vendredi 29 juin 2012

Mon expérience olympique - Guylaine Bernier

Guylaine Bernier
Aujourd’hui Guylaine Bernier nous parle de son expérience olympique.

Membre de l’équipe du Québec d’aviron en 1972, elle s’est imposée sur la scène nationale, obtenant des médailles de bronze en skiff et en équipe de huit rameuses aux championnats canadien en 1974. L’année suivante, elle s’est distinguée au niveau international, méritant des médailles d’or à la régate internationale Royal Canadian Henley et aux championnats nationaux américains. La même année, elle a gagné la médaille d’or en skiff aux championnats américains. Elle a couronné sa belle carrière d’athlète aux Jeux olympiques de Montréal en 1976.

Guylaine Bernier a été membre de la commission d’arbitrage de la Fédération internationale d’aviron de 1994 à 2010 et à ce titre, elle a pris part à cinq Jeux olympiques et paralympiques (Atlanta en 1996, Sydney en 2000, Athènes en 2004, Beijing en 2008, ainsi que les Jeux olympiques de la Jeunesse en 2010). Elle siège sur plusieurs conseils d’administration d’organismes sportifs dont celui des Jeux du Canada. Elle est présidente de l’Institut national du sport du Québec.

Guylaine Bernier fut intronisée au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec en 1996.

Comment s’est déroulée votre qualification pour les Jeux olympiques? Y a-t-il eu beaucoup d’embûches en cours de route vers votre expérience olympique?

« Je dois avouer que le processus de qualification, lors des Jeux olympiques de Montréal, a été une expérience pénible à vivre, sur le plan sportif naturellement, mais davantage sur le plan émotif. »

« Le processus de sélection olympique en aviron faisait en sorte que nous participions à différentes compétitions, différentes régates. Il y en avait en Floride, à London en Ontario alors qu’il faisait excessivement froid, au bassin olympique de Montréal, puis on terminait le tout en Europe. Comme le Canada était le pays hôte, nous étions qualifiés pour toutes les épreuves et la sélection olympique servait à décider quelles athlètes allaient composer notre équipe nationale. Les rameuses rivales étaient également nos amies que nous avions côtoyées pendant de plusieurs mois. Alors que l’on revenait d’Europe en direction de Toronto et que l’on faisait une escale à Montréal, on a choisi ce moment pour nous annoncer lesquelles d’entre nous étaient sélectionnées pour faire l’équipe olympique. On a dit aux rameuses qui ne faisaient pas l’équipe de quitter le vol. On leur disait que leur vol et leur rêve olympique s’arrêtait tout bonnement. Ça été une expérience très douloureuse à vivre. »

Quelle est la sensation de participer aux cérémonies d’ouverture?

« La cérémonie d’ouverture en 1976 avait quelque chose de magique. Selon le protocole olympique, la délégation canadienne était la dernière à faire son entrée dans le stade. On nous a placé en rang dans le village olympique, puis on a marché jusqu’au stade. Pour moi, ça été LE moment des Jeux. Défiler devant cette foule euphorique alors que les athlètes du monde entier étaient au centre du terrain, ce fut une sensation incroyable. J’en ai encore des frissons juste à y penser. »

« D’ailleurs le président du C.I.O. Jacques Rogge disait lors de son passage au Canada que son grand regret en tant qu’athlète est de ne pas avoir participé aux cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques de Montréal, car le lendemain il débutait les compétitions de voile à Kingston. »

Quel est votre plus beau souvenir et moins beau souvenir des Jeux?

« J’ai deux beaux souvenirs. Au niveau sportif, ce que je retiens est l’ambiance que l’on retrouvait au bassin olympique. Chaque course avait son cachet particulier. Et à toutes les fois que l’on passait devant les estrades, on sentait l’énergie du public. Quels beaux moments. »

« L’autre beau souvenir, c’est au moment où l’on quittait le village olympique on se voyait remettre un cadeau très original : un petit érable rouge. Tous les athlètes en recevaient un. C’était dans une boîte, donc les athlètes pouvaient l’apporter comme bagage à main. Aux termes des Jeux, je l’ai planté chez mes parents, puis quand j’ai acheté ma première maison, je l’ai transplanté. J’ai vendu cette maison-là, mais ceux qui l’ont acheté, sont également propriétaire d’un érable rouge qui est un héritage olympique. »

