Bonjour,
Nous vous invitons à participer à ce premier sondage tenu par le Panthéon des sports du Québec.
Depuis quelques années, un groupe d'individus demande à la direction du Canadien de Montréal de retirer le chandail no 3 d'Émile "Butch" Bouchard.
Rappelons qu'au fil des ans, le Canadien a retiré les numéros de plusieurs grands joueurs:
No 1 Jacques Plante
No 2 Doug Harvey
No 4 Jean Béliveau
No 5 Bernard Geoffrion
No 7 Howie Morentz
No 9 Maurice Richard
No 10 Guy Lafleur
No 12 Dickie Moore
No 12 Yvan Cournoyer
No 16 Henri Richard
No 18 Serge Savard
No 19 Larry Robinson
No 23 Bob Gainey
No 29 Ken Dryden
No 33 Patrick Roy
Les douze premiers joueurs de la liste ont été intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec.
Qu'en est-il d'Émile Bouchard, un athlète honoré par le Panthéon des sports du Québec en 1996 ?
Un bref coup d'oeil
Au tournant des années 1940, Émile "Butch" Bouchard est un pilier, avec Maurice Richard, de la dynastie du Club de hockey Canadien. Né à Montréal, le 4 septembre 1919, Émile Bouchard, dès son jeune âge, solide et vigoureux, n'a cessé d'être actif. Hockey, baseball, jardinage, apiculture (de 1938 à 1950) l'ont tenu occupé. Il a toutefois dû attendre ses 16 ans avant de se procurer une première paire de patins grâce à un prêt de son frère Marcel lequel lui a permis d'acheter un équipement complet avec 35$.
Jeune adulte, il pense faire carrière dans une institution bancaire mais il a opte pour le hockey après avoir pris connaissance des conditions salariales. Au hockey senior, il pouvait gagner 75$ par semaine alors qu'on ne lui offrait que 7$ à la banque. Émile Bouchard avait fait le bon choix, comme en témoigne sa brillante carrière de 15 ans avec le Canadien de Montréal, de 1941 à 1956, dont huit saisons à titre de capitaine. Il a été élu trois fois sur la première équipe d'étoiles et deux fois sur la deuxième avant qu'une blessure à un genou, en 1947 ne compromette sa carrière.
Élu au Temple de la renommée du hockey en juin 1966, il a aussi été longtemps associé au hockey junior. Dès 1948, alors qu'il soigne sa blessure au genou, il dirige l'équipe de la Palestre nationale. Parmi les joueurs sous sa gouverne, on retrouve Bernard Geoffrion, Henri Richard, Claude Provost et Phil Goyette. Depuis la saison 1975-76, le meilleur défenseur de la Ligue de hockey junior majeur du Québec se voit remettre le trophée Émile-Bouchard. Au nombre des récipiendaires de ce trophée très convoité, on retrouve les Raymond Bourque, Éric Desjardins et Patrice Brisebois. Émile Bouchard a aussi une grande passion pour le baseball.
Après sa retraite du hockey, il a été nommé président des Royaux de Montréal en 1957, une équipe championne qui alignait des joueurs tels Tommy Lasorda, Sparkey Anderson et Jim Gentile. De plus, Émile Bouchard s'est toujours impliqué dans les communautés où il a vécu. Que ce soit comme président du centre récréatif des résidents du lac Raymond dans les Laurentides, ou à titre de fondateur de l'équipe de baseball junior les Ducs de Longueuil ou encore d'échevin dans cette même ville.
Marié depuis 1947 à Marie Claire MacBeth, Émile Bouchard est père de cinq enfants - dont Pierre qui a lui aussi joué pour le Canadien dans les années 70 - et le grand-père de sept petits enfants.Butch Bouchard est une des figures légendaires du sport au Québec. Il rappelle cette époque glorieuse où les sportifs étaient avant d'abord des héros. Des modèles, vers lesquels les plus jeunes levaient les yeux pour s'en inspirer. C'est à ce titre qu'il s'est mérité une place au Panthéon des sports du Québec parmi les plus grands de notre histoire sportive. C'est un honneur de rendre hommage à cet homme intègre qui s'est affirmé à la fois comme sportif et bâtisseur.
Pour plus d'informations sur la carrière d'Émile Bouchard:
Retirons le 3 de Butch Bouchard: http://www.le3.ca/
Émile Bouchard: http://www.emilebutchbouchard.com/
Enregistrez votre vote dans l'espace à cet effet à droite du blogue.
Merci de votre participation!
Photos
1. Collection du Panthéon des sports du Québec
2. Le Sport illustré Vol. 1 no 5 octobre 1951 p.1
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire