lundi 30 mars 2009

Jean Grenier, récipiendaire de l’Ordre olympique du Canada

Par Paul Foisy

Bonjour à tous,

Le 26 mars à Vancouver, Sylvie Bernier était coanimatrice du gala du Temple de la renommée olympique du Canada. Lors de cette soirée, le Dr Jean Grenier, intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec en 1998, recevait l’Ordre olympique du Canada. L'Ordre olympique du Canada reconnaît les personnes qui ont fait du Mouvement olympique le travail de toute une vie et qui l'ont servi avec distinction.



Le Dr Grenier fut un des responsables de la reconnaissance du patinage de vitesse courte piste par le CIO en 1989. Ce sport, en démonstration lors des Jeux de Calgary, fut présenté pour la première fois comme discipline olympique lors des Jeux d’Albertville.

Consultez la biographie du Dr Jean grenier à l’adresse suivante :
http://www.rds.ca/pantheon/chroniques/204889.html

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Marcel Aubut, président désigné du Comité olympique canadien

Le 28 mars à Vancouver, Me Marcel Aubut, intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec en 2008, devenait le président désigné du Comité olympique canadien.

C'est la première fois, dans l'histoire de l'organisation que le COC a un président désigné. Marcel Aubut travaillera aux côtés du président de longue date du COC, Michael Chambers. Pour faire suite à une décision prise par les membres du COC en 2005, M. Chambers restera en fonction jusqu'à la Session annuelle du COC en 2010, qui se tiendra après les Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010 à Vancouver.

« C'est un honneur pour moi d'avoir été choisi par le COC, puisque cet organisme représente le groupe de sport le plus important au Canada. C'est évident que j'ai reçu l'appui de toutes les régions du Canada. Ils m'ont choisi comme leur leader, et je ne vais pas les décevoir » a dit Marcel Aubut qui devient le premier francophone à occuper les plus hautes fonctions de cet organisme national.

Photo: Pierre Y Pelletier, collection Panthéon.

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Jocelyne Bourassa reçoit le trophée Trainor Award

Dimanche le 22 mars, en Floride, la golfeuse Jocelyne Bourassa, intronisée au Temple de la renommée des sports du Québec en 1992, recevait le Trainor Award, décerné par le Duramed Futures Tours. En 1990, Mme Bourassa créait l’équivalent du Futures Tours lorsque fut présenté la Série Du Maurier. Elle reçoit le Trainor Award en reconnaissance de son implication en golf féminin pendant de longues années.

Jocelyne Bourassa en compagnie de Bernard Trottier, Edgard Théorêt et Graham Cooke lors de l'intronisation de ce dernier en 2008.

Photo: Pierre Y Pelletier, collection Panthéon

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Henri Richard, président d’honneur des Mardis cyclistes

Vendredi dernier, Joseph « Tino » Rossi, président fondateur des Mardis cyclistes de Lachine, annonçait que le président d’honneur de la 32e année sera le hockeyeur Henri Richard. D’autres sportifs bien connus tels le pilote automobile Bertrand Godin, Réjean Houle, Pierre Bouchard ainsi que deux membres du Temple de la renommée des sports du Québec, Yvan Cournoyer (1994) et Gaétan Boucher (1997), furent invités à occuper ce poste. La première course de l’année se déroula le 9 juin.

Site internet : http://mardiscyclistes.wordpress.com/


Henri Richard en compagnie de Jacques Boucher, administrateur du Panthéon des sports du Québec, lors du tournoi de golf du Panthéon en 2007.

Photo: Pierre Y Pelletier, collection Panthéon

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Quelques intronisés au spectacle de l’OSM au Centre Bell

Jeudi le 2 avril au Centre Bell, l’Orchestre symphonique de Montréal présente, dans le cadre du centenaire du Canadien et du 75e anniversaire de l’orchestre, un spectacle nommé « La rencontre du siècle ». Il s’agit d’un spectacle différent du concert donné par l’OSM l’an dernier. Pour l’occasion, la pièce Les Glorieux, de François Dompierre, a été remaniée et elle sera présentée en deuxième partie du spectacle.

« Il y a des choses que tu peux faire de façon théâtrale à Wilfrid-Pelletier, mais pas au Centre Bell. Il y avait une certaine théâtralité dans Les Glorieux, avec les deux personnages, le petit garçon et son oncle, qui se parlaient. On les a remplacés par un narrateur, Pierre Lebeau. François (Dompierre) s'était prêté au jeu l'an dernier, mais il ne voulait plus être comédien en formule spectacle. Par contre, j'ai gardé la même structure et des joueurs de hockey apparaîtront à l'écran pour corriger ou compléter ce que dit le narrateur tandis que des anciens joueurs viendront sur scène » précise le metteur en scène Denis Bouchard.

Quelques intronisés au Temple de la renommée des sports du Québec dont Guy Lafleur, Jean Béliveau, Yvan Cournoyer et Henri Richard ont confirmé leur participation à l’événement.

