Aujourd'hui nous vous présentons, la première de deux parties, d'un article d'Edgar Théorêt sur l'importance d'un Musée des sports pour le Québec :
« Québec sait faire! » Que j’aimerais pouvoir employer cet ancien slogan utilisé il y a quelques décennies par le gouvernement du Québec. Que j’aimerais cesser de regarder avec envie ce qui est accompli ailleurs et dire à nos grands athlètes et à leurs descendants : « Ne jetez plus vos photographies, trophées et vieux équipements sports. Donnez-les plutôt au Musée des sports pour qu’on s’en occupe, qu’on en prenne soin et qu’on les utilise pour informer le grand public, le distraire et même pour qu’ils puissent servir d’inspiration à nos jeunes. »
On dira que je rêve, encore. C’est vrai, mais je ne peux me résoudre à abandonner le combat pour la création du Musée des sports du Québec. Si ce projet en était un totalement nouveau, risqué, téméraire, je me dirais que notre longue hésitation à en créer un est peut être fondée… Mais ce n’est pas le cas, on le sait. Déjà en 1971, la Revue olympique précise qu’il existe une quarantaine de musées des sports dans le monde. Ce nombre s’est accru et plusieurs d’entre eux, comme le National Sport Museum d’Australie, jouissent d’une magnifique vitrine Web. Bref, un musée des sports n’est pas une inusité dans le monde d’aujourd’hui.
Je crois plutôt qu’un tel musée est non seulement souhaitable, mais aussi nécessaire. Plusieurs raisons complémentaires favorisent la création d’un tel musée. Sur le plan culturel d’abord, car le sport est l’une des grandes formes d’activité humaine et fait partie de la culture de nos sociétés. Peut-on imaginer le Québec sans le hockey? Il suffit de se remémorer la Série du siècle entre le Canada et l’URSS ou de constater tout le chahut politique autour du nouvel amphithéâtre de Québec pour réaliser que le sport est intimement lié à la vie des gens d’aujourd’hui.
Le sport donne aussi l’occasion à des hommes et des femmes de vivre un destin hors du commun. Le Panthéon est justement là pour en témoigner et garder vivants les exploits ainsi que le cheminement de nos grands athlètes. Ces géants, mêmes ceux disparus, attirent toujours les foules. C’est le cas de l’illustre Maurice Richard lors de l’exposition qui a eu lieu de février 2004 à mars 2005 au Musée des civilisations de Gatineau. L’exposition « Rocket » Richard – Une légende, un héritage a attiré 191 660 personnes, ce qui, selon le Musée, était « excellent » comme indice de popularité.
« Québec sait faire! » Que j’aimerais pouvoir employer cet ancien slogan utilisé il y a quelques décennies par le gouvernement du Québec. Que j’aimerais cesser de regarder avec envie ce qui est accompli ailleurs et dire à nos grands athlètes et à leurs descendants : « Ne jetez plus vos photographies, trophées et vieux équipements sports. Donnez-les plutôt au Musée des sports pour qu’on s’en occupe, qu’on en prenne soin et qu’on les utilise pour informer le grand public, le distraire et même pour qu’ils puissent servir d’inspiration à nos jeunes. »
On dira que je rêve, encore. C’est vrai, mais je ne peux me résoudre à abandonner le combat pour la création du Musée des sports du Québec. Si ce projet en était un totalement nouveau, risqué, téméraire, je me dirais que notre longue hésitation à en créer un est peut être fondée… Mais ce n’est pas le cas, on le sait. Déjà en 1971, la Revue olympique précise qu’il existe une quarantaine de musées des sports dans le monde. Ce nombre s’est accru et plusieurs d’entre eux, comme le National Sport Museum d’Australie, jouissent d’une magnifique vitrine Web. Bref, un musée des sports n’est pas une inusité dans le monde d’aujourd’hui.
Je crois plutôt qu’un tel musée est non seulement souhaitable, mais aussi nécessaire. Plusieurs raisons complémentaires favorisent la création d’un tel musée. Sur le plan culturel d’abord, car le sport est l’une des grandes formes d’activité humaine et fait partie de la culture de nos sociétés. Peut-on imaginer le Québec sans le hockey? Il suffit de se remémorer la Série du siècle entre le Canada et l’URSS ou de constater tout le chahut politique autour du nouvel amphithéâtre de Québec pour réaliser que le sport est intimement lié à la vie des gens d’aujourd’hui.
Le sport donne aussi l’occasion à des hommes et des femmes de vivre un destin hors du commun. Le Panthéon est justement là pour en témoigner et garder vivants les exploits ainsi que le cheminement de nos grands athlètes. Ces géants, mêmes ceux disparus, attirent toujours les foules. C’est le cas de l’illustre Maurice Richard lors de l’exposition qui a eu lieu de février 2004 à mars 2005 au Musée des civilisations de Gatineau. L’exposition « Rocket » Richard – Une légende, un héritage a attiré 191 660 personnes, ce qui, selon le Musée, était « excellent » comme indice de popularité.
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