« Pour ce qui est des déceptions, j’ai en ai également deux. On ne s’est malheureusement pas qualifié pour la finale du quatre en couple avec barreuse, car une rameuse a fait une petite faute technique, c’est-à-dire qu’elle est sortie brièvement de son siège et nous avons perdu notre synchronisme et du temps précieux. »

« Une autre déception, c’est qu’aux termes des Jeux olympiques, notre fédération provinciale d’aviron a déclaré faillite. Ce fut un coup très dur. Il était prévu que toutes les embarcations devaient appartenir à notre fédération, mais avec la faillite elles furent vendues à l’encan. De plus, les athlètes ont perdu leur encadrement. Plutôt que de m’expatrier pour poursuivre ma carrière, j’ai pris ma retraite. À l’époque je travaillais à Hydro-Québec. »

Comment était la vie dans le village olympique?

« La vie dans le village olympique était quelque chose d’assez particulier. Rappelez-vous que l’on était après Munich, alors la sécurité était grande et on n’allait pas n’ importe où comme l’on voulait. On restait dans notre bulle au village et on suivait cela à la télévision. Je n’ai pas vu de compétition en direct. Mais l’ambiance y était absolument incroyable. »

Comment votre expérience olympique vous a aidé dans votre après-carrière d’athlète?

« Comme je le mentionnais, j’étais à l’emploi d’Hydro-Québec, avant et après les Jeux olympiques. J’y ai travaillé pendant 30 ans. Parallèlement à ma carrière, je me suis impliquée dans l’aviron. Et comme la fédération d’aviron avait fait faillite, j’ai travaillé à son redressement, si je peux dire. J’ai commencé à coacher car il n’y avait pas d’entraîneur. Je suis passé à l’administration, car il n’y avait pas d’administrateur. Lorsque l’on a eu besoin d’officiels au Québec, je suis allé chercher ma formation. Puis j’ai obtenu ma licence internationale. De fil en aiguille, je suis devenu membre de la commission internationale d’arbitrage. Et de 1996 à 2010, j’ai participé à cinq Jeux olympiques à titre d’officiel. On peut dire que mon expérience olympique m’a ouvert bien des portes et m’a fait vivre de bien belles choses. »

Comment allez-vous vivre les Jeux olympiques de Londres?

« Pour la première fois en 16 ans, je vais avoir une expérience olympique complète. De 1996 à 2008, j’étais présente aux Jeux dans mes fonctions d’officiel en aviron. Habituellement les bassins d’aviron sont très loin du cœur des Jeux et nos journées sont très longues alors on n’a pas la chance de voir beaucoup de compétitions. »

« Pour les Jeux de Londres, je vais m’en donner à cœur joie, je vais suivre ça avec grand intérêt à la télévision. Des cérémonies d’ouverture à celles de clôture »

« J’ai la chance de connaître beaucoup de nos athlètes canadiens et comme à l’Institut national du sport nous travaillons tous pour eux alors je vais être encore plus captivée par leurs performances. »

mercredi 27 juin 2012

Mon expérience olympique - Pierre Saint-Jean

Pierre Saint-Jean prononçant le serment
de l'athlète aux Jeux olympique de
Montréal en 1976
Aujourd'hui l'haltérophile Pierre Saint-Jean nous parle de son expérience olympique.

Pierre Saint-Jean a participé aux Jeux olympiques à trois occasions (1964, 1968 et 1976). Au cours de sa longue carrière, il a brisé 86 records canadiens, 55 records du Commonwealth et un record mondial. Il a récolté trois médailles aux Jeux du Commonwealth (l'or en 1966, l'argent en 1962 et le bronze en 1970) en plus d'obtenir deux médailles de bronze aux Jeux panaméricains (à Sao Paulo en 1963 et à Winnipeg en 1967).

Il fut intronisé au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec en 1997.


Quelle est la sensation de participer aux cérémonies d’ouverture?

