Voici l'hommage que lui rendait Edgar Théorêt lors de l'intronisation de François Béliveau en 2003.
Lors de son décès, tout a été dit et écrit sur François Béliveau, journaliste sportif à La Presse. Pour nous qui l'avons régulièrement côtoyé, cet amour inconditionnel du sport amateur, ce constant support aux fédérations sportives et aux athlètes amateurs nous auront marqués.
Pour ma part, l'annonce de sa mort m'a bouleversé. Toujours, il m'avait supporté durant ma carrière à la fédération de natation et a été celui qui m'a embarqué dans cette belle galère du Panthéon des sports du Québec. Il a été la bougie qui a non seulement allumé cette flamme qui est notre symbole mais qui l'a maintenue vivante.
La première rencontre avec le ministre des sports du Québec de l'époque, Gaston Blackburn pour l'obtention d'une subvention de démarrage, c'est lui. Ensemble, nous avons rencontré un de ses amis, directeur d'une caisse populaire pour endosser un premier 10 000$. Puis ce fut l'élaboration des règlements généraux, de la mission, des objectifs du Panthéon des sports et du choix de notre devise « Pour que vive notre histoire sportive. »
L'organisation du gala 1991 a été une grande fierté pour lui avec l'intronisation de son idole, Maurice Richard.
Présent assidu au conseil d'administration durant de nombreuses années, François a apporté une vision, de judicieux conseils et un support extraordinaire par ses écrits dans son quotidien.
Lors d'une visite conjointe à Carl Schwende (un autre pionnier, intronisé au Temple de la renommée du Panthéon des sports en 2001) qui vivait ses derniers jours, je lui faisais part de mon désir de céder ma place à la tête du Panthéon. François a été convaincant et a insisté pour que je persiste jusqu'à la création du futur Musée des sports du Québec.
François, j'espère qu'avec Carl vous verrez de là-haut à la réalisation prochaine de ce rêve qui vous était si cher.
Notre définition d'un bâtisseur est : Toute personne, autrement qu'à titre d'athlète, qui a contribué de façon exceptionnelle au sport québécois.
François tu es bien de ceux-là. En ce 30 octobre 2003, accepte cette reconnaissance de l'excellence et cette place en tant que bâtisseur au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec.
Merci François,
Edgar Théorêt, président
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