C’est le mercredi 23 mai que le Temple de la renommée du Club de la médaille d’or intronisera trois nouveaux membres : Guylaine Dumont, Richard Légaré et Pierre Harvey. L’événement se tiendra au Centre Antique, situé au 6086, rue Sherbrooke Est à Montréal.
Notons que Pierre Harvey fut admis au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec (1991), au Temple de la renommée du ski canadien (1992), au Temple de la renommée du cyclisme du Québec (1989) et au Temple de la renommée olympique du Canada (2006).
Voici une courte biographie de Pierre Harvey :
Avant de connaître du succès sur le circuit de la Coupe du monde en ski de fond, Pierre Harvey fait sa marque en cyclisme. À seize ans, il prend part à sa première compétition à vélo. Il gagne le tour de l’Abitibi en 1975 et l’année suivante, il remporte le championnat canadien. Sa détermination et sa persévérance l’amènent aux Jeux olympiques de Montréal où il termine 24e lors de l’épreuve individuelle sur route de 180 km. Il poursuit sur sa lancée et gagne une médaille d’argent lors des Jeux du Commonwealth en 1978. Deux ans plus tard, il est sélectionné sur l’équipe canadienne pour les Jeux de Moscou. Comme bien d’autres sacrifiés, il devient malgré lui, un des boucs émissaires du boycottage de ces Jeux par le Canada.
L’entraînement paie ses dividendes alors qu’il remporte le titre de champion canadien à sept reprises dans cette discipline. En dix participations au championnat, il récolte un total impressionnant de 31 médailles, dont 22 d’or, cinq d’argent et quatre de bronze. Au niveau international, il devient le premier Canadien à récolter des points en Coupe du monde.
Il prend part à 50 épreuves sur le circuit mondial. En mars 1987, il signe sa première victoire à Falun, en Suède, lors du 30 km en style libre. Il récidive au même endroit l’année suivante au 30 km classique et inscrit également une victoire en 50 km classique à Oslo en Norvège.
En 1984, il devient le premier Canadien à prendre part à deux olympiades la même année. Il participe alors aux Jeux d’hiver de Sarajevo et aux Jeux d’été de Los Angeles où il renoue pour la dernière fois avec le cyclisme sur route.
Les années 1987 et 1988 sont les plus satisfaisantes pour lui alors qu’il mérite respectivement la septième et sixième place au classement de la Coupe du monde. Défavorisé dans un sport trop souvent associé au dopage, il prononce le serment de l’athlète aux Jeux olympiques de Calgary où il prend part à quatre épreuves.
L’ingénieur originaire de Rimouski est nommé à deux reprises Athlète amateur par excellence au Québec (1981 et 1987) et Athlète par excellence en ski de fond par le Club Médaille d’or (1986 et 1987). Il reçoit également le prix Cinq Étoiles Seagram à titre d’athlète par excellence au Canada en 1987. La même année, il devient Lauréat du prix Maurice-Richard, attribué par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.
Source : www.rds.ca/pantheon et Paul Foisy.
Notons que Pierre Harvey fut admis au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec (1991), au Temple de la renommée du ski canadien (1992), au Temple de la renommée du cyclisme du Québec (1989) et au Temple de la renommée olympique du Canada (2006).
Voici une courte biographie de Pierre Harvey :
Avant de connaître du succès sur le circuit de la Coupe du monde en ski de fond, Pierre Harvey fait sa marque en cyclisme. À seize ans, il prend part à sa première compétition à vélo. Il gagne le tour de l’Abitibi en 1975 et l’année suivante, il remporte le championnat canadien. Sa détermination et sa persévérance l’amènent aux Jeux olympiques de Montréal où il termine 24e lors de l’épreuve individuelle sur route de 180 km. Il poursuit sur sa lancée et gagne une médaille d’argent lors des Jeux du Commonwealth en 1978. Deux ans plus tard, il est sélectionné sur l’équipe canadienne pour les Jeux de Moscou. Comme bien d’autres sacrifiés, il devient malgré lui, un des boucs émissaires du boycottage de ces Jeux par le Canada.
L’entraînement paie ses dividendes alors qu’il remporte le titre de champion canadien à sept reprises dans cette discipline. En dix participations au championnat, il récolte un total impressionnant de 31 médailles, dont 22 d’or, cinq d’argent et quatre de bronze. Au niveau international, il devient le premier Canadien à récolter des points en Coupe du monde.
Il prend part à 50 épreuves sur le circuit mondial. En mars 1987, il signe sa première victoire à Falun, en Suède, lors du 30 km en style libre. Il récidive au même endroit l’année suivante au 30 km classique et inscrit également une victoire en 50 km classique à Oslo en Norvège.
En 1984, il devient le premier Canadien à prendre part à deux olympiades la même année. Il participe alors aux Jeux d’hiver de Sarajevo et aux Jeux d’été de Los Angeles où il renoue pour la dernière fois avec le cyclisme sur route.
Les années 1987 et 1988 sont les plus satisfaisantes pour lui alors qu’il mérite respectivement la septième et sixième place au classement de la Coupe du monde. Défavorisé dans un sport trop souvent associé au dopage, il prononce le serment de l’athlète aux Jeux olympiques de Calgary où il prend part à quatre épreuves.
L’ingénieur originaire de Rimouski est nommé à deux reprises Athlète amateur par excellence au Québec (1981 et 1987) et Athlète par excellence en ski de fond par le Club Médaille d’or (1986 et 1987). Il reçoit également le prix Cinq Étoiles Seagram à titre d’athlète par excellence au Canada en 1987. La même année, il devient Lauréat du prix Maurice-Richard, attribué par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.
Source : www.rds.ca/pantheon et Paul Foisy.
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