« La première fois que l’on participe à une cérémonie d’ouverture demeure un moment inoubliable. À Tokyo en 1964, c’était très impressionnant de faire son entrée dans le stade olympique. On entendait le rehaussement des applaudissements au moment où l’on fait notre entrée dans l'enceinte. J’en ai encore des frissons à y penser. »

« À Montréal en 1976, ça été une expérience encore plus mémorable. En tant que pays hôte, la délégation canadienne faisait son entrée en dernier, ce qui rendait la cérémonie d’ouverture plus spéciale, mais j’avais également eu l’honneur d’être choisi pour prêter le serment olympique au nom des athlètes du monde entier. Disons que j’avais une certaine nervosité durant le défilé ; je pensais à mon allocution et comme la mémoire n’a jamais été mon fort, j’avais beaucoup d’appréhension. Tout au long du défilé je répétais mon texte. Finalement, ça c’est bien passé, sans erreur. »

Comment avez-vous été choisi pour prêter le serment de l’athlète?

« C’est une histoire assez unique. Au terme de ma première retraite de la compétition au début des années 1970, j’ai travaillé très fort pour faire progresser le sport amateur au Québec et pour accroître son financement. D’ailleurs, j’ai eu le privilège de rencontrer le Ministre Paul Phaneuf à ce sujet. »

« Alors, je présume qu’en guise de remerciement pour ma contribution à la cause du sport amateur, on m’a choisi. C’est notre chef de mission Maurice Allan, qui a été longtemps officiel en haltérophilie, qui m’a annoncé la nouvelle. Il m’a simplement fait venir dans son bureau pour me dire que j’étais l’heureux élu. Un autre moment inoubliable pour moi. »

Quel est votre plus beau souvenir et moins beau souvenir des Jeux?

« Mon plus beau souvenir n’est pas directement relié à la compétition sportive. À Tokyo, le comité organisateur avait organisé une visite du Mont Fuji, à une centaine de milles de la ville. Il devait y avoir une trentaine d’autobus et des athlètes de tous les pays y allaient. Tout au long du voyage, on voyait des milliers de jeunes Japonais qui nous saluaient avec des petits drapeaux. On pouvait sortir le bras par la fenêtre de l’autobus pour prendre ces drapeaux sur lesquels les enfants avaient écrit leurs coordonnées. Moi j’ai pu correspondre avec une jeune fille pendant quelques années, jusqu’au moment où elle est allé à l’université. »

« Ma déception a été mon échec à Montréal en 1976. J’ai manqué mes trois essais à l’arraché et j’ai été éliminé. Je devais soulever une charge de 145 kg et j’ai eu un peu de malchance. À mon premier essai, la barre est passée au-dessus de ma tête et à mon dernier essai, j’ai eu une perte d’équilibre. C’était un poids qui était audacieux, mais que j’avais déjà réussi. Des fois ça fonctionne, d’autre fois non. Aux Jeux olympiques, on y va pour une médaille, pas pour assurer une position au classement. Avec le recul, la déception est moins grande. »

Avez-vous eu de la famille qui est venu vous encourager?

« Sur ce point, j'ai été très choyé. À Tokyo en 1964, mon père, Lionel Saint-Jean était présent puisqu'il était mon entraîneur. À Mexico en 1968, mon père et ma mère y étaient, mais également ma sœur Jacqueline qui était entraîneur avec l'équipe canadienne de gymnastique. Jacqueline était une grande athlète, mais une blessure l'a forcé à réorienter sa carrière vers le coaching. À Montréal, ma femme a seulement assisté à la cérémonie d'ouverture. Mon père était présent aux compétitions, puisqu'il était analyste à la radio. »

Comment votre expérience olympique vous a aidé dans votre après-carrière d'athlète?

« Le sport nous donne le sens de la compétition. Ça nous enseigne que si on travaille fort et intelligemment et on va tout réussir. Ça permet également de gagner une confiance en soi qui va nous suivre toute notre vie. C’est quelque chose qui va au-delà du sport. »

« Mon expérience olympique m’a apporté beaucoup. En 1973, j’étais retraité de l’haltérophilie. C’est à ce moment que la fédération d’haltérophilie m’a fait une proposition que je ne pouvais refuser ; si j’effectuais un retour à la compétition pour les Jeux olympiques de Montréal, j’allais obtenir une bourse pour terminer mes études en génie mécanique et en 1977 je graduais de l’école Polytechnique de l’Université de Montréal. »

Comment allez-vous vivre les Jeux olympiques de Londres?

