qu’aura lieu, au Club de golf St-Jean, la remise des bourses du Fonds Claude-Raymond. Rappelons que ce fonds d’aide est destiné aux jeunes de moins de 21 ans œuvrant dans le domaine les sports, les arts, la culture et la science. Ce fonds créé en 1971, vise à faire la promouvoir l’excellence et le développement de la jeunesse de la région du Haut-Richelieu. Bravo à notre intronisé de 1994!


Le sympatique Claude Raymond lors du tournoi de golf du Panthéon en 2007.
Photo: Pierre Y. Pelletier, collection Panthéon.
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Bilan du siècle

5 mai 1928 : Retour des Royaux de Montréal après onze ans d'absence

Les Royaux de Montréal font un retour dans la Ligue internationale après onze années d'absence. Ils inaugurent leur nouveau domicile, le stade De Lorimier, en défaisant les Keystone de Reading 7 à 4.

La première apparition de Montréal dans un circuit d'envergure, la Ligue Eastern, remonte à 1897. Les Royaux connaissent des débuts fulgurants, dont un championnat en 1898. Mais par la suite, les choses se gâtent. Menaces de déménagement, changements d'entraîneurs et insuccès sur le terrain marquent les deux décennies suivantes. En 1917, les dirigeants de la Ligue Eastern portent un dur coup aux amateurs de Montréal en écartant leur franchise pour réduire les coûts d'opération de la ligue. Il faut attendre juillet 1927 avant que des hommes d'affaires locaux fassent l'acquisition de la concession de Jersey City, dans la Ligue internationale, pour la somme de 225 000 $. Un nouveau stade est construit à l'angle des rues De Lorimier et Ontario. Selon la presse, il accueille au-delà de 22 000 spectateurs lors du premier match des Royaux, nouvelle version, le 5 mai 1928. Victorieuse des Keystone de Reading, l'équipe montréalaise se gagnera rapidement des adeptes. Elle se débrouillera également très bien sur le terrain, cumulant une fiche de 443 victoires et 393 défaites entre 1928 et 1932, avant que la situation ne se détériore par la suite.

7 mai 1950 : Conquête de la coupe Memorial par le Canadien jr de Montréal

Le Canadien jr de Montréal remporte la coupe Memorial, symbole de la suprématie canadienne au hockey junior, en défaisant les Pats de Regina 6-3. Cette victoire met un terme à cette série finale que les Montréalais ont remportée quatre parties à une.

Conformément à la règle d'alternance en vigueur, toutes les joutes de cette série finale sont disputées à Montréal. La dernière attire environ 7 500 amateurs au Forum de Montréal. Au cours de cette partie décisive, Bill Goold s'illustre en enregistrant trois buts. Parmi les autres étoiles du Canadien jr, soulignons les noms du capitaine Ernie Roche, d'Art Rose, de Dickie Moore et du gardien Roger Morrissette. Les entraîneurs du Canadien jr sont Sam Pollock et Billy Reay.

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Éphémérides sportives

Recueillies par Daniel Papillon

Il y a 100 ans…

Alfred Shrubb dans les 15 milles
Le fameux écrivain Ecossais distance l’Indien, Tom Longboat, et établit un record

Près de six milles personnes ont eu l’avantage, en payant va sans dire, de voir, samedi après-midi, sur la piste de la M.A.A.A., les célèbres athlètes professionnels Alfred Shrubb et Tom Longboat aux prises dans une course à pied de 15 milles. Nous ne viendrons pas nous servir du vieux cliché mais nous sommes forcés de dire que cette course fut de beaucoup la plus belle et la plus intéressante que nous ayons encore vue à Montréal. La rencontre de ces deux célébrités provoquait l’intérêt général pour plusieurs raisons. D’abord, en dépit de tous les efforts et malgré la diplomatie de Shrubb qui depuis plus d’un an, désirait ardemment faire la course avec l’Indien, ils ne purent jamais en arriver à une entente et tous les projets en restèrent là. En second lieu, tous deux ayant des droits acquis au titre de champion, il devenait par le fait même intéressant de les voir aux prises dans une course de 15 milles, épreuve à laquelle ils avaient auparavant obtenu des succès éclatants. Cette course eut donc lieu samedi après-midi, sur la magnifique piste de la M.A.A.A. à Westmount, en présence, le disions-nous, d’une foule immense.

La Patrie, lundi le 10 mai 1909, p.2.

Il y a 50 ans …

Un nouveau joueur de premier but : Jim McMannus
Plusieurs changements chez les Royaux

Les Royaux de Montréal ont fait belle figure au début de la semaine contre les Sugar Kings de la Havane en remportant les honneurs des trois parties qu’ils ont disputées aux Cubains, mais les amateurs de baseball se sont rendu compte que l’équipe locale avait réellement besoin de renfort quand les Leafs de Toronto ont compté des points presque à volonté contre nos lanceurs.

(…) Déjà la direction des Royaux a entrepris plusieurs démarches afin d’améliorer le sort de l’équipe. Quatre joueurs ont été renvoyés pour faire place à trois nouveaux venus. Le trio Lemyre-Bouchard-Bryant tente aussi de bâcler une importante transaction avec les Phillies de Philadelphie.


(…) La dernière acquisition des Royaux est celle de Jim McMannus, un colosse mesurant 6 pieds et 3 pouces pesant 205 livres, qui jouera au premier-but à Rochester et à Toronto cette semaine.

(…) C’est un fait que les Royaux sont faibles au champ extérieur, particulièrement au champ centre où le jeune Tom Humber ne couvre pas beaucoup de terrain. Sandy Amoros, pour sa part, semble un joueur fini. On croyait qu’avec son expérience du baseball il serait une étoile dans la ligue Internationale, Amoros a déçu.

Le Petit Journal, dimanche le 10 mai 1959, p.124.

Photo:  Quelques joueurs des Royaux de 1959.  Au centre, Tommy Lasorda.  Collection Daniel Papillon