Site internet : http://www.osm.ca/fr/index_concerts_concert.cfm?ID=332

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Bilan du siècle

30 mars 1925 Élimination du Canadien de Montréal en finale de la coupe Stanley

Les Cougars de Victoria remportent la coupe Stanley en défaisant le Canadien de Montréal trois parties à une en finale de la coupe Stanley. Les Cougars mettent un terme à la série avec une victoire décisive de 6-1.

La participation du Canadien en finale est précédée par un imbroglio. Les joueurs de Hamilton, champions de la saison régulière de la Ligue nationale de hockey (LNH), refusent en effet de participer aux séries éliminatoires si leur propriétaire ne s'engage pas à leur verser un boni de 200 $. Le Canadien, vainqueur de Toronto en demi-finale, se retrouve donc en finale contre Victoria. Les deux équipes se livrent une série 3 de 5 qui se déroule entièrement en Colombie-Britannique. Les Montréalais, champions de la coupe Stanley l'année précédente, éprouvent de la difficulté lors des deux premières rencontres, s'inclinant par les pointages de 5-2 et 3-1. Après avoir enlevé la victoire lors de la joute suivante, le Tricolore s'effondre lors du quatrième match, s'inclinant par la marque de 6-1. Léo Dandurand, qui occupe les postes d'entraîneur et de directeur gérant du Canadien doit reconnaître devant les journalistes : «Je ne croyais pas que l'Ouest pouvait nous offrir une aussi dure résistance

4 avril 1916 Victoire du boxeur Eugène Brosseau à Boston

Le pugiliste montréalais Eugène Brosseau cause une surprise en remportant le championnat américain de boxe amateur dans la catégorie des poids mi-moyens


Au cours de ce tournoi qui se déroule à Boston, Brosseau défait notamment Roy Helton de Kansas City avant de venir à bout d'un dénommé Stark en finale. Couronné champion chez les mi-moyens, Brosseau retournera à Boston l'année suivante et gagnera cette fois le titre chez les poids moyens (3 avril 1917). Après avoir interrompu temporairement ses activités à cause de la guerre, Eugène Brosseau entreprendra en 1919 une carrière professionnelle qui s'avérera courte mais spectaculaire.


Source : Bilan du siècle/Université de Sherbrooke

Photo: Page couverture de la biographie d'Eugène Brosseau publiée chez Septentrion par Gilles Janson en 2005.

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Éphémérides sportives
Recueillies par Daniel Papillon

Il y a 100 ans…

L’impôt sur le billard
Une délégation à Québec pour obtenir la réduction


M. Arthur Marcotte, accompagné de quelques autres membres de l’Association des Propriétaires de salles de billard, part aujourd’hui pour Québec. Ces messieurs vont tenter un nouvel effort auprès de l’hon. Trésorier Provincial pour faire réduire les impôts du gouvernement sur les tables de billard.

Le commerce du billard est dans un marasme complet. Au-delà de 75 salles ont fermé leurs portes depuis deux ans. Cette fermeture a été causée par l’élévation du taux des licences, tant provinciales que municipales : le règlement municipal fermant les salles à minuit; l’ouverture d’un grand nombre d’établissement de vues à 5 et 10 cents.

[ … ] Voici un petit tableau indiquant ce que paie une salle de 10 tables dans quelques villes bien connues; New-York, $30.00; Boston, $20.00; Chicago, $50.00; Philadelphie,$20.00; Toronto, $100.00; Montréal, Gouvernement,$335.00; Cité de Montréal, $210.00; Total, $545.00.
La Province de Québec est la seule du Dominion chargeant une taxe pour les salles de billard.

[ … ] Le commerce du billard est un commerce légitime qui ne mérite pas d’être traité aussi arbitrairement. Qu’il soit taxé, c’est juste, mais qu’il le soit de façon équitable.

La Patrie, mardi le 30 mars 1909, p.2.


Il y a 50 ans…

Le départ de R. Lemyre causera un grand vide au sein des Royaux

Les Royaux de Montréal perdront beaucoup quand leur gérant-général, René Lemyre, laissera son poste pour assumer les fonctions de représentant d’une importante entreprise privée, à Québec, en juin prochain.


Sans enlever le crédit à ses prédécesseurs d’avoir accompli de l’excellent travail, nous croyons sincèrement que René Lemyre aura été l’un des grands pionniers de toute l’histoire des Royaux. À son arrivée avec le club local, en 1956, le baseball commençait à décliner à Montréal et relever son prestige n’était pas une sinécure.

[ … ] Ce n’est pas sans regret que les Montréalais ont appris la nouvelle de la démission de René Lemyre, celui qui, avec Émile Bouchard, avait entrepris la lourde tâche de diriger les destinées des Royaux. Sous la gérance de M. Lemyre, les joueurs locaux ont eu toutes les chances du monde de prouver leurs talents. Ainsi, au camp de Vero Beach, on retrouve les Raymond Daviault, Tom Harkness, Jean-Pierre Gauthier, Marcel Guilbault, Russ Ayoub et Roger Ménard, tous de Montréal. René Lemyre a également donné une chance à Jacques Monette, un autre Montréalais, de se mériter un poste régulier dans la ligue Internationale.

Le Petit Journal, dimanche le 5 avril 1959, p.138.

Photo: Tommy Lasorda en compagnie de René Lemyre. Collection Daniel Papillon.

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