« Je vais suivre cela à la télévision avec grand intérêt. Au-delà de la compétition, j’aime voir les reportages qui nous font découvrir les athlètes. C’est toujours très passionnant de découvrir leurs parcours. Chaque athlète à son histoire et j’aime la connaître. »

« Bien sûr que je vais suivre nos trois représentantes en haltérophilie. J’ai confiance qu’elles vont bien nous représenter. Mais la compétition est tellement relevée dans ce sport, autant chez les hommes que les femmes, surtout après l’éclatement de l’U.R.S.S. et l’émergence des athlètes des pays asiatiques. »

mardi 26 juin 2012

Monsieur Red Fisher

C'est avec beaucoup d'émotion que nous avons appris la retraite du journaliste Red Fisher.

Monsieur Fisher a consacré sa carrière à couvrir le hockey, principalement les activités des Canadiens de Montréal. Il a débuté au défunt quotidien The Montreal Star le 15 mars 1955, deux jours avant la célèbre « Émeute Maurice-Richard ». En 1979, il est passé au quotidien The Gazette après la fermeture du Star.

En plus d'un demi-siècle, il a été témoin de 17 conquêtes de la coupe Stanley par les Canadiens de Montréal. Et il a vu défiler plusieurs grands noms dans l'uniforme du Tricolore, « Butch » Bouchard, Maurice et Henri Richard, Doug Harvey, Jean Béliveau, Dickie Moore, Yvan Cournoyer, Serge Savard, Larry Robinson, Guy Lapointe, Guy Lafleur, Jacques Lemaire, Jacques Plante, Ken Dryden, Patrick Roy, etc.

Red Fisher a été intronisé au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec en 2010 dans la catégorie des bâtisseurs.
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On behalf of all of us at the Panthéon des sports du Québec, thank you for all the great memories, for sharing your passion for this game that is more than just a sport for so many of us.

May your retirement be best in four things:
old wood best to burn,
old wine best to drink,
old friends best to trust,
and old authors best to read.
- Francis Bacon

Sincerely,

Edgar Théorêt
Président
Panthéon des sports du Québec

samedi 16 juin 2012

La nièce d'Anne Jardin aux J.O.

Saviez-vous que Barbara Jardin, nageuse membre de l'équipe olympique canadienne pour les Jeux de Londres, est la nièce d'Anne Jardin et de Tom Alexander qui ont tous les deux participé aux Jeux olympiques de Montréal en 1976?

Alors âgée de 16 ans, Anne Jardin avait remporté deux médailles de bronze à Montréal. Au cours de sa carrière, Anne a remporté de nombreuses médailles aux Jeux du Commonwealth et Jeux panaméricains. En 1980, elle détenait le record du monde au 50 mètres style libre et était membre de l'équipe olympique qui devait participer aux Jeux olympiques de Moscou la même année.

Anne Jardin fut intronisée au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec en 1995.

vendredi 15 juin 2012

Nouvelles des temples : Sylvie Simard intronisée au Temple de la renommée de Patinage Québec

Le 28 avril dernier à l’Auberge des Gouverneurs de Shawinigan, Patinage Québec a intronisé Mme Sylvie Simard, vice-présidente de Patinage Québec, à son Temple de la renommée lors du Gala des lauréats de Patinage Québec.

Un parcours distinctif au sein de Patinage Québec


Sylvie Simard est active dans le milieu du patinage artistique depuis de nombreuses années. D’abord comme patineuse, elle a ensuite siégé à des conseils d’administration de clubs et de régions. Elle s’est jointe au conseil d’administration de Patinage Québec en 1995 et a par la suite occupé les postes de représentante régionale, directrice, administrateur Haute Performance et de vice-présidente, pour ensuite prendre la présidence de 2005 à 2010. En plus d’être très active au sein de la fédération, Mme Simard fait aussi sa marque à Patinage Canada en étant sur le comité Haute performance et en siégeant au conseil d’administration. Mme Simard a toujours défendu les intérêts de Patinage Québec et de ses patineurs et a grandement fait avancer le patinage artistique au Québec par ses idées innovatrices et sa persévérance.

