Bonne fête à notre grand champion et grand ambassadeur de
baseball M. Claude Raymond qui célèbre en ce 7 mai son 75e anniversaire
de naissance.
Voici une courte biographie de Claude Raymond :

Claude Raymond fait partie du groupe très restreint d’athlètes
québécois et canadiens qui ont fait leur marque dans les ligues majeures
de baseball.
Au monticule, l’artilleur droitier affiche un contrôle remarquable,
lançant des prises à volonté et démontrant ténacité et désir de vaincre.
À 15 ans, il est déjà un phénomène du baseball amateur, surtout
lorsqu’il rejoint l’équipe de Villeray avec des joueurs plus âgés que
lui. Le dépisteur Rolland Gladu des Braves de Milwaukee découvre son
talent et lui fait signer un contrat en 1955.
De 1955 à 1958, il évolue dans le réseau des clubs-écoles des Braves
sur la côte de la Floride avant d’être repêché par les White Sox de
Chicago en décembre 1958. Avec cette équipe, il fera ses débuts dans les
majeures l’année suivante. Il retourne avec les Braves en 1959 et cette
fois, fait partie du club majeur à Milwaukee de 1961 à 1963.
Celui qui est surnommé « Frenchy » en raison de ses origines
canadiennes-françaises, s’illustre ensuite avec Houston pendant quatre
ans. Au milieu de la saison 1966, alors spécialiste de la courte relève,
il affiche la meilleure moyenne du baseball majeur et sera sélectionné
comme représentant de son équipe pour la partie des Étoiles. Les Braves,
déménagés à Atlanta, feront son acquisition de Houston le 15 juin 1967.
Le 16 mai 1969, à sa première apparition au parc Jarry à Montréal comme
porte-couleurs des Braves, il reçoit une ovation monstre de la part de
la foule.
Les espoirs des partisans des Expos sont comblés le 19 août 1969
lorsque Claude Raymond devient le premier Québécois et Canadien à porter
l’uniforme des Expos et à occuper le poste de lanceur droitier. Le
fameux numéro 16 sera l’as releveur de l’équipe pendant trois saisons,
s’illustrant particulièrement en 1970 avec 23 victoires protégées,
éclipsant ainsi sa propre marque de 19 en carrière inscrite avec les
Astros de Houston en 1966.
Sa carrière de lanceur prend fin à la fin de la saison 1971. Il
devient ensuite analyste des parties des Expos à la radio (1973-1984)
puis à la télévision (1985-2001). En 2002, Oscar Minaya, le directeur
général des Expos, lui offre un poste d’instructeur qu’il conservera
jusqu’à la fin du club. Le 29 septembre 2004, lors de la dernière partie
des Expos, il sera le dernier à quitter le terrain, saluant les
partisans au nom de l’organisation.
En1984, il est intronisé au Temple de la renommée du baseball
canadien. Vingt et un ans plus tard, il devient membre du Panthéon des
sports canadiens.
Après sa retraite du baseball, son plus ardent désir fut d’aider la
jeunesse. En plus de contribuer au développement du baseball par la
présentation de clinique de perfectionnement un peu partout au Québec,
il met sur pied le Fonds Claude-Raymond en 1971. Depuis sa création, le
Fonds à remis plus d’un million de dollars afin de venir en aide aux
jeunes de la Montérégie.
En 1992, lors de son intronisation au Temple de la renommée des
sports du Québec, Claude Raymond affirmait : « C’est le plus grand
honneur de ma vie… encore plus que lors de ma participation au match des
étoiles du baseball majeur en 1966! Quand j’ai pris le train à la gare
Windsor pour entreprendre ma carrière dans le baseball professionnel aux
États-Unis, le Canadien de Montréal était à bord, se dirigeant vers
Boston. C’était la fois où Maurice Richard avait été suspendu pour le
reste de la saison ainsi que pour les séries éliminatoires. Le Rocket,
Doug Harvey, Dickie Moore, Jean Béliveau et Bernard Geoffrion m’avaient
souhaité bonne chance dans mon aventure, ainsi que Ronald Piché et Yvan
Dubois qui m’accompagnaient. Qui aurait pensé que, près de 40 ans plus
tard, je me retrouverais à la même soirée que Béliveau, également
intronisé au Panthéon des sports du Québec? ».
Source : http://www.rds.ca/pantheon/chroniques/204830.html