Alors que le fondeur Alex Harvey vient de remporter sa première médaille individuelle sur le circuit de la Coupe du monde, il est de mise de vous présenter Pierre Harvey, son illustre paternel qui fut intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec en 1991.
Le 31 mars 2007, Pierre Foglia, de La Presse, écrivait ceci à propos de Pierre Harvey : « Je vais vous faire un aveu au nom de milliers de sportifs du dimanche de ma génération et de celle d'après, et de celle d'après encore : nous n'avons jamais voulu être Guy Lafleur. On l'adorait, mais bon, au fond, on n'en avait rien à foutre de ses voitures de sport à la con. Par contre, tous avons rêvé d'être Pierre Harvey. Le MODÈLE c'est lui. Pour le coeur, le corps, l'esprit du sport surtout. Notre idée du sport c'est exactement ça : une fête et une gang. »
Consultez la biographie de Pierre Harvey à l’adresse suivante :
http://www.rds.ca/pantheon/chroniques/204814.html
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Marc Gagnon révèle le fond de sa pensée
Vendredi 13 mars, le quintuple médaillé d’or olympique Marc Gagnon a livré le fond de sa pensée au journaliste Simon Drouin de La Presse. Selon celui qui fut intronisé au Panthéon des sports du Québec en 2005, l’équipe nationale de patinage courte piste ne performe pas à sa juste mesure.
«C'était sûrement un des trois sports dans lesquels le Canada dominait dans le monde. J'aimerais qu'on continue d'être bons comme on l'a été pendant 25 ans. Ce n'est plus le cas. Je trouve ça tellement triste.»
Pour en savoir plus, consultez l’article de Simon Drouin sur Cyberpresse : http://www.cyberpresse.ca/sports/autres-sports/patinage-de-vitesse/200903/12/01-836008-marc-gagnon-on-ne-sen-va-nulle-part.php
Source de la photo:
http://www.multisport.qc.ca/cnmm/index_f.aspx?DetailID=642
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Scotty Bowman et le prochain entraîneur du Canadien
Le vénérable entraîneur Scotty Bowman a confié à Renaud Lavoie de RDS qu’il verrait bien Ron Lever à la barre du Canadien.
Dans l’extrait suivant, le membre du Temple de la renommée des sports du Québec depuis 2005 commente la venue de Lever au sein de l’organisation montréalaise :
« Don se cherchait du boulot et j'ai dit à Bob qu'il était le genre d'entraîneur qu'il recherchait. Il a beaucoup d'expérience et c'est une personne très honnête. Et vous savez, ça fait 37 ans qu'il est dans les niveaux professionnels. Partout où il est passé, il a bien fait. Joel Quenneville l'a connu à St. Louis (2002-2004) et il m'a toujours dit que Don avait fait du gros boulot avec lui. Don a longtemps été un adjoint, c'est vrai, mais vous savez, ce sont eux qui préparent les entraînements. C'est très loin d'être une recrue. Et ses succès à Hamilton sont très importants parce qu'il a gagné avec les jeunes qui sont maintenant à Montréal. Sa fiche est très bonne et il a confiance en lui. C'est un gars qui va tout faire pour réussir et il veut demeurer dans la LNH. C'est un homme de famille qui a une grande passion: le hockey. »
Pour plus de détails, lisez l’article de Renaud Lavoie à l’adresse suivante :
http://www.rds.ca/canadien/chroniques/271041.html
Photo: Scotty Bowman et Guy Lapointe, deux membres du temple de la renommée des sports du Québec.
http://www.legendsofhockey.net/html/spot_oneononeb199101.htm
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Des membres du Temple de la renommée au Club Médaille d’or
Le 5 février dernier, François Godbout, Edgar Théorêt, Ron Piché et France St-Louis étaient présents lors du diner RDS-Club de hockey Canadien au Salon « La mise au jeu » du Centre Bell. Lors de cet événement, le Club médaille d’or honorait les hockeyeurs Marie-Andrée Leclerc-Auger et Martin Lefevbre, ainsi que les patineurs artistiques Mark Fernandez et Amanda Velenosi dans le cadre de leur cinquième activité de la saison.
http://www.clubmedailledor.ca/
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Yvan Cournoyer à Saint-Hyacinthe
Yvan Cournoyer, intronisé au Panthéon des sports du Québec en 2002, sera à la Foire du livre de Saint-Hyacinthe jeudi 19 mars. En effet, le célèbre numéro 12 sera présent à Saint-Hyacinthe en compagnie de Pierre Bouchard et Yvon Lambert afin de signer le livre « La glorieuse histoire des Canadiens » écrit par Léandre Normand et Pierre Bruneau.
Pour plus de détails, consultez le site du journal Le Courrier de Saint-Hyacinthe :
http://www.lecourrier.qc.ca/nouvelle/11367/
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Bilan du siècle
17 mars 1955 Manifestation au Forum de Montréal à la suite de la suspension de Maurice Richard
En réplique à la suspension décernée à Maurice Richard, des spectateurs déclenchent une émeute qui force l'interruption d'une partie de hockey entre le Canadien de Montréal et les Red Wings de Détroit.