Le Temple de la renommée souligne l’implication au patinage artistique québécois

Le Temple de la renommée de Patinage Québec existe depuis 1977. Année après année, Patinage Québec intronise les personnes ayant contribué au patinage artistique québécois que ce soit par leur action bénévole ou par leur performance en patinage.

À 90 ans, les jumelles Würtele accèderont au Panthéon des sports du Québec

Lors du 22e Gala d’intronisation du Panthéon des sports du Québec, à l’hôtel Delta Centre-Ville à Montréal le 19 novembre prochain, une nouvelle brochette de célébrités au passé glorieux vivra des moments palpitants.

Le président Edgar Théoret s’enorgueillit d’accueillir en son temple de la renommée l’ancien champion boxeur Éric Lucas; le pilote-automobile Jacques Villeneuve; les médaillés d’or olympiques de Salt Lake City, David Pelletier et Jamie Salé, en patinage artistique; de l’ex hockeyeur Luc Robitaille; et des jumelles Rhona et Rhoda Würtele qui ont marqué l’histoire du ski alpin, il y a 70 ans.

Chez les bâtisseurs, le président du Club de hockey Canadien de 1982 à 1999, Ronald Corey, y aura aussi sa niche pour avoir notamment orchestré le plan quinquennal qui a rapatrié la coupe Stanley à Montréal, en 1986 et 1993.

De talentueuses skieuses
Rhona et Rhoda Würtele, nées en 1922, ont été les skieuses les plus médaillées au pays au fil des années 1940 et 1950. Rhona termina 37e en descente aux JO de St-Moritz en 1948, après s’être fracturée une cheville peu avant la ligne d’arrivée. Sa sœur Rhoda se classa 9e en slalom géant, quatre ans plus tard, au JO d’Oslo.

Rhona Würtele-Gillis est la mère de la réputée danseuse et chorégraphe Margie Gillis et de Jere Gillis, ancien porte-couleurs des Nordiques de Québec.

Fier compétiteur
En carrière, le racé boxeur Éric Lucas a livré huit combats de championnats du monde et inscrit à sa fiche trois défenses victorieuses. Il s’est notamment battu contre Fabrice Tiozzo et Roy Jones Jr. Sa feuille de route : 104 victoires, 27 revers et trois matches nuls.

Prestigieux pilote
Racé pilote, Jacques Villeneuve a gagné les 500 milles d’Indianapolis, a été sacré champion du monde en Formule Un en 1997. En 164 Grands Prix, il a obtenu 13 pôle-position, accédé à 23 podiums et totalisé 11 victoires.

Fructueuse association
Jamie Salé et David Pelletier ont amorcé leur association en couple en 1998, en route vers la plus haute marche du podium en championnat du monde et à une « médaille d’or partagée » dans la controverse aux Jeux olympiques de Salt Lake City, alors que la juge française a influencé le résultat au profit d’un couple russe.

Tout un hockeyeur !
En 19 saisons dans la LNH, Luc Robitaille a enfilé 668 buts et obtenu 726 mentions d’assistance, en plus de totaliser 127 points en séries éliminatoires. Ses 63 buts en 1992-1993 éclipsèrent le record pour un ailier gauche de Steve Shutt du Tricolore alors de 60 filets. Comme joueur, il a gagné la coupe Stanley, Coupe Canada, la médaille d’or des championnats du monde et celle d’argent aux mondiaux juniors. Intronisé au Temple de la renommée du hockey en 2009, il est depuis 2007 président des opérations des Kings de Los Angeles.

Pour renseignements et réservation au coût de 175 $ : Edgar Théoret au (514) 784-1693 ou (514) 755-5296.

samedi 2 juin 2012

Temple de la renommée de Judo Québec

Le Panthéon des sports du Québec souhaite féliciter Marie-Hélène Chisholm et Hiroshi Nakamura qui sont intronisés ce soir au Temple de la renommée de Judo Québec lors du Gala d’excellence 2012 de Judo Québec qui a lieu à Trois-Rivières.

Chisholm a été membre de l’équipe nationale pendant 14 années et elle a terminé cinquième aux Jeux olympique d’Athènes en 2004 et aux championnats du monde en 2005.

Hiroshi Nakamura, à titre de directeur technique, a formé 150 ceintures noires (shodan).