Le 13 mars 1955, le Canadien de Montréal affronte les Bruins de Boston au Boston Garden. En troisième période, un coup de bâton porté par le défenseur bostonien Hal Laycoe à la tête de l'attaquant Maurice Richard déclenche une violente altercation. Coupé à la tête, Richard riposte avec son bâton au coup de Laycoe avant de se colleter avec le juge de lignes Cliff Thompson. Ce n'est pas la première fois que le joueur étoile du Canadien est impliqué dans une controverse de ce genre et les amateurs de hockey du Québec redoutent la sentence que le président de la Ligue nationale de hockey (LNH), Clarence Campbell, s'apprête à rendre à l'endroit des protagonistes. Le 16 mars, le verdict tombe : Maurice Richard est suspendu pour le reste de la saison -trois parties- et la totalité des séries éliminatoires. Cette décision prive vraisemblablement le Rocket de son premier titre des marqueurs et hypothèque sérieusement les chances du Tricolore de remporter la coupe Stanley.
Le 17 mars, un climat de tension enveloppe le Forum pendant la première période du match qui oppose le Canadien aux Red Wings de Détroit. L'arrivée du président Campbell dans la foule attise les passions des amateurs qui le bombardent d'injures et d'objets de toutes sortes. Un spectateur s'approche même de lui pour lui faire un mauvais parti. Presque en même temps, une bombe lacrymogène éclate, créant un tumulte qui force l'annulation de la rencontre après seulement une période. C'est le début d'une longue nuit pour les policiers de Montréal qui vont tant bien que mal tenter de calmer les ardeurs des émeutiers. Leurs efforts ne suffiront pas à empêcher ces derniers de causer d'importants dégâts au Forum et de saccager quelques commerces des rues avoisinantes.
Au cours des jours suivants, la presse du pays, et même de l'extérieur, commentera en long et en large les événements. Le débat noircira des dizaines de pages, faisant déborder l'Émeute Richard des chroniques sportives aux pages éditoriales où l'on s'efforcera de mieux saisir le phénomène dans son ensemble. Les opinions divergent mais la plupart des observateurs s'entendront pour souligner la dimension sociale de cette manifestation de colère. Dans son article du 21 avril intitulé «On a tué mon frère Richard», un journaliste du «Devoir», André Laurendeau livre une analyse qui fera époque.
Source : Bilan du siècle/Université de Sherbrooke
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Éphémérides sportives
Recueillies par Daniel Papillon
Il y a 100 ans…
Les champions au jeu de billard
M. Robillard, du Cercle Saint-Pierre, gagne la coupe Dion, emblème du championnat amateur du Canada.
Viau commence à s’affirmer comme un bon joueur de billard. Quand nous disions que seule l’expérience des tournois lui faisait défaut pour faire une grande lutte à ses rivaux, nous ne nous trompions pas. Après avoir vaincu Renaud dans le cours de la semaine, il a triomphé de Robillard hier après-midi, et dans une partie énervante.
[ … ] Robillard est un lutteur admirable. Il est toujours prêt à la riposte. Hier, il a mal joué par moments, mais à chaque fois que Viau prenait de l’avance, le joueur du cercle Saint-Pierre semblait reprendre une nouvelle vigueur.
[ …]Le joueur faisant la meilleure série ce soir gagnera le prix de la série ! La partie n’a pas d’autres conséquences sur le tournoi.
Robillard gagne le championnat et devient le possesseur de la coupe Dion ! Viau se classe deuxième et Renaud troisième.
Honneur au vainqueur et félicitations aux vaincus. Tous trois ont bien mérité du plus beaux des sports, de l’amusement du « monsieur ».
La Patrie, lundi le 22 mars 1909, p.2.
Il y a 50 ans…
À Rosemont, on ménage les lanceurs
Un lanceur automatique qui pourra retirer plusieurs hommes au bâton
Un club de baseball de Montréal vient de faire l’acquisition du premier « lanceur automatique » au Canada. Non, il ne s’agit pas d’un club professionnel faisant partie de ce qu’on appelle le baseball organisé, mais bien du club junior de Rosemont que dirige Marcel Racine.
[ … ] Les amateurs de baseball mineur savent que le Rosemont a remporté tous les honneurs du baseball junior l’an dernier. Cette équipe alignait une pléiade d’étoiles dont six d’entre elles ont signé des contrats avec des clubs des ligues majeures.
[ … ] Pour ménager les bras de ses artilleurs, le gérant du Rosemont a eu l’idée de faire venir des États-Unis ce fameux « lanceur automatique » dont se servent les clubs majeurs à l’entraînement du printemps.
Le lanceur automatique peut envoyer la balle jusqu’à 120 milles à l’heure, tandis qu’un ajustement du bras mécanique peut ralentir considérablement la vitesse de la balle …
Le lanceur automatique coûte environ $475 y compris les taxes de douane. Le club Rosemont, grâce à ses nombreux partisans et directeurs, a réussi à amasser les fonds pour en faire l’acquisition. Parmi les directeurs du club, on remarque des noms bien connus comme ceux de Henri Richard, Maurice Custeau, Émile Genest, Gilles Pelletier, Jos Joyal, Roland Aubry, Ubald Boyer, Gaston Champoux et Camille Joly.
Le Petit Journal, dimanche le 22 mars 1959, p